Nord du Chili et Sud du Paraguay

Le Chili s’étire sur 4.265 km du nord au sud. Il présente une largeur maximale d’à peine 349 km à Antofagasta, et ne devient qu’une étroite bande de terre d’un peu plus de 15 km à Puerto Natales, complètement au sud du Chili.
Au vu de la longueur du pays, nous allons le fractionner en plusieurs articles.
Avec celui-ci, nous vous faisons découvrir la partie nord, entre Arica et San Pedro de Atacama.
De là, nous traversons l’Argentine pour rendre visite à nos amis Luis et Ann-Marie qui ont une résidence à Asunción au Paraguay et avec lesquels nous passons une semaine de vacances.
Nous en profitons pour découvrir un pays très vert, ce qui nous apporte un changement agréable après les désertiques mais non moins magnifiques paysages andins traversés depuis notre entrée au Chili.

Bonne lecture !

Chile is a ribbon of land situated between the Pacfic and the Andes. With 4265 km it is even longer than Peru but not more than 350km wide. From far north to far south the country embraces 39 latitudes and with this the climate changes significantly from the Atacama desert in the North to permanent glaciers at sea level in the South. The country has many beautiful areas and national parks. We are planning to spend many weeks here and will split our visit into several articles.
This one will be about the far north of the Country with the national park Lauca and the famous Atacama desert. It will also include our visit to Paraguay a very green and lush country which we enjoy much after the beautiful but very dry North of Chile. In Paraguay we will also spend a very enjoyable week with AnnMarie and Luis, friends form CH that have a beautiful house in the capital Asuncion.    

Hope you will enjoy the pictures!

Petit arrêt à Arica, notre première ville chilienne, pour faire quelques courses avant de mettre le clignoteur à gauche et prendre la direction des Andes et de notre premier parc national.
Le « Parque Nacional Lauca ».
Il doit son nom au fait qu’il renferme la source du Rio Lauca et a été créé en 1981.
Le parc national abrite un joyau d’envergure, le lago Chungara, l’un des lacs les plus hauts du monde car situé à 4 570 m/mer.
Il abrite également sources thermales et lagunes avec des volcans enneigés en toile de fond. Magnifique !

On the Border between Chile and all and all of its neighbour countries serious food controls are done. To avoid spreading of fruit flies and potential bacteria it is forbidden to bring a long list of products into the country including fruits, vegetables, raw meat, honey cheese, etc. From now on we will empty our fridge every time we change from one country to another. This time the custom guys are very friendly and the check is quickly done.
As soon as we arrive on the other side of the border we quickly stop in Arica a friendly little town at the beach, to stock-up on fresh produce before climbing up to Lauca National park where for the next 4 days we need to live from what we carry with us.

The Lauca national park is situated around 4500m above sea and reveals stunning views on snow-capped volcanoes. It includes one of the world’s highest lakes, several salt flats with flamingos and Guanacos and has due to high volcanic activity many hot springs.

003

Le volcan Parinacota, Parinacota volcano:015
011

La « Laguna Chucuyo ».013

Nous passons aussi au Salar de Surire ou de nombreux flamands roses ont élu domicile. One more Salt flat with flamingos:
022

C’est à la pointe sud du salar que nous trouvons un petit lac fumant, les « Termas de Polloquere ». C’est l’endroit idéal pour passer la nuit et déjà rêver au bon bain chaud de
demain matin.
Température extérieure -04°C au petit matin, ce qui justifie le bonnet. Température de l’eau
35°C.
“Polloquere”hot springs. Bonnet and bikini with early morning temperature of -4°C, and water temperature at 35°C° : 028

Après ces premiers paysages magnifiques, nous mettons le cap sur notre prochaine destination, San Pedro de Atacama.
San Pedro de Atacama existe depuis bien avant l’ère Inca alors qu’il était occupé par les peuples Atacama, qui y développèrent une civilisation avancée, produisant des céramiques et de la vannerie.
Les Espagnols occupèrent la région à partir du XVIème siècle.

After for cold but wonderful days in the Lauca park, we head again to warmer climates at San Pedro de Atacama, a friendly oasis village in the middle of the Atacama desert. Atacama is an enormous desert of 3000km2 at an altitude of around 2500m and is said to be the driest desert in the world. Its lunatic landscape, its numerous volcanos, geysers and flamingo covered salt flats and its wonderful views of the night sky have turned San Pedro into one of the most touristy areas of Chile. Luckily we arrive just before the high season to see all these great things without the crowd!

Le salar d’Atacama est le salar ou dépôt salin le plus grand du Chili. Il est situé dans la région d’Antofogasta, au sud de la ville de San Pedro de Atacama, au pied des hauts volcans Licancabur et Lascar. Il s’est formé dans une dépression qui reçoit le Rio San Pedro et de nombreux ravins et cañons par où arrive l’eau depuis la Cordillère des Andes.
Il est aussi l’un des plus grands gisements de lithium du monde. Celui-ci est exploité dans la partie sud du salar.

Sa superficie est de l’ordre de 300 000 hectares, soit 3 000 kilomètres carrés. Il se trouve à une altitude de 2 500 mètres approximativement.
Situé au sein du désert d’Atacama , le plus sec de planète, l’air y est aussi extrêmement sec, ce qui le rend parfaitement transparent, si bien que la vue s’étend jusque de l’autre côté du salar, distant de 70 kilomètres.
Sous le salar se trouve un lac salin, caché par la croûte solide de sel.

Les alentours sont peuplés de trois espèces de flamants : le flamand des Andes, le flamand du Chili et le flamand de James.

San Pedro est le centre touristique du Nord du Chili. Le village est le point de départ usuel pour les expéditions vers la Cordillère des Andes, le Salar d’Atacama, les geysers del Tatio, le village de Toconao et la Valle de la Luna.

Nous y passons 4 jours à visiter ces différents sites.

San Pedro de Atacama.138 139 135

La “Valle de la Luna”.066 063

Les Geysers del Tatio à 06h00 du matin, altitude 4600 mètres. Sunrise at the Tatio Geysers at 4600m:
129 128

Là aussi, des thermes nous permettent de prendre un bon bain chaud. and yes! one more swim in hot springs:
103 096098

En redescendant du site des Geysers, les vigognes sont au rendez-vous. Early morning intense colours:
090 089-001 106

La « Laguna Cejar »142

Dans l’une des trois lagunes de cet endroit il est possible de s’y baigner.
Effet surprenant, nous flottons comme un bouchon, la concentration en
sel étant proche de celle de la mer morte. Swimming is allowed in one of the lagunas. The super high salt concentration allows us to float on the surface efforless.
DSC09772

De nombreuses dépressions dues aux mouvements telluriques se sont formées. Enormous potholes create stunning colour and shape effects: 149 148

La “Laguna Chaxa”.
077 073

Habitants des lieux. Impressive how many animals live in this high salt concentration environment:087 082 071 067

Après ces paysages sublimes, il est temps maintenant de prendre la direction du Paraguay.
Au départ de San Pedro d’Atacama, nous passons par le col de Jama à 4200 m/mer pour rejoindre l’Argentine et faire un arrêt à Salta.
La route du col de Jama. More high plateau landscape when we cross the Andes to get to Chile:
153

Dans la descente du col, nous croisons un champ de cactus géants. Giant cacti:
160 161

C’est ensuite la grande traversée vers Resistencia avant d’entamer la montée sur Asunción.

Le Paraguay est un pays au relief peu accidenté, où l’élevage bovin, l’exploitation de la forêt (acajou, quebracho), le maté, les plantations de tabac, de coton, de soja et de canne à sucre constituent les principales ressources commercialisables.
Le pays est couvert de forêts denses, il possède également des palmiers et quelques fleurs exotiques. Plus de 8000 espèces de plantes ont été recensées au Paraguay, parmi lesquelles environ 15% sont utilisées comme plantes médicinales. Malheureusement, la situation se dégrade rapidement. Cet eldorado végétal est gravement menacé par la déforestation. En dix ans, le Paraguay est devenu le quatrième exportateur mondial de soja et un important producteur de bétail, une croissance exceptionnelle mais au prix du saccage d’une grande partie de l’habitat des plantes.

Paraguay lays in the middle of South America and is together with Bolivia the only country without access to the sea. Its climate is subtropical and the large Parana river divides the country into the fertile east where most of the population lives and the arid west called Chaco. From the countries we visited Paraguay is the only country where the original language (here Guarani) is not diminishing and generally preferred over Spanish.
Cattle, timber, mate, tabac, cotton, soja and sugar cane are its main export products.
A large part of the country is still covered in dense subtropical forest. Over 8000 plant species were identified here and roughly 15% are used for medical treatments. Unfortunately, deforestation, as in many other SA countries, is progressing rapidly. Within 10 years Paraguay has become world wide the 4thbiggest soya exporting country and is an important producer of meat on the world market. This is an exceptional progression but regrettably on the detriment of nature and little profit for the local population as the large farms are run by international companies and need little workforce . 

C’est le 15 octobre, comme prévu avant notre départ de Suisse, que nous arrivons chez nos amis Luis, Ann-Marie et leur fille Lillita à Villa Elisa au sud d’Asuncion et passons une semaine de « vacances » dans leur magnifique propriété.
October 15 we arrive in Villa Elisa south of Asuncion where AnnMarie and Luis welcome us in their beautiful house for a week of “holidays”. Luis proves to be a perfect tour guide and gives us great insights to local culture, politics and culinary specialities! We even visit a Stevia production site!
DSC00003

Nous en profitons pour faire un grand nettoyage de l’Azalaï afin qu’il soit brillant comme un sou neuf pour affronter ces prochains 6 mois.
Don Luis nous fait aussi découvrir une partie de son pays ainsi que ses nombreuses spécialités culinaires.
We also use the opportunity as a maintenance break for the Azalai: thorough cleaning inside and outside, motor service, repair of 2 tires that loose air, repair of the waste water tank valve.

La banane se vend au régime au bord de la route. No point to come here if you only want to buy 3 bananas…
DSC00009

La Chipa, sorte de pain au manioc, fromage et anis est un incontournable du Paraguay. Chifp is a type of bread made from manioc flour and cheese. It is absolutely delicious and exists in many different versions.
DSC00015 DSC00013
 Les soirées sont festives et la nourriture ne manque pas.

We use the evenings to further experience the local food which is often prepared on the BBQ (asado). (Grilled) meat plays a very important role here (apparently Paraguay has more cattle than inhabitants!) and an evening with friends around the “asado” is a social event and given the warm evening temperatures it is very pleasant! And for once, the cooking is traditionally done by men 🙂DSC00001

La Dorada et le Pacu, poissons du fleuve Paraná que nous sommes allés acheter directement chez le pêcheur vont nous régaler. Delicious fish streight from the Paraná river:
DSC00002

Après cette semaine fort agréable et sympathique, nous retrouvons notre Azalaï et décidons de rester encore un peu au Paraguay.
Nous partons vers le sud-est avec une première étape à Villarrica où nous visitons la réserve naturelle d’Ybytyruzu.
Sur le chemin, nous faisons un petit arrêt au Salto Pa’I.
Une petite chute suivie d’un petit lac en fait un endroit tout à fait charmant où l’eau limpide et agréablement tempérée nous invite à nous y baigner.
After this pleasant week we have a hard time to leave, but AnnMarie and Lill-Anahy have to return to work/school and we have to continue our initnerary (I think we have the best option 🙂
We continue our visit of Paraguay with the nature reserve Ybytyruzu. The beatiful reserve reminds us a little of the suisse Prealps. Small hills covered in lush vegetation and many cows. It is easy to understand why several groups of german settlers came to this area during the last century.
Inside the reserve there are several waterfalls and rivers that invite for a swim. Excellent! For the first time in our whole trip it is very hot and we don’t really need hot springs :-). 

DSC00022 DSC00033

Rencontre avec un habitant du lieu. With almost 20cm this is the biggest toad I have ever seen:
DSC00038

Reflets.
DSC00042 DSC00043

Magie de la nature. Feathers or flours?
DSC00050

Nous remontons ensuite la piste de terre rouge jusqu’au Cerro Akati pour y passer la nuit.
Dès 05h00 le lendemain matin, nous sommes réveillés par des éclairs zébrant le ciel.
Branle-bas de combat, il nous faut absolument redescendre la piste avant l’orage car elle deviendrait très vite impraticable.
La pluie s’installe petit à petit lors des 17km du parcours et à peine arrivés en bas, nous sommes accueillis par un véritable déluge.

Refreshed we continue the dirt road up to the stunning view point Cerro of Akati where we will spend the night and from where we are planning to start a hike early next morning. Only that at 5:00hr in the morning we wake up from thunder and lightning. Knowing that
the dirt road up to our night camp will turn very quickly into a mudslide with any rain, we pack up and 5 minutes later we are on the road. During the 17km to the main road the rain starts slowly to fall and by the time we leave the dirt road a big thunderstorm has reached us. Uf this was just in time!

Une fois l’orage passé, nous achetons quelques Chipas pour la route et décidons de ne pas prendre la piste pour descendre à Encarnacion mais de revenir un peu en arrière et passer par Paraguari et San Ignacio.
C’est d’ailleurs dans cette dernière localité que nous découvrons le San Ignacio Country Club, hôtel Rural.
Nous sommes accueillis par Gustavo, le propriétaire et créateur de ce site.
L’endroit est superbe et dispose de toutes les commodités, même d’une piscine.

From here, once the thunderstorm is over, we continue south to visit one of the numerous Jesuit missions (for background on the Jesuit Missions see our first article where we have visited a Jesuit mission in Argentina) followed by the Yacireta water power station, number 2 out of the 51 stations along the Parana river. It is only slightly smaller than the Iguazu power station a few 100km up stream and it’s size is super impressive. The Parana creates a huge lake in front of the turbines and one cannot see the opposite river side.

On the way we stay in a lovely campground. Gustavo the super friendly owner, together with  Negro the German Shepherd and Petit the very social Turkey, does everything to make us feel at home. This includes a lot of information about the region, free dinner with homemade cheese and a local delicious fish soup and a load of fresh mint from his garden.

DSC00064

Encore un endroit où l’on pourrait imaginer passer une semaine sans problème.

Petit, le dindon nous sert de gardien et ne nous lâche pas d’une semelle.
Petit the friendly turkey :
DSC00051 DSC00057

Nous profitons de notre séjour pour faire un saut à San Ignacio Guazu et commençons par la visite du musée Jésuite Guarani.
Les statues de bois, représentant les différents Saints qui ont séjourné ou créé les missions Jésuites sont de très belle facture.
L’histoire nous est contée par la réceptionniste qui s’avère être un très bon guide.
C’est ensuite le tour du musée de la guerre du Chaco.
Là aussi, nous avons droit à une visite guidée par la fille d’un participant au conflit.
Cette guerre entre la Bolivie et le Paraguay avait pour but de s’attribuer les réserves de pétrole découvertes dans le Chaco.
Elle a duré trois ans, de 1932 à 1935 et a couté la vie à la moitié de la population paraguayenne.
Le Paraguay finira par perdre des terres dans l’aventure.

Le soir, nous sommes invités par Gustavo à déguster son fromage maison
et aussi une succulente soupe de poisson préparée par son épouse.

In the region we also visit a museum with wood carvings from the San Ignazio Guazu mission (17/18 century) that demonstrates how gifted the guaranties were in this matter. Photos were unfortunately not allowed…
Here we also visit a Chaco war museum and the guardian of the small museum (a signora who’s husband died in this war), gives us a very lively explanation of the circumstances of this war: between 1932 and 1935 this war was fought between Paragua and Bolivia for the Chaco a very hot and dry region that lays between both countries and was wrongly believed to contain oil. Half of Paraguay’s population died in this war and some land was also lost to Bolivia.    

Après ces deux jours fort sympathiques, c’est vers Ayolas que nous nous dirigeons afin d’y visiter la centrale hydroélectrique de Yacireta.

Nous prenons ensuite la route qui mène à San Cosme, au bord du Paraná.
Le long du trajet, nous longeons la digue qui borde le lac formé par le barrage de la centrale.
Nous apercevons soudain un passage qui nous permet d’atteindre le dessus de la digue et décidons de l’emprunter.
Le lac est tellement large que nous apercevons à peine l’autre côté. The enormous Paraná river just before the power station:

DSC00082

Nous trouvons l’endroit parfait pour y passer la nuit.
Nous nous installons et commençons à manger quand une voiture s’arrête vers nous.
Ce sont les gardes du parc qui nous annoncent que c’est interdit d’accéder à cette route de la digue qui est exclusivement réservée à sa maintenance.
Nous sommes donc obligés de plier bagage et c’est finalement à San Cosme que nous passons la nuit.

C’est le moment de nous rendre à Encarnacion pour passer la frontière avec l’Argentine.

Avec la Paraguay, nous avons découvert un pays très agréable et vert avec une population très chaleureuse. Nous en garderons un excellent souvenir.

After the visit of the Yacireta power station we cross the border to Posadas in Argentina where we had already spent one night on our way up to the Iguazu falls in May. With this we close the loop of the northern part of our South America visit and will start the loop of the southern part that will lead us first west to Santiago de Chile then down to Ushuaia in Patagonia and then back to Buenos Aires. 
One last view on Paraguays lush vegetation:
DSC00083

Une dernière nuit passée au bord du fleuve Paraná avant de refaire la traversée vers Salta nous gratifiera d’un très beau coucher de soleil.

One last night at the river Paraná before we return to Salta where we will continue
our visit of west Argentina and Chile : 

DSC00096 DSC00100

Ainsi se termine cet article.
A bientôt pour la suite de l’aventure qui va nous faire zigzaguer entre l’Argentine et le Chili.

As usual the next article will be on in roughly 1 Month !
If the swiss winter is coming too soon think of us, we are headding into the southern hemisphere summer 🙂

Amitiés de Milke

LA CÒTE PERUVIENNE

Chers amis,
Comme nous vous l’avons mentionné dans le dernier article, nous nous dirigeons dorénavant en direction du sud.
Cet article relate notre descente du Pérou le long de la côte.
Nous découvrons que cette partie du pays est un long désert de 3000 km, parcouru par un ruban de bitume.
D’innombrables plages parsèment le littoral et donnent l’opportunité à de nombreux hôtels de toutes classes d’accueillir le touriste friand de soleil et de sable fin.
De temps à autre, nous faisons une incursion en direction de la chaîne des Andes pour y visiter des points intéressants.

Here we are back in Peru. Initially we had planned 4 to 6 weeks for the whole country. But already our first visit from Lake Titicaca and Cusco all the way up north through the Andes had taken 6 week. Now our way down south along the coast will take another 4 weeks.
The reason? Peru has just like Ecuador 3 distinct climate zones (jungle, Andes, coast), but is far bigger (3000km coast line!) and has uncountable archaeological sites of major importance. So to give justice to all this we will finally spend 2 full months in Peru (keep this in mind in case you plan to visit Peru :-
).

Background: Peru’s coast is very drye compared to the humid Jungle in the east and the semi dry Andean region. In fact it is a desert like area with rocks an sand interrupted by green oasis like areas where big amounts of fruits and vegetables are grown and big cities thrive. Despite this dry climate most of Peru’s population lives along the coast line and traffic is much denser here.
Peru’s coast itself is a huge 3000km long beautiful beach where you can find uncountable beach resorts from romantic simple palm leave covered bamboo sheds to beautiful 5 star luxury hotel & spas.  

Passage de la frontière à Huaquillas en milieu de matinée.
Après avoir passé l’immigration, nous découvrons que pour faire la sortie du véhicule du territoire équatorien, il faut retourner à Chacras, qui se trouve à une dizaine de kilomètres avant la frontière.
Les formalités enfin terminées, nous continuons notre route le long de la côte péruvienne.

Our visit of Perus coast: Once we got through all the paperwork at the border between Ecuador and Peru we drive several hundred km south and spend several nights at the coast until we reach a little village named
Chasquitambo where we will spend 2 days with the lovely family of a friend in Switzerland.
Little side note: at the border we find out that the formalities for the car are done in a village 10km before the border and we have to drive back. Not very practical and not well post signed but all the locals seem to know. Only foreigners do the extra miles. At the customs for the car we meet a French couple that is going through the same loop as we… 

Nous faisons escale à Zorritos, dans un camping en bord de mer.
Très jolie plage dont nous sommes les seuls occupants.
Nous en profitons pour faire une petite baignade avant la tombée du jour.
First night back in Peru right on a beautiful beach:
010

Le lendemain matin, départ sous la pluie dès le petit déjeuner terminé.
Journée de 500 km qui s’achève par une nuit passée à Playa Milagro, près de Pacasmayo.
Il y a longtemps que je ne vous ai pas fait le coup du coucher de soleil !
Second night at the beach on our way along the coast:
 014

Nous continuons à rouler le long de la côte et nous arrêtons à Huanchaco, près de Trujillo.
Village de pêcheurs dont les embarcations sont faites de de papyrus.
Huanchaco with traditional papyrus boats, 3rd overnight stop along the coast:
022

Pêcheur de retour à la plage. And this is how the boats are used still today:
020

Nous allons maintenant quitter la côte et nous rendre dans un village de campagne situé dans les Andes, du nom de Chasquitambo.
C’est là qu’habite la tante d’une connaissance péruvienne vivant en Suisse.
Nous passons une première soirée fort sympathique en compagnie de la famille.

Le lendemain matin, dès 06h30, nous partons avec Esperanza (la tante) à Huayllapampa, village ou réside sa famille.
Un peu moins de 3 heures de route plus tard, nous sommes à 3000m/mer.
Nous commençons par rendre visite à Aqueline, sa sœur ainée et à leur maman.
Elle nous invite à prendre un petit déjeuner consistant, qui se compose d’une boisson à base de blé moulu mélangé à de l’eau chaude additionné de clou de girofle et cannelle et d’une assiette de riz et petits pois avec un œuf au plat par-dessus.

On the 4th day we finally reach Chasquitambo, a village on the border of the Andes where we receive a super warm welcome from Esperanza, the aunt of our friend in Switzerland.
The next morning at 6:30hr we leave together with Esperanza direction Huayllapampa to visit her family. After close to 3 hours drive on a small road up the mountains we reach the little village at around 3000m where people still live traditionally from farming.
First thing upon arrival we visit Esperanzas Sister Aqueline and her mother, who invite us for a generous breakfast: porridge made from wheat, cinnamon and clove and a portion of rice and peas with fried egg. This may sound a heavy breakfast if you plan to spend a day in the office, but for a day in the fields is just the right thing 🙂

En plein petit-déjeuner chez Aqueline

 034

Rassasiés, Esperanza et Aqueline nous invitent à nous rendre à la chacra (domaine agricole) d’Aqueline, accompagnés par deux moutons, deux cabris nés il y a deux jours et un petit chien. Nous récupérons deux ânes en cours de route.

So after breakfast we take off together with Esperanza, Aqueline and a bunch of animals in the direction of the fields to help with the “haba bean” harvest. (I think we are lucky that it is not potato harvest season as we first though;, beans are definitely easier work :-)).037 045

Une petite heure de marche plus tard, nous arrivons aux champs et aidons à la récolte d’haricots (habas) que nous ramenons à dos d’homme. Here we are in action in the Haba bean field:
56

Il faut aussi traire la vache. While Aceline is taking care of the milk:
050

Et trier la récolte. The work continues:
57

Le soir, nous sommes invités chez Leoncia, autre sœur d’Esperanza et son mari Fernando.
Au menu, soupe aux pâtes et pommes de terre.
Comme dessert, une purée de calebasse plutôt délicieuse.
In the evening we are invited for dinner with Esperanza’s other sister Leonica and her husband Fernando. After the day in the fields the soup and the pumpkin desert are extra delicious!

Leoncia aux fourneaux. Leonica prepare dinner for us:
002

Le repas est servi. In the evening the temperature drops quite a bit, and the hot soup is just perfect:003

Nous passons la nuit au village et tôt le lendemain matin nous retournons à Chasquitambo.
Merci à toute cette famille de nous avoir permis de vivre ces deux jours au rythme de la vie à la montagne.
Dès notre arrivée, nous prenons congé d’Esperanza et de sa famille et poursuivons notre route vers Lima.
Early next morning we return to Chasquitambo and say goodbye to Esperanza. We leave direction Lima with a bag full of Haba beans, our mind full of pictures from the beatiful countryside and the heart filled with emotions from the super warm welcome from a whole family, who we hadn’t even known just 3 days ago!

Lima est la capitale et principale ville du Pérou.
Au milieu de la façade maritime du Pérou sur l’océan Pacifique, Lima s’étend sur les vallées de trois fleuves : Rimac, Chillón et Lurin.

Avec une agglomération d’environ dix millions d’habitants, Lima est la cinquième plus grande ville d’Amérique latine, derrière Mexico, Sao Paulo, Buenos Aires et Rio de Janeiro. Ses habitants s’appellent les Liméniens (Limeños) ou Liméniennes (Limeñas).

Lima fut fondée le 18 janvier 1535 par le conquistador espagnol Francisco Pizarro, sous le nom de « la Ciudad de los Reyes » (« la Cité des Rois »).

Elle est le cœur commercial, financier, culturel et politique du Pérou, tout en concentrant deux tiers de l’industrie, en relation avec le plus grand aéroport du pays : l’aéroport international Jorge Chavez desservant les principales villes d’Europe, des Etats Unis et d’Amérique latine.

Lima is Perus capital city. It has 10mio inhabitants and is the 5th biggest city of South America. Our visit in Lima turns out to be much nicer than we had expected. Apart from huge chaotic suburbs, Lima has a beautiful historic centre, several pleasant and quite green quarters and a wonderful promenade all along the coast. We enjoy the city live, go to the cinema, test several excellent restaurants and leave quite some money in a sophisticated supermarket and german bakery for excellent cheese, bread, meat, wine, chocolate and other delicious snacks… 

Après un bref séjour dans la ville durant lequel nous visitons le quartier historique ainsi que celui de Miraflores, c’est toujours le long de la côte désertique que nous allons jusqu’à la « Réserve nationale de Paracas ».
C’est une zone protégée située dans la province de Pisco depuis 1975.
La réserve fut créée afin de protéger les diverses espèces floristiques et fauniques qui vivent en milieu aquatique ainsi que dans le désert de Paracas.

Située dans une des zones les plus désertiques de la côte péruvienne, la réserve s’étend sur une superficie de 335 000 hectares desquels 217 594 sont situés dans l’Océan Pacifique. La péninsule de Paracas se trouve dans une zone maritime exceptionnellement riche où les courants marins extrêmement froids ( courant de Humboldt) produisent une grande abondance de plancton qui sert à nourrir les poissons, les crustacés et les mollusques.

Les « îles Ballestas », au large du village de Paracas représentent l’endroit phare de la région.
Les habitants y vivent du tourisme en emmenant les visiteurs aux îles en bateau rapide et aussi de la pêche.

Our next stop south of Lima is the National Reserve of Paracas, also called “small Galapagos” due to its large number of birds and marine mammals.
The reserve covers a part of the coast, the Ballestas islands and over 200 000 hectares of Pacific Ocean. The exceptional high density and variety of animas can be explained through the cold southern Humbold current that contains a very high amount of plancton, which feeds fish and other small animals, which in turns feeds mammals and birds. In general one can say the colder the water the more oxygen it contains and the more plancton can grow in it. In years of El Niño where the water temperature rises significant the plancton density increases drastically and leads each time to the death of over 50% of the see lion and penguin population.
027-001

Elles constituent une véritable réserve ornithologique où cohabitent de multiples colonies d’oiseaux marins et un grand nombre d’Otaries. As many other tourists, we take one of the local speed boats to visit the islands with its huge bird colonies, see lions and penguins.
022-001 034-001 035 043

Durant des siècles, cette zone insulaire va accumuler tout naturellement de grandes quantités de guano sur son sol. Au XIXe siècle, l’économie du Pérou en tirera profit, avec des extractions jusqu’à 30 mètres de profondeur, en exportant le guano comme engrais vers l’Europe et l’Amérique du nord. Depuis le milieu du XXe siècle, l’extraction y est réglementée, procédant par campagnes de ramassages organisées. On y estime, actuellement, une production de plus ou moins 1000 tonnes de guano annuels prélevés tous les 7 ans. En dehors de cette période, un gardien contrôle la réserve.
During the boat trip we also learn that the immense number of birds creates the Guano fertilizer, which is harvested every 7 to 8 years on each island and is then sold at 1$ per kg mainly to the UK. During the last century this contributed up to 80% of Peru’s export income but is nowadays significantly reduced due to the fishing industry that has caused a drastic reduction of the number of birds (from over 30 mio down to several 100’000 in the area of Paracas).

Prochaine étape, une oasis du nom de « Laguna Huacachina », près d’Ica.
Endroit magnifique, niché au milieu de grandes dunes de sable.
We now drive land inwards to visit a curios little oasis called Huacachina in the middle of the desert. Are we in Africa?
072074

Nous découvrons également un hôtel magnifique qui nous fait craquer.
Nous décidons de faire une infidélité à notre Azalaï bien aimé et  prenons une chambre à la « Hosteria Suiza », qui dispose d’un espace piscine, jardin, restaurant, des plus agréables. For a little more comfort this time we take a hotel. Very pleasant to have a big bathroom and a swimming pool too!
080

Reposés et tout propres, nous pouvons continuer notre périple.
En route, nous nous faisons une petite visite à une bodega afin d’améliorer nos connaissances sur la boisson locale qu’est le Pisco.
Nous sommes accueillis par le Aldo, le chef de production qui est aussi l’arrière petit-fils du créateur de la bodega, émigré Italien.
Après explications détaillées et dégustation, cette boisson n’a plus de secrets pour nous.
Since we are in the area of Pisco and “Pisco Sour” is a ver popular drink here we definitely have to visit one of the Bodegas. We are very lucky with our choice and Aldo the production manager and grand grand child of the founder of the Bodega Ocucaje takes a lot of time to do a special tour with us includiong tasting!  
087 091

Toujours le long de la côte, nous allons maintenant jusqu’à Nasca, célèbre pour ses fameuses lignes tracées dans la pampa par les peuplades de la civilisation du même nom qui est une culture pré-incaïque du sud du Pérou qui se développa entre -200 et 600 après J-C.

Découverts en 1926, les géoglyphes de Nasca sont de grandes figures tracées sur le sol, souvent figuratives, parfois longues de plusieurs kilomètres, qui se trouvent dans la pampa. Le sol sur lequel ils se dessinent est couvert de cailloux que l’oxyde de fer a colorés en gris. En les ôtant, les Nascas ont fait apparaître un sol gypseux plus clair, découpant les contours de leurs images.

C’est à bord d’un avion que nous découvrons ces figures surprenantes, toujours très visibles 2000 ans après leur création.
Only a couple of hours further south lay the the mysterious “Nasca lines” which the Nasca people have carved into the ground  between -200 BC and 600 AC. Several theories exist why these figures were created (representing a calendar, serving religious rituals, etc) but nothing is certain. Due to the large size of the figures you really need to get on a plane and this is also how the lines were discovered in only 1926 still very visible 2000 years after their creation.  

Le colibri. The Colibri:
111

Bon, d’accord ! on ne le voit pas très bien.
Le voici d’un peu plus près. Ok, we first have to dive a little closer (better not to be easily see sick here…):
113

L’astronaute. The “Astronaut”:
103

Le singe. The monkey:
105

Après ces magnifiques paysages, c’est Arequipa qui retient notre attention pour les quelques jours à venir.
Arequipa est la capitale de la région péruvienne du même nom, c’est aussi la deuxième plus grande ville du pays. Elle est située à plus de 2335 mètres d’altitude, au pied du volcan Misti, dans les Andes péruviennes. Elle est surnommée La cité blanche, du fait que les maisons de l’époque coloniale ont été construites avec des pierres volcaniques de cette couleur.

Further down south, we reach Arequipa the second biggest city of Peru. Created around 1500 Arecipas historical centre shows the typical colonial architecture. In addition it is build from a splendid white volcanic stone and is therfore called the “white city”.  Built at 2300m Arequipa has a very pleasant climat with 350 days of sunshine during the year. Thanks to the river Chili, the area is very fruitful and many vegetables and fruits are grown here.
Arequipa is also known for the cloister Santa Catalina and the extremely deep Colca canyon with its big condors.

La plaza des Armas. The main Plaza:034-002

Rue d’Arequipa. Typical colonial street:
037-001

La place de nuit. The Cathedral by night:
035-001

Nous profitons de notre séjour ici pour visiter le couvent Santa Catalina.
Le couvent Santa Catalina a été construit en 1579. Sa surface est de 20 462 m². Il hébergeait 450 recluses qui n’avaient aucun contact avec le monde extérieur jusqu’en 1970.
Le couvent est si vaste qu’il est semblable à une ville avec ses rues, ses jardins, ses cloîtres et ses parcs.
Le couvent est au centre de la ville d’Arequipa, classé au patrimoine mondial. Il a conservé son architecture originale du XVIe siècle.

The cloistre Santa Catalina was created in 1579 only a few years after the Spanish had arriver in this area. due to its size of 20 462 m² it is oftan refered to as a city inside the city with many yards, 450 “bedrooms” and even little roads. In the early days, the cloistre was known for a rather liberal style where wimen from rich families were allowed to bring their servants and even keep pets…

Quelques vues des allées du couvent. The Cloistre is an example for 16th century colonial architecture:047 059 051

Un peu plus de 100 kilomètres au nord-ouest d’Arequipa se trouve Le canyon de Colca.
Profond de 3400 m, il était autrefois considéré comme le canyon le plus profond du monde. Toutefois, il a été démontré depuis, qu’un canyon voisin, le Canyon de Cotahuasi était encore plus profond (3535 m).
Le point culminant du canyon de Colca se trouve à 4350 m d’altitude et au fond, coule la rivière du même nom.

In the north-east of Arequipa lays the canyon de Colca. With 3400m it is world wide the 2nd deepest canyon. Despite its high altitude (highest point at 4350m) the area around the canyon is very fruitful and the Inca had created one of their largest terrace areas here, which is still in use today:026

Le point le plus visité est le mirador “Cruz del Condor” The most popular spot of the canyon is the point “Cruz del Condor”.
Justement, en voilà un ! And we were also Lucky to see several ones. The wings are over 3m wide!
023

Notre visite du Pérou, qui nous aura pris au total pas moins de 10 semaines, se termine ici.
Nous allons passer au Chili d’ici deux jours et commencer par San Pedro de Atacama.

Merci encore à ceux et celles qui alimentent le site avec leurs commentaires ou nous envoient leurs sympathiques messages par courriel.
C’est toujours pour nous un grand plaisir de vous lire.

A bientôt pour le prochain article qui traitera du nord du Chili et probablement du Paraguay.

After finally 2.5 very rich months in Peru we will cross the border to Chili in a few days. On the list for the next months are Chili, Paraguay, Argentina and Patagonia. Today our main task is to find a location where we can fill our gas bottle. From experience we know that this can take easily half a day… There after we will leave Arequipa direction Chile.

Amitiés à toutes et tous.
Milke

EQUATEUR

Cet article est uniquement dédié à l’Equateur.
Huit jours aux îles Galápagos, quatre jours dans la jungle et une semaine magnifique à la côte sont les points forts de la visite de ce pays.

Comme tous les pays andins, situés près de la zone d’affrontement de la plaque continentale d’Amérique du Sud et de la plaque océanique du Pacifique, l’Équateur est victime de tremblements de terre et d’éruptions volcaniques régulières.

L’économie exportatrice de l’Équateur repose principalement sur quatre éléments : la culture de la banane (1er exportateur mondial), le pétrole, le cacao (septième producteur mondial) et le tourisme.

La capitale est Quito avec 2’300’000 habitants. Guayaquil est la plus grande ville du pays avec 2’600’000 habitants et l’un des ports les plus importants d’Amérique du Sud. Le pays compte environ 15 millions d’habitants et est divisé en 24 provinces (îles Galápagos comprises). C’est le pays avec la plus grande concentration de rivières par kilomètre carré dans le monde. Dans le territoire équatorien (qui inclut les îles Galápagos, mille km à l’ouest de la côte) se trouve la biodiversité la plus dense de la planète.

This article is dedicated to our 5 weeks tour through Ecuador with the definite highlights of an 8 days boat trip around Galapagos islands, 4 days in a jungle lodge and a perfectly relaxing week at Ecuadors tropical beeches.     

Background: Ecuador is one of the worlds most bio diverse countries. With 2% of the planet’s surface, it represents 10% of its flora. Within a day one can travel from tropical rainforest, over glacier covered volcanos to endless beaches.
Ecuador lays in the north west of South America (right on the equator…), has borders with Peru and Columbia and its surface represents roughly 70% of the size of Germany. It has 4 distinct geographical zones: The western Coast (Costa), the central Andean region (Sierra), the eastern Amazonas Rain Forest area (Oriente) and the Galapagos islands.
Ecuador has 55 volcanos of which 18 are counted as active. The Chimborazo with 6310m is the world’s highest mountain (counted from the centre of the earth. I let you work out how this is possible…). Main export products are oil, bananas (#1 worldwide), fish, shrimps and flours. Quito is Ecuador’s capital city (2,3mio inhabitants). Guayaquil 
is its biggest city and one of South America’s most important harbours (2,6mio inhabitants). Total number of inhabitants: 15mio.

Après cette petite introduction, revenons  à notre voyage.
On commence par une carte retraçant notre itinéraire à travers le pays. Our round trip:
063 062

Notre première impression en arrivant en Equateur est la bonne qualité des routes tout au long du chemin qui nous mène à Vilcabamba, notre première étape, à travers les Andes.
C’est toujours une succession de vallées et de cols mais contrairement au Pérou, les cols culminent à 3500 m/m au lieu de 4500. De ce fait, la végétation y trouve sa place jusqu’en haut.

July 28 we enter Ecuador from the south west and the main differences we perceive during the first days are confirmed over the 5 weeks we will spend in this country: 1) the roads are in much better conditions than in Bolivia and Peru, 2) the Andes are lower (we very rarely get up to 4000m), 3) the weather is warmer but definitely wetter and very often cloudy.
To start with, we spend a few pleasant days in Vilcabamba for hiking but cannot get to the Podocarpus national park due to low and dense clouds. On our way up to Quito the same weather keeps us from visiting the Cajas-, Chimborazo– (countries highest mountain) and Cotopaxi– (countries most beautiful volcano) national parks.

Vilcabamba (became recently a popular location for American retirees after statistics showed a particular high life expectation in the area…)005

Notre deuxième impression a pour sujet la météo.
Depuis notre passage de la frontière, le temps est maussade et le soleil à tendance à nous bouder.
Nous montons en direction de Loja avec l’intention de visiter le parc de « Podocarpus » mais là aussi, nous abandonnons le projet pour cause de mauvais temps.
Nous continuons vers Cuenca avec l’idée d’aller randonner dans le parc national « Cajas ».
A notre arrivée, les nuages nous enveloppent de leur humidité et nous décidons de reporter la randonnée au lendemain. Cajas National Park:
010

A notre réveil, non seulement nous avons la tête dans les nuages mais en plus il pleut.

Bon ! Pas de rando aujourd’hui !!!
En espérant retrouver le soleil un peu plus au nord, nous reprenons la route en direction du volcan Cotopaxi.
Même scénario lorsque nous devrions être en vue de celui-ci.
Plus de la moitié est dans les nuages et aujourd’hui encore, nous l’avons vu qu’en photo.

Nous poursuivons notre route vers Quito et dès notre arrivée nous nous mettons en quête d’une croisière aux îles Galápagos ou le soleil devrait nous  gratifier à nouveau de ses rayons.
Nous trouvons une cabine « dernière minute » sur un bateau du nom de « Tip Top III » pour dans deux jours.
Nous profitons de ce temps pour visiter la ville et ses alentours.

Once we reach Quito we directly organise our trip to the Galapagos Islands followed by a few days in a Rain Forest lodge in Ecuador’s east and hope to get to better weather this way.
2 days later our plane takes off direction Galapagos Islands were we will spend 8 great days on a small cruising boat with 16 passengers, 4 crew members and Angelica our very knowledgeable and friendly guide. Main activities: hikes with bird watching, geological excursions, snorkling with sea lions and penguins, canoeing, daily presentations on geology, history, fauna and flora. For the rest, the pictures further below will speak for themselves…

Galápagos.
Les îles Galápagos sont des îles d’origine volcanique qui ont émergé à partir d’un plateau basaltique. Leur formation est liée à l’existence d’un point chaud, le point chaud des Galápagos, situé sous la plaque de Nazca à proximité de la jonction triple des Galápagos.

Galapagos Islands background: The Galapagos islands are from volcanic origin and were created through a “hot spot” under the Nazca plate. Geologically speaking they are very young (70’000 to 3mio years).
Plateau sous marin

Elles sont aussi appelées archipel de Colón et sont situées à 965 kilomètres au large des côtes sud-américaines, à la latitude de l’équateur.
Composées de 19 îles principales d’origine volcanique, dont seulement 5 sont habitées, elles forment une province de l’Equateur depuis 1832. Elles accueillent le parc national des Galapagos et la réserve marine des Galapagos qui constituent un site du patrimoine mondial de l’Unesco.

The islands lay 965km west of the South American cost grouped around latitude “0”. There are 19 main islands of which 5 are inhabited. Since 1832 Galapagos belongs to Ecuador. 1959 all unpopulated areas were declared as National Park and 1978 Natural Humankind Heritage by  UNESCO. 1998 the Galapagos Marine Reserve was added, one of the world’s largest protected areas (133’000 square km).

De Quito, et après une courte escale à Guayaquil, nous atterrissons sur l’île de Baltra où notre guide Angélica nous attends.
Un bus nous amène au port et un dinghy nous embarque aussitôt pour nous amener sur « Tip Top III », notre yacht pour les huit jours à venir.

Notre parcours durant la croisière. Our Galápagos round trip:
Itinéraire

Le TIP TOP III, Our modest home for 8 days:
114

Pendant ces huit jours, nous allons déjeuner à 06h30 tous les matins et dès 07h30, passer de randonnées sur les îles à des séances de snorkling le long des falaises rocheuses.
Dès cet instant, les images qui suivent valent mieux que les mots pour exprimer ce que nous avons vu et ressenti tout au long de notre séjour dans cet univers magique.

D’abord ceux qui rampent et qui nagent. Our encounters on ground and water:
189

120 021 001 006 016 062 167 118 213 166 195

Ensuite, il y a ceux qui volent. And then those that fly.
D’une certaine façon, on peut l’inclure dans cette série ! in a way…
209

Pélican en rase mottes. Close encounter with a Pelicane:
038

Couple de frégates (mais qu’est ce qu’il me veut celui là !?). The famous Frigate birds: 
046

Maintenant, c’est une histoire de fou ! And now the Boobies:
Moi, j’ai les pattes rouges et un bec bleu. Joli non! First with red feet and blue beek:
095 096 106

Moi, j’ai les pattes bleues mais ils ont oublié de me faire le bec rouge !!! Then with lovel blue feet!
011

Moi, ils m’ont fait un masque !!! And the masked Booby
092

Moi j’suis encore en noir et blanc !!! a baby Booby:
102

Papa frégate et son petit. a baby Frigate bird:
131

Et d’autres encore ….. and more birds…137 136

Il y a même des pingouins aux Galápagos !!! and there are even Pinguins at the Equator!
210

Diverses images prises au cours des balades. and some other pictures taken duing our hikes:
085 171 181 174 071 054 053 051 048 040 222

Voilà, les Galápagos c’est déjà fini.
Nous reprenons l’avion et retournons à Quito où nous nous mettons en quête d’une Lodge dans la jungle pour y passer quelques jours.
C’est à Liana Lodge que nous décidons d’aller pour un séjour de 3 jours.
Elle est située le long de la rivière Arajuno, qui se jette dans le fleuve Napo qui lui-même est un affluent de l’Amazone.
Le seul moyen d’accès est la pirogue.
Less than 200km east of Quito starts the Rain Forest and this is where we are heading after our return from Galapagos. Liana Lodge lays next to the river Arajuno in the Napo river area and can only be reached by boat. We spend 3 days here with 2 Rain Forest hikes, a Quichua family and museum visit, a session on how to use a “Sarbacan”, we enjoy river tubing and survive a night excursion for insect spotting (not my favourite part…)
032

Nous passons trois jours dans une atmosphère de verdure intense et de nuits remplies de toutes sortes de bruits étranges, typiques de la jungle.
Liana Lodge, Liana Lodge:
 002

Nous avons droit à un guide Quechua (Ange) rien que pour nous et allons effectuer deux sorties par jour pendant lesquelles il va nous faire découvrir cet environnement et comment les communautés Quechua y vivent.
Passionnant !

Initiation au tir à la sarbacane sur un hibou en balza. It is actually easier than it looks to hit the “owl” with the dart: but going hunting with the Sarbacane is certainly another thing…
030

Notre guide Angel à la récupération des fléchettes. Our guide Angel recuperates the darts:
031

Préparation de la Chicha, boisson fermentée à base de manioc ou de maïs. Here the preparation of Chicha, a beverage made from fermented manioc or corn. Nothing like beer but pleasant and quite refreshing!
025

Plantation de cacao sur l’île Anaconda. Cocoa bean plantation on Anaconda island:
022

Nid de termites puis nid de guêpes rencontrés lors d’une balade. a huge termite nest and below a wasp nest:
043 020

Quelques images de ce qu’offre la nature de jour. and more of the faune and flore of the area:
035 049 004

Et aussi de nuit. and some night live:
057 068 078

Après ce séjour, nous reprenons la route pour un arrêt à Baños, charmante petit ville thermale de 20’000 habitants où nous passons deux jours.
Once back from the jungle, we make our way direction west to reach the coast. On our way we stop in Baños, a pleasant little town at the foot of volcano “Tungurahua” which again lays most of our 2 days stay and certainly during our hike to the “Mirador de Vulcano” in thick clouds.

La ville de Baños. Baños:
002

Prochaine étape, le lac Quilotoa (3850 m/m).
C’est un lac qui s’est formé au fond du cratère du volcan du même nom.
Bien-sûr, lorsque nous y arrivons, il pleuvine et les nuages arrivent à la hauteur du cratère.
Bon ! On voit quand même le lac, d’une belle couleur verdâtre.
Next stop on our way is the laguna Quilotoa, a vulcano crater lake at 3850m. We get to the crater late evening accompanied by slight drizzle and low hanging clouds.
008

Bonne surprise, comme nous y avons passé la nuit, le soleil nous accueille à notre réveil.
Nous en profitons pour descendre jusqu’au lac, qui se situe au fond du cratère.
Quelques coups d’œil qui valent les 300 mètres de montée abrupte pour remonter la pente.
To our big surprise the next day we wake up with bright sunshine and hike down early to the beautiful turquoise lake. The way back to the car provides our exercise of the day. Only 300m in hight, but sandy and steep slope (like walking up hill a huge dune, and this at close to 4000m height).

015

En quittant Quilotoa, comme notre route nous fait repasser par le pied du volcan Cotopaxi, nous décidons de monter jusqu’au campement de base pour y passer la nuit et espérer le prendre en photo dans son entier.
Since our route to the coast leads us past Cotopaxi one more time, we give it a second try. Upon our arrival at the Cotopaxi national park, we are able to see a little bit of the beautiful volcano cone and decide to stay the night and hope for a better view the next day.

Nous serons récompensés qu’à moitié lors de notre arrivée, le sommet étant couvert.023

Le lendemain matin, c’est un brouillard à couper au couteau qui nous accueille à notre réveil.
But it is definitely not meant to be:
024

Bon, ne perdons pas courage, allons au « musée du soleil », pour être certains de le retrouver.

Bonne idée, ça marche !

Le musée se trouve à quelques kilomètres après Quito, exactement sur la ligne de l’équateur.

Quelques démonstrations physiques rendent cette visite très intéressante.
La meilleure étant celle qui démontre le fait que lorsque l’on fait couler de l’eau d’un évier, il ne se forme pas de tourbillon si l’on est situé exactement sur la ligne de l’équateur.
Par contre, 3 mètres à côté, dans le sud, un tourbillon se forme dans le sens horaire et 3 mètres à côté, dans le nord, il se forme dans le sens antihoraire. L’expérience se renouvelle ainsi sans faillir à chaque groupe qui passe.
Disappointed we continue direction west where we reach soon the Equator (latitude « 0 ») and « el museo del sol ». The open air museum shows with some good demonstrations the change from north to south latitude and also the impact of Coriolis and Centrifugal forces on latitude 0.
E.g.: I am sure you have noticed that the water in the northern hemisphere spins down the drain with a clockwise twist. In the museum a sink is moved 2 meters from the northern side to the southern side of the equator line and the water now spins anti clockwise while running down the drain. Moved over the equator line it flows streight down without a twist. Quite impressing that 2 meters already show this effect so clearly!

Mindo, sur la route qui va nous mener à la côte, cette petite ville a la réputation d’être le meilleur endroit d’Equateur pour y voir évoluer toutes sortes d’oiseaux exotiques.
Julia, ornithologue, nous servira de guide pour une matinée.
Partis dès l’aurore, elle nous mènera à travers la jungle pour nous faire découvrir sa passion.
Nous sommes impressionnés par son acuité visuelle qui souvent nous fait découvrir un oiseau que nous n’aurions même pas vu à la jumelle.
Elle ajuste ensuite son télescope qui nous donne une vision détaillée de l’oiseau et qui nous permet même de le prendre en photo.

Last stop before arriving at the coast is Mindo.
Nestled between hills in the middle of the lush cloud forest lays the small village Mindo, which is known to be one of the best locations for bird watching. We stay in a lovely hotel where you can watch beautiful birds all day round ( e.g. Tuscans and colibris) but we also take a tour with the well experience guide Julia. Together we take off at sunrise and thanks to her eagle eyes we are able to spot many colorful beauties.

046 051 032

Ce toucan là était assez près pour ne pas avoir besoin du télescope. No need for a telescope with this one:
002

Nous nous dirigeons maintenant vers la côte équatorienne et décidons de mettre le cap au sud.
Les visites des pays traversés nous prennent plus de temps que prévu et comme nous voulons être à mi-octobre à Asunción au Paraguay, il est temps de cesser notre progression vers le nord.
Dommage pour la Colombie que nous n’aurons malheureusement pas le bonheur de voir.

Upon arrival at Ecuadors coast we decide to turn back direction South. Our original plan was to continue north through Columbia, and then turn South via Venezuela and Brazil. However, road conditions make us to progress slower than we thought and distances in South America are so big that we prefer to make less kilometers and take more time for visiting. Our plan is now to drive down the Peruvian cost (ca 3000km!) then visit friends in Paraguay, continue with Chile and then Patagonia in Dec, Jan and Feb.

Nous descendons ainsi par petites étapes jusqu’à Puerto Lopez où nous réjouissons d’arriver pour aller voir les baleines au large.

Petit village de pêcheurs. Still a lot hands on tradidtional fishing allong the coast:
052

Il me semble qu’il y a quelque chose qui me gratte ! How do I get rid of the itching behind my ear?
055 054

Dans cet endroit là (Punta Prieta), on doit avouer que l’on y aurait bien passé une semaine.
Punta Prieta, one of our favourits along the coast:
 034 040 029

Nous voici arrivés à Puerto Lopez.
Dès notre arrivée, nous organisons notre sortie baleines à bosses.
La chance nous sourit elle sont là !
In Puerto Lopez we join a wale watching trip. Aound 750 humpback wales spend the southern hemisphere winter along Ecuadors coast to giving birth and for mating. Since we are right in the good season, we are able to see a group of 4: 
072 081 098 102

Nous terminons avec une image de notre campement duquel nous envoyons cet article.
C’est pas mal non ?! ça s’appelle Islamar à Salango, un peu au sud de Puerto Lopez.
Last picture comes from Salango from where we are sending this up-date. And maybe we will stay a few more days before taking off direction Peru…
059

Voilà pour cette fois !
Nous allons maintenant poursuivre par la côte péruvienne d’abord, puis la côte chilienne.
Ce sera le sujet de notre prochain article.
En attendant, nous vous transmettons toute notre amitié.
For the next up-date we will be a good bit further South. Somewhere around South of Chile or Paraguay! 
Milke

DE CUSCO A LA FRONTIERE EQUATORIENNE

DE CUSCO A L’EQUATEUR From CUSCO to ECUADOR

Dans ce nouvel article, nous vous faisons découvrir d’abord la route qui mène de Cusco à Huaras en longeant les Andes péruviennes.
Nous choisissons cette route pour y découvrir les villages andins et la nature montagneuse de cette partie du Pays.
Nous découvrons ensuite depuis Huaraz, le domaine de la Cordillera Blanca, paradis des randonneurs du monde entier.
Longue de 180 km, on y trouve 663 glaciers, 269 lacs et 41 rivières et dont le plus haut sommet des tropiques, le Huascaran qui culmine à 6768 mètres.
Nous continuons ensuite notre route jusqu’à la frontière Equatorienne.

In this episode, you will read how we make our way from Cusco through Peru’s Andes to get to Huaraz (950km north east), and then explore Peru’s hiking paradise the Cordillera Blanca, a mountain range of 180km length with 663 glaciers, 269 lakes, 41 rivers and the highest mountain in the tropics: the Huascaran with 6768m (no we did not try to climb it, but it is very beautiful from below too. We then make our way through the north of Peru to get to Ecuador.

Itinéraire de Cusco à la frontière EquatorienneOur route from Cusco to Ecuadors border (~2000km)
Cusco à Equateur 2

Cusco à Equateur 1

Au départ de Cusco, nous prenons la direction d’Abancay.
Nous effectuons un parcours de montagnes russes, la route passant par des cols de plus de 4000 mètres et descendant chaque fois aux alentours de 2500. Mauvaise synchronisation aujourd’hui, puisque au lieu de dormir au chaud à 2500 mètres, la nuit nous surprend presque au sommet d’un col à 3900 mètres.
La vue y est magnifique. Il y fait juste un peu frais avec un zéro degré au petit matin.

To get from Cusco to the Cordillera Blanca (950km north east), rather than take the quicker route along the pacific, we decide to drive through the Andes. We know it will be longer, since the conditions of the roads are not good (almost all dirt road) and vey winding with passes of over 4000m and valleys at around 2000m. But it will allow us to discover the beauty of the region as well as the Andean population and several cities that played an important role in Peru’s history.
Just for comparison, the “Route des Grandes Alpes” from Lake Geneva to Marseille right through the Alps is around 650km long, the road is fully paves and the highest point is just above 3000m if I remember rightly…

July 9 (day 96 of our travel) we take off direction north-east from Cusco to Abancay and start climbing up and down across  the mountains. With the difficult road conditions (steep, very exposed and winding) and crazy track drivers, we don’t drive in the dark which leads us to spend the first night right at a pass of 3900m with beautiful views, and temperature around 0° in the morning… 

Vue de notre chambre à coucher au petit matin. Breakfast at 6:00am at 3900m:
008

Depuis le mirador. Our personal view point:009

Partis tôt de notre campement d’altitude, nous sommes très vite arrêtés par un chantier sur la route d’Ayacucho. La route s’est maintenant transformée en piste et surtout en une zone de travaux de plus de 200km. Nous découvrons qu’il est seulement possible de passer entre midi et 13h30. Il est 09h30 lorsque nous arrivons sur la première barrière.
Il ne nous reste plus qu’à nous installer confortablement dans l’Azalaï en attendant de pouvoir continuer la route.
L’après-midi, nous continuons les montagnes russes avec des cols à plus de 4000 mètres et à nouveau, nous sommes à 3800 mètres lorsque vient le moment de s’arrêter.

The next morning we start early to make headway, but are soon stopped by an important road construction of 200km length that allows traffic only to pass between 12:00 and 13:30. It is 9:30 in the morning…
Fortunately we are well equipped, pull out our books and install ourselves comfortably for the next hours. We continue our road in the afternoon and again are at a pass of 3800m just before nightfall…

La plaine au début de la montée d’un col. Nous sommes à 2500 m. d’altitude. Andean View from 2500m:
015

La même plaine depuis le col à 4400 mètres. Many hours later the same view from 4400m.
021

Les jours se suivent et se ressemblent !
Après avoir parcouru quelques kilomètres et avoir franchi le col que nous avions commencé hier, un nouveau chantier nous arrête.
Cette fois, il est 10 heures quand nous arrivons devant la route barrée et il va falloir attendre à nouveau jusqu’à midi pour pouvoir continuer et enfin peut être atteindre Ayacucho.

Petite pause pique-nique en cours de route. Lunch break:
Lago Conococha 3

A quatre heures, il reste 30km à effectuer. On se dit qu’il n’y pas de problème pour y arriver de jour. Eh bien, c’est sans compter les nombreuses « Gibas » (bosses) ralentisseurs de trafic qui parsèment la route et devant lesquelles nous devons quasi nous arrêter à chaque fois.
Une autre surprise nous attend à 10km du but encore sous la forme d’un chantier qui bloque une fois de plus la route. Après une heure d’attente, nous pouvons finalement passer.
La nuit est tombée !
Nous finissons le parcours et entrons enfin dans Ayacucho.
La circulation y est déjà difficile de jour mais de nuit, il faut être courageux et très vigilant.
Pour finir cette journée en beauté, les coordonnées que nous avons pour un hostal avec parking qui accepte les camping-cars ne correspondent à rien.
Nous finissons par nous rabattre sur le guide Footprint et choisissons de passer la nuit à l’hôtel avec l’Azalaï devant notre porte.
Il nous aura fallu 3 jours pour parcourir 550km.

The next day, same scenario, this time we are stopped by a road construction at 10:00 in the morning. We continue a good bit during lunch break opening of the blockage, but are not able to make it through the whole length of the constriction. So we try to make it to Ayacucho, our next destination, via an alternative road (more a path than a road, average speed < 15km/h, but beautiful with great views!). We get back to the main road at 4:00 pm and the remaining 30km should be easily done in 1hr and we will get into town with daylight. Not quite…  with a new road construction and a very bumpy detour we get into town around 19:00 (we are close to the equator and night fall is around 18:00). Driving in a busy town in Peru is an experience and at night even more so (not sure if any rules apply here at all…) and we finally find a hotel with an appropriate parking for the Azalai at 20:00. We are exhausted and finish the day appropriately with an excellent Pisco Sour!
So far it took us 3 full days to progress 550km… but hey, this is Latin America. The country is beautiful, the people are very friendly and for the rest it is better not to be in a hurry
J

The next days continue in similar style from Ayacucho to Huancayo and Huanta with changing road condition, beautiful scenery and regular road constructions.
Now more and more used to the “Latino way” and Andean road conditions (after the rainy season almost all Aden roads are interrupted by mud and rock slides and repair works go on through all the dry season…), we profit from the stops to chat with the cars in front and behind and ask track drivers for the conditions of the road ahead and snack from little stands that appear miraculously next to every forced stop we experience.

With this, we get into Huaraz and the Cordillera Blanca after 8 full days and are looking forward to change from driving to a little bit of hiking.

Petite visite d’Ayacucho le matin avec passage au marché et à un incontournable bar à jus de fruits.
Image du marché. Typical marked in Ayacucho: Carhuaz

Nous partons à midi en direction de Huancayo.
Le début du trajet s’effectue sur une route goudronnée mais depuis Huanta, nous avons droit à une piste très tourmentée.

Route principale Ayacucho – Huancayo (au début). Main road from Ayacucho to Huancayo:
032

Cela va s’améliorer au bout d’une dizaine de km pour devenir ce qu’ils appellent du ripio. On y roule à 25km/h de moyenne.
30km plus tard, à notre grande satisfaction, c’est une magnifique mais très étroite route goudronnée qui serpente tout au long du Rio Mantaro qui nous permet d’avancer correctement.

Route principale Ayacucho – Huancayo (à la fin). Much improved later on!:
042

Dans les villes et villages, le tuc-tuc y est roi. In most of the little towns the “mini Taxi” is the main transportation option:
029

Un inévitable chantier nous arrête à 16h30 et nous bloque jusqu’à 17h30.
Nous en profitons pour sympathiser avec les occupants de la voiture suivante, ce qui nous occupe bien pendant cette heure d’attente et nous permet de pratiquer notre espagnol.
Nous trouvons finalement un endroit au bord de la rivière pour y passer la nuit.

Le lendemain, nous atteignons Huancayo en milieu de journée.
Le village est en fête. Local festival in Huancayo:
Union 3 Union 4

C’est maintenant en direction de Huanuco, et  toujours en choisissant la route qui passe par le centre du Pérou que nous nous dirigeons.

Passage d’un col. Mountain pass at almost 5000m:
Abra Yanashalta 4720m 2

En route vers le suivant. And already on our way to the next one:Huanuco - Union 2

La couronne Inca nous attend au sommet. Where the maountain top represents an Ica crown:
Corona del Inca

La route monte ensuite sur un haut plateau qui se trouve à une altitude de 4200 mètres. Peu après le village de Junin, nous découvrons le lac Chinchaycocha qui se trouve être la plus grand lac entièrement péruvien. C’est aussi une réserve naturelle qui est un lieu de passage des oiseaux migrateurs.
Nous décidons de nous y arrêter pour passer la nuit, seuls au monde car cet endroit n’est absolument pas touristique. De plus, il se trouve aussi à 4200 mètres d’altitude, ce qui, comme nous sommes au milieu de l’hiver, nous promet une nuit plutôt fraiche.

Le lac Chinchaycocha.  lake Chinchaycocha, a nature reserve for birds located in the worlds largest high altitude plane (4200m).
Lago de Chinchaycocha

L’ibis noir se sèche les ailes avant son prochain plongeon. One of the many Black Ibises:
048

Le 17 juillet, 105ème jour de notre voyage, nous atteignons Huaraz.
Itinéraire autour de Huaraz. Our trip through the Cordillera Blanca, starting from Huaraz:
Huaraz 1

Dès notre arrivée, nous organisons notre première randonnée dans la Cordillera Blanca.
Monter à la Laguna 69.
Il nous faut 3h30 de route dont 1h40 de piste avant d’atteindre le lieu de départ de la rando.
Après 2h45 de marche et 700 mètres de dénivelé, nous atteignons la lagune qui se trouve à 4600 mètre d’altitude, directement au pied d’un glacier. Spectaculaire !

In Huraz, our first hike leads us to Laguna 69. We climb 700m to get to the glacier lake at 4600m. Doesn’t sound much but it takes us 2h45 and we need the full volume of our lungs to provide sufficient oxygen for our body.

La laguna 69
Laguna 69 d Laguna 69 i

Le lendemain, c’est sur la Laguna Rajucolta que nous jetons notre dévolu.
5km après Huaraz, nous empruntons une piste sur une quinzaine de kilomètres avant d’entamer notre marche vers la lagune.
Nous l’atteignons après un peu plus de 8km de marche et 300 mètres de dénivelé.
Elle se trouve directement au pied du glacier du Huantsan à 4300 mètres alors que son sommet culmine à 6395 mètres.

The next hike to Laguna Rajucolta is easy but equally beautiful. 16km round trip with only 300m altitude increase to a glacier and lake at 4300m.

Sur le chemin de la lagune. On our way up:
Laguna Rajocolta

Image traditionnelle. Typical scenery:
Laguna Rajocolta 9

Le glacier et sa lagune. Laguna Rajucolta and glacier:
Laguna Rajocolta 4

Après ces deux journées, nous nous octroyons un jour de repos à Huaraz avant d’entamer un tour de la Cordillera Blanca.
Mais non! pas à pied mais avec l’Azalaï bien sûr.

After several days in the area of Huaraz, we take off for a tour through the Cordillera Blanca to visit the Chavin fortress temple, one of the most important the pre-Inca ruins, and also discover more of the spectacular views of the area.

Passage par Chavin.
Le village de Chavín de Huantar, niché à 3500 m d’altitude,  fut un grand centre religieux qui a donné son nom à une importante civilisation précolombienne : la culture de Chavín, qui associe au culte du jaguar les représentations du serpent et de l’oiseau de proie, se situe approximativement entre 1300 et 300 avant J.-C.

The Chavin temple was built around 800BC and is the only remaining large structure of this important pre-Inca culture. The visit of the temple and the related museum turn out to be excellent. Even though the site is almost 3000 years old it’s unique underground tunnels, many ceramics, carved stone heads and stone carvings in relief of symbolic figures are very well maintained. They represent a gruesome mixture of animals and human attributes. The most famous piece is the Lanzon dagger shaped stone monolith that is still inside one of the temple tunnels!

In addition, the head of the museum Marcela Olivas Weston has visited Switzerland several times and also organised the latest Chavin expositon in Zürich and we have the pleasure to receive a personalised tour of the beautiful museum in French!

Le temple de Chavin. Chavin fortress temple:Chavin de Huantar

Tête-clou, en pierre sculptée, représentant des visages d’apparence humaine combinée avec des traits de félin, de serpent ou de rapace. Stone carved head with a mixture of animal and human features:
Chavin de Huantar 8

Le sous-sol du temple avec ses nombreux labyrinthes. One of the many tunnels below the temple:
Chavin de Huantar 6

Le totem sacré “Lanzón”. The Lanzón stone monolith, still inside one of the temple tunnels:
Chavin de Huantar 5

Détail de l’obélisque Tello. Carvings in the Tello Obelisco:
Chavin de Huantar 11

L’histoire de cette culture s’avère très intéressante et nous décidons d’aller visiter le « Musée national de Chavin » ou l’on trouve les plus belles pièces (pierres et céramiques) trouvée sur le site.
C’est sous la direction de l’archéologue Marcela Olivas Weston, spécialiste de cette époque que nous avons la chance d’effectuer la visite.

C’est au bord de la « Laguna Puruhay » que nous terminons la journée.
Nous nous plaisons beaucoup à cet endroit et décidons de rester un jour de plus.
We spend the next two days at Laguna Puruhay, a beautiful place also for hiking, where, if it was for me, we would have stayed a week. 

La Laguna Puruhay. View from a beatiful hike around the laguna Puruhay:
L Purhuay 16

La même au petit matin, vue depuis l’Azalaï. Early moring light on the laguna:
L Purhuay 3

Notre campement. Our camp at the laguna (3500m):
L Purhuay 2
Nous reprenons la route pour effectuer la fin de notre boucle autour de la Cordillera Blanca qui nous ramène près de Huaraz.

Fabrication de briques en terre (adobe) près de Chacas. Adobe brick production in Chacas: This is still today the main building material in the Andes. It is made from mud and straw and it is surprisingly solid and resistant:
Adobe

Il va falloir pour cela passer un col, le Punta Olimpica à 4890m d’altitude.
Au début, c’est une magnifique route goudronnée qui nous y emmène gentiment.
Cependant, dès 4000m, c’est une piste très caillouteuse et abrupte qui nous amène au col qui se faufile entre deux glaciers. C’est assez impressionnant.
Même scénario de l’autre côté pour la descente.
C’est à Carhuaz 2650m que se termine notre journée.

To close the loop back to Huaraz, our route leads us over the Punta Olimpica pass at 4890m. At the top of the pass the road cuts through the mountain ridge very close to several glaciers. The “road” itself is much steeper and narrower than we had imagined and is built one lane only with no safety margin at the edge (let alone any side barrier). But our Azalai and Michel are reliable as ever and drive safely through this for me rather frightening part of our journey…

La montée du col. The last climb to the top of the pass at 4890m . As usual, the picture does not look half as steap as reality!
L. Cancaraca 4

Le passage du col. The very top:
Punta Olimpica 7

La descente du col. The way down: (again the upper part is not paved and significantly steeper…)
Punta Olimpica 13

A partir d’aujourd’hui, 25 juillet, nous décidons de quitter la route qui passe par les Andes et de passer par la côte pour monter en Equateur. Décision motivée par le fait que le premier tronçon de piste qui va à Cajamarca n’est pas praticable, car il n’a pas été entretenu depuis les dernières pluies.

After This tour, we decide to speed up our way to Equador and cross over the Cordillera Negra to the faster costal road. Instead of 10 more days on winding mountain roads we will be at the border within 3 days.
On the way to the coast the change in scenery and climate is massive. From relatively green Mountain vegetation and temperate to cold climate we now drive through very dry rugged mountains, desert dunes and along sandy beaches, interrupted by oasis like plantations of Mangos and Asparagus (now we know where the Asparagus comes from that gets into CH in January!). Temperatures here are hot during the day and mild during the night.

De Huaraz, nous passons la Cordillera Negra par un col à 4100m avant de descendre sur Casma qui se trouve au bord de l’Océan Pacifique.
Une dizaine de kilomètres en direction du nord et nous nous trouvons à Tortugas, petit village de vacances en bord de mer.
Nous sommes en pleine saison morte et le village est à 95% abandonné. Seul quelques pêcheurs s’activent dans leurs barques.
Nous trouvons toutefois un restaurant ouvert dont la tenancière se met aux fourneaux pour nous concocter une tortilla aux gambas et un rizotto aux fruits de mer.
Nous sommes ses seuls clients du jour et nous mangeons de bon appétit sur la jolie terrasse du restaurant en front de mer.
L’Azalaï est parqué juste devant et un sommeil bercé par la bruit du ressac nous attend.

We spend the first night very pleasantly directly at the beach in Tortugas, a little holiday village right in the middle of the low season. People are very friendly and relaxed. We dine with view on the Pacific on the veranda of a little fish restaurant where we are the only guests for the day. Tortilla with gambas for me and Sea Food Rizotto for Michel. What a change!

Les barques en attente des pêcheurs. Fisher boats at Tortuga Bay:
009

Celle-ci est occupée par la concurrence. Ideal to dry Cormoran wings:
(looks a little like Mayank and his RELT 😉 don’t you agree?)010

Ah! Voilà les vrais qui arrivent. But not for long:
007

Sous le regard placide des pélicans.008

De là, nous passons ensuite par Chimbote, Trujillo, Piura et Sullana avant de passer la frontière avec l’Equateur le 28 juillet à La Tina/Macara.

From there we drive two more days direction north along the coast via Chimbote, Trujillo, Piura and Sullana. We enter Ecuador on July 28 at the border of Tina/Macara and continue direction Vilcabamba and the national park Podocarpus.

Notre passage ayant été annoncé aux autorités, ils ont sorti le grand jeu !!!
We get to the border the day of Peru’s national Holiday for its independants from Spain. Due to the celebrations at the border we have to wait 2 hours (again…): 

014
Notre visite de l’Equateur va commencer par un petit village du nom de Vilcabamba, près de Loja.
Ceci toutefois fera partie de l’histoire de notre prochain article.

Passez un bel été bien chaud en attendant.
Et surtout une belle fête nationale.
We hope you all enjoy the finally hot summer in Europe!
And Happy Suisse National Holiday for the Suisse and those that live in Switzerland!

009

Amitiés à toutes et tous de Milke.

More about Ecuador next time!
Milke

De LA PAZ à CUSCO

DE LA PAZ A CUSCO

Bienvenue dans ce nouvel article qui au départ de « La Paz » vous fait passer par  le célèbre
« Lac Titicaca ». Nous quittons  la Bolivie après six semaines de visite. Nous entrons maintenant au Pérou pour y voir les îles flottantes « Los Uros » à Puno, toujours au bord du lac Titicaca.
Ensuite c’est la région de « Cusco » qui va nous intéresser et bien sûr l’endroit le plus visité de toute l’Amérique du Sud qui se trouve être le célèbre site du « Machu Picchu.

Bonne lecture !

Welcome to this new episode of our travel, which will lead us from La Paz to the famous Titicaca Lake, where we will cross the border to Peru and leave Bolivia after 6 great weeks, and further to the Inca capital Cusco, the “Valle Sacrado” and the mysterious site of Machu Picchu (the most visited site of all South America!).

Itinéraire suivi.
De La Paz à Cusco

Avant de quitter La Paz, nous passons à la « Vallede la Luna ».
La Vallée de laLune tire son nom de l’érosionde la partie supérieure d’une montagne.
Le sol,composé d’argile, est de nature fragile, et au cours des siècles, les éléments
ont sculpté une œuvre d’art, semblable à un désert de stalagmites.

We leave La Paz on June 24 and visit the « Valle de la Luna » on the way out. Erosion together with a very fragile ground has created a surprising landscape of pointy little hills.
009 006

Après cette halte, nous nous mettons en route avec pour but d’aller visiter un des principaux sites archéologiques actuels de la civilisation de Tiwanaku (Pré-Inca 100 – 1000 après JC) qui est la Cité du Soleil.
Le paysage est dominé par Akapana, pyramide en gradins à sept niveaux au plan général évoquant la croix des Andes et la fameuse “Porte du Soleil”, considérée par certaines recherches comme un repère astronomique du fait de son alignement avec le soleil au solstice d’été.

Thereafter, we take off direction south of “Lago Titicaca”, where we visit the ruins of the “Ciudad del Sol”, one of the main archeological sites of the pre-Inka Tiwanaku civilisation (100 – 1000 after Christ). Main remainders of the site are the large Akapana pyramid that originally was built in 7 enormous levels, the “Puerta del Sol” which by expert is considered as an astronomic reference due to its alignment with the summer solstice and El Fraile (see picture below).

Puerta del Sol.
019El Fraile. Le moine. The Monck:
017

Cela fait maintenant un bon mois que nous nous baladons entre 3600 et 5000 mètres et il nous prend soudain l’envie de voir un peu de verdure.
Comme Sorata n’est pas loin et qu’elle se trouve à 2300 mètres d’altitude, nous décidons d’aller y passer quelques jours.
Quel bienfait ! Nous y retrouvons une végétation luxuriante et des températures très agréables.
On y retrouve aussi les moustiques qui nous avaient abandonnés dans les hauteurs.

We travel by now more than a month between 3600 and 5000 meters above see level, and although nature is beautiful here and we have sunny weather almost every day, we are missing a bit of green colour and some trees. Remember, we are in winter here, so everything is more in brown and yellow, and trees are rare here above 3500m. So we decide to look for a spot where we can decent into the more tropical Bolivian climate. In fact, La Paz is not so far away from the tropical forest and some of the most beautiful and biodiverse reserves. But unusual rain falls during the dry season have turned the dirt roads into deep mud roads and we had to cancel the visit to the Madidi reserve. So alternatively, we decide to spend a couple of days in Sorata, a little colonial town only a few hours away from Lake Titicaca, but at pleasant 2300m and subtropical climate and vegetation.

En pleine verdure. In the green:
039

C’est aussi le point de départ pour la montagne “IIlampu”. Sorata lays at the feet of the Cordillera Real with the Illampu at 6323:
029

Après trois jours de mise au vert, nous reprenons de la hauteur et nous nous rendons à Copacabana au bord du lac Titicaca (3800m).
Pour y accéder, nous devons traverser une partie du lac en barge, car aucun pont n’a été construit à ce jour. Les passeurs s’opposant très fortement à sa construction.
On les comprends, car c’est très lucratif.

After 3 days of ”holidays” in the warmth, we climb back to Lake Titicaca (3800), this time to Copacabana from where we will visit the “Isla del Sol”. On the way there we have to cross the narrowest part of the lake. Due to the resistance of the local people (bloqueos…) the building of a bridge has so far been avoided and we have to use one of the small “ferries” to cross the lake. The “ferries” are made from wood and, at least to me, don’t look very trust worthy. During the crossing the boat and the Azalai start to sway dangerously and I wonder how many cars and ferries have capsized already and are now hidden beneath the water in the middle of the lake, and this at 9°C water temeprature…

L’Azalaï au chargement. Faut bien viser car il n’y a pas de planches au milieu.
058

Les bus n’ont pas d’autre solution non plus. But some how even busses make the trip…
055

En route vers Copacabana. On the way to Copacabana:
059

Le lac Titicaca est le lac navigable le plus haut du monde (3812m). Sa longueur est de 165 km et sa largeur de 60 km.
Il ne fait pas très bon s’y baigner car sa température moyenne est de 09°C.

En arrivant à Copacabana, nous longeons le bord du lac et soudain, nous voyons un Azalaï arrêté pas très loin devant nous.
Il porte des plaques Bernoises mais c’est un couple dont lui est Anglais (James) et elle Française (Christine) qui voyagent en Amérique du Sud depuis un an.
Ils nous signalent qu’un peu plus loin, un autre véhicule Suisse est aussi présent.
Après nous être approchés d’eux, nous reconnaissons Hans et Doris, les Zurichois.
Nous passons la nuit ensemble, au bord de l’eau.
Je croyais qu’il n’y avait que les Allemands que l’on retrouvait partout !

On the Beach of Copacabana, we meet another couple with an identical car (Christine and James)! and a couple from Zürich we had already met twice during our trip (Doris and Hans)! And this way, 3 Swiss cars in a row spend the night together with a beautiful view on the lake.
PS: In case you wondered, Copacabana in Brazil was named after a Madonna that was transferred from here.
PPS: Lake Titicaca is the reminder of a much bigger lake that dried partly thousands of years ago. But the remaining plane with fertile soil is still clearly visible and serves the locals for agriculture. The lake itself is the highest navigable lake on earth (3812m) and is still really big: 165km long, 60km wide, 9°C average Temp. (Lake Geneva is 73km long and max 14km wide).

Les trois Suisses alignés. 3 Swiss far from home:
062

Une rue de Copacabana.065

Le lendemain matin,  visite de l’Isla del Sol.
Un bateau nous amène au nord de l’île et nous parcourons le chemin de la crête, qui nous amène au sud après 12 km de marche. Le paysage y est magnifique.

The next day we visit the ”Isla del Sol”, which is said to be the origin of the Inka empire. We take a boat across to the island and walk along its 12km ridge, visit the religious Inka sites and enjoy the breath taking views over the lake and the glacier covered mountains in the West of the lake (Cordillera Real with Lliampu and Ancohuma both largely over 6000m).

Vue de la crête. View from the island ridge.
075

Nous passons encore une nuit à Copacabana, au bord de l’eau et le lendemain, 21 juin 2013, nous quittons la Bolivie et entrons au Pérou.
C’est à Puno que nous nous arrêtons car c’est là qu’un peuple a décidé de vivre sur des îles flottantes.
« Los Uros » est un groupement d’une soixantaine d’îles d’une surface de 200 à 500 m2 qui se répartissent de part et d’autre d’un chenal qui se trouve être une rivière se jetant dans le lac.
La raison de cet emplacement est dû au fait que le lac est légèrement salé (1%) alors que la rivière est source d’eau douce pour les insulaires.
La pêche et le tourisme sont leurs principaux revenus.

The next day we cross the border to Peru and drive to Puno on the West side of the lake from where we visit “Los Uros”, the floating islands and its people. The Islands are entirely made from reed roots and stalks that grow in the lake and  each of them hosts up to 5 families. Originally the tribe built these islands to be safe from attacks from other tribes. But today they live on them mainly for fishing and tourism.

Accueil lors de notre arrivée.
090 092 096 101
086

Dès notre retour à l’Azalaï, nous prenons la route pour avancer en direction de notre prochaine destination : Cusco.
Nous faisons halte pour la nuit à « Aguas Calientes » (encore un).
A notre descente du véhicule, nous découvrons que devant l’entrée des bains thermaux, un petit marché est installé. On y trouve tout l’artisanat Péruvien mais aussi une rangée de fours rudimentaires dans lesquels se cuisent des truites du lac.
Notre estomac, attiré par l’idée d’un bon repas nous suggère de ne pas hésiter à faire l’acquisition de deux assiettes garnies d’une belle truite et d’une portion de riz. Délicieux !

Back on the road, we head direction Cusco. On the way we spent the night at “Aguas Calientes”. Another hot spring, I know. But we can simply not resist the idea to take a hot bath at sunrise with temperatures around 0°C!
For dinner we enjoy a trout baked in a handmade clay oven. Delicious!

002

Après un bain matinal dans une eau à 40°C, nous continuons notre route vers Cusco.003


Cusco (3400 m)
 était la capitale des Incas. Les Espagnols ont détruit tous les bâtiments de l’époque pour reconstruire les leurs sur les fondations Incas.
Cusco (3400m), the old Inca capital, was destroyed and rebuilt on the ruins in colonial style by the Spanish in the 16th Century. It is a beautiful city with old cobblestone roads, impressive churches and colonial buildings. There are also many cosy plazas, coffees and restaurants and we enjoy strolling through the different quarters, visit fruit&Veggie markets and stop for a museum, food or simply a coffee. Very relaxing! We almost feel like “normal” holidays 🙂.

018

L’Inca Pachacutec.
Doté d’un grand talent militaire, Pachacutec initia l’expansion fulgurante du grand empire inca. Il réunit en un seul État la plupart des royaumes des Andes.
019

Vue de la Plaza de Armas. View from the main square: Plaza de Armas:
029

Nous avons la chance d’y arriver la veille de de « L’Inti Raymi », la fête du soleil.
Nous assistons au spectacle depuis une colline environnante et avons droit à un festival de couleurs.
We are Lucky to arrive in Cusco just in time to see the “Inti Raymi” celebration (celebration of the sun in midwinter):
010 014

Après trois jours à Cusco pendant lesquels nous planifions la manière dont nous allons accéder au « Machu Picchu » en évitant un maximum le flux touristique, nous démarrons notre périple.

Nous allons faire une boucle qui nous fait d’abord passer par un premier site Inca du nom de « Pisac ».
Le site archéologique inca de Písac est l’un des plus importants de la Vallée sacrée. Le versant de la colline est strié de terrasses agricoles construites par les Incas et toujours utilisées. On peut très bien se rendre compte ici comment les incas ont réussi à mettre en culture les pentes abruptes des montagnes.

After 3 pleasant days in Cusco, we depart direction Machu Picchu. We have chosen an alternative road to avoid masses of tourists that access the site from Cusco via the train (we are in the high season). Unfortunately we cannot walk the 4 days Inca trail (the trail is now restricted to 200 people a day and reservations need to be made 6 Months ahead!), but the solution we found works out great for us. It allows us to first visit the “Valle Sagrado” and its impressive archaeological sites, then drive over a beautiful mountain pass at 4300m and then access the Machu Picchu village (called again Aguas Callientes…) and the site via a 12km hike. The landscape along the road is again fantastic and we stop over in remote and amazing places. The whole tour takes us 6 days and we enjoy all of it!

Terrasses de Pisac. Picsa an important Inca site in the Valle Sagrado:
022

Nous suivons ensuite la vallée sacrée jusqu’à « Ollantaytambo » (2850m).

Cette forteresse inca dont le nom signifie l’auberge d’Ollantay, du nom d’un
guerrier, fut le siège de combats acharnés entre Incas et Espagnols.
Ollantaytambo (2850m), and important Inca forteress at the end of the Valle Sagrado, and also a lovely little village with a mixture of Inca and colonial style houses, roads and plaza:
035
072

De là, nous allons à Santa Theresa en passant un col à 4350 mètres avant de redescendre à 1200 mètres.
Accueillis par Gian Marco, propriétaire de « Cola de Mono », nous acceptons avec grand plaisir son offre de profiter de son jacuzzi à vapeur. Hot tub at the campsite in St Theresa (1200m). Heated with two wood fired ovens that are placed right into the tub!
010

Nous nous rapprochons gentiment d’Aguas Calientes, village de destination de milliers de touristes qui veulent visiter Machu Picchu.
De Santa Theresa, une piste nous amène à Hidroelectrica, où nous devons laisser l’Azalaï.
De là, en un peu plus de 2 heures de marche, nous rejoignons enfin Aguas Calientes.

Nous passons l’après-midi à acheter les billets nécessaires pour accéder à la cité de Machu Picchu et aussi à la montagne du même nom.
Le lendemain matin, réveil à 4h30 afin de prendre le premier bus pour Machu Picchu qui part à 5h30. Lorsque nous arrivons à la station de bus, à 05h20, il y a déjà une file d’attente de 200 mètres.
Nous prenons finalement le 10ème bus, qui part un quart d’heure plus tard.

Afin de profiter un maximum de la visite, nous prenons un guide qui nous raconte en détails l’histoire de ce site.
Machu Picchu
 (du quecha machu, vieille, et picchu, montagne) est une ancienne cité inca du XVème siècle, perchée sur un promontoire rocheux qui unit les monts Machu Picchu et Huayna Picchu (Jeune montagne).

Machu Picchu et Huayna Picchu dans le fond. The classical view on the Machu Picchu site:
041

Après la visite de la cité, comme il est encore tôt, nous décidons de gravir les 600 mètres de dénivelé qui nous séparent du sommet de la montagne « Machu Picchu ». Pour y accéder, les Incas ont construit un escalier de pierre plutôt raide. Nous n’avons pas compté les marches mais il doit bien y en avoir 2500. Epuisant !
To have the best view on the site and surounding, we  climb the 600m to the top of the Machu Picchu mountain. All with old and very steep Inca stairs!
054

Ouf ! Enfin le sommet. The top of the Machu Picchu mountain:
057

Vue de Machu Picchu du sommet de la montagne. View from the top:
059

De retour à Aguas Calientes, nous nous rendons à la gare dans l’idée de prendre le train de 13h30 qui va à Hidroelectrica. Mauvaise nouvelle, il n’y a plus de place.
Nous effectuons par conséquent les 12 km du retour à pied.
Après la montée à la Montana, ça fait une belle journée de marche.

Après une nouvelle nuit à Santa Theresa,  nous reprenons la route de Cusco et visitons au passage le site Inca de « Moray ».
Moray est un ancien centre de recherche agricole inca. La position des terrasses crée toute une série de microclimats .La température est plus élevée au centre mais diminue ensuite en fonction de la distance de chaque terrasse. Cela permet de simuler une vingtaine de microclimats différents.
On the way back to Cusco we visit Moray, an area where the Incas bread and tested Maize, Quinoha, Amarant and Cocoa seeds at different climate zones. Each of the rings  shown below is said to represent adifferent climate zone from the former Inka empire.
007

Petit arrêt ensuite à « Las Salineras » The Salt flats close to Cusco were created by the Incas and are feed by a naturally salty river. They still represent an important source of salt for the whole area.
014

Quelques 2000 petits puits furent construits depuis la naissance de la civilisation inca et servait comme moyen d’échange économique. Aujourd’hui, leur exploitation continue par les locaux.
Ces mines de sel indiquent que la montagne a des ressources intérieures de sel puisqu’elles s’apparentent comme des gisements d’eau salée émanant de la montagne. Ces mines servent notamment durant la période sèche, les puits sont remplis trois fois par jours d’eau salée durant un mois.013

Ensuite le sel est récolté à la main. After the water has evaporated, the salt is harvested manually:
015

Voilà, ainsi prend fin cet article.
Nous sommes maintenant de retour à Cusco pour y préparer cette fois la suite de notre parcours qui va nous mener dans la région de Huaras.

Passez un bon été et de bonnes vancances en attendant le prochain article.
Amitiés à toutes et tous.

Today we are back in Cusco and ready to leave to Huarez, a mountain and hiking paradise in the north of Peru.
We wish you sunny holidays!

Hasta Luego
Milke

 

De SUCRE à LA PAZ

De Sucre à La Paz

Holà queridos amigos !
Durant ce parcours, nous allons gagner progressivement en altitude et passer de 2780 m/mer qui est l’altitude de Sucre à 5000 m/mer qui est l’altitude du site des
« Fumaroles sol de Manana » dans la boucle du Sud Lipez.
Comme on ne peut pas tout avoir, c’est tout l’inverse pour la température qui va passer
de +5°C / +20 °C à Sucre à -15°C / +08°C à 5000 m.
Vous en découvrirez les conséquences au cours de la lecture de l’article.
Bonne lecture!

Holà queridos amigos !
In this part of our travel, we will climb from Sucre at 2780m up to the Steam
Holes “Fumaroles sol de Manana” at 5000m. It is a stunning and beautiful trip,
but unfortunately with the altitude comes the cold, and even more so since we
are in winter here, which is dryer and thus the better season for us. So we
will start with +5°C / +20 °C at Sucre and go to -15°C / +08°C à 5000 m…

On commence par une image de l’itinéraire suivi. Here the itinerary: De Sucre à La Paz

Nous voilà partis de Sucre en direction de Potosi.
Nous arrivons en fin d’après-midi et commençons à chercher un endroit pour parquer l’Azalaï.
Nous tournons en rond un moment avant de nous arrêter pour réfléchir.
C’est alors qu’une dame tape à la vitre et nous demande si elle peut nous aider.
Elle nous propose en fait de parquer le véhicule dans la cour de sa maison, en toute sécurité.
Nous acceptons et nous rendons dans sa propriété et faisons plus ample connaissance.
Elle s’appelle Selene et est avocate et l’un de ses amis travaille dans la croix rouge Suisse.
Ayant vu nos plaques et notre manège, elle a eu envie de nous aider.
Our first stop after Sucre is Potosi, a colonial style town with many beautiful old churches and
buildings and very narrow cobblestone roads and super heavy traffic that make it very hard for us to navigate and find a parking, let alone a hotel. After going around in circles for a while we stop to rethink our approach and are surprised by a woman that comes to our car and askes whether she can help, and in case we are looking for a parking we could leave the car in her property close to where we are now. Unbelievable, no? Why would she do this? Has anyone ever offered this to you in a town where you don’t know anybody?
Selene does explain that she has seen the Swiss licence plate and that she has friends that work in the Suisse Read Cross and she had a Swiss exchange student stay with her for a year. Still amazing and we both decide back in CH we should do the same.
Anyway, we accept the great offer and over the next days in Potosi she and her family help us with various things and we spend some great time together. 

Potosi
est une ville minière situé à 4000 mètres/mer, au pied d’une montagne appelée
« Cerro Rico », truffée de galeries de mines, encore en exploitation aujourd’hui.
Potosi is a miner town at 4000m over sea, created around 1500 by the Spanish to extract during
several centuries huge amounts of silver from the “Cerro Rico”, a big mountain right next to the town. Today, silver findings are rare and the mines are mainly used for led and zinc, but unfortunately, working conditions have not changed much…
019

C’est cette montagne qui a fait la richesse de la ville au 17ème siècle. Exploitée par les Espagnols pour sa grande teneur en minerai d’argent, elle avait la réputation d’être la ville la plus riche du monde.

Rue de Potosi.023

Les choses ont un peu changé aujourd’hui. Il n’y a plus beaucoup de minerai d’argent mais encore principalement du minerai de plomb et de zinc.
La particularité est que l’extraction se fait à la main dans des conditions vraiment rudimentaires.

Le marché aux sucreries. The “bakery market” where all stands sell heaps of fresh pastry!
025

Les délicieux jus d’oranges frais pressés. Fresh organge juice, every day at least one!
010

La place principale de nuit. The main Plaza by night.
001

Vers la fin de l’après-midi, devant aller chercher quelque chose dans l’Azalaï, nous nous rendons chez Selene.
Accueillis chaleureusement, elle nous propose d’aller visiter la plus ancienne usine de traitement de minerai de Potosi. Nous acceptons avec plaisir.
Elle appartient en fait à son père qui se met de bon cœur à notre disposition pour une visite guidée de son usine des plus intéressantes.
Thanks again to Selene, who’s father owns a “metal extraction factory” we not only see the
mines but also how the gravel coming from the mines is processed!

L’entrée. The Entrance of the factory.
033

Le raclage de l’écume qui contient le métal pur. Recuperation of the metal containing foam.
036

La menuiserie. The workshop.
042

Afin de parfaire notre connaissance du sujet, une visite de l’une des nombreuses concessions de mines s’impose.
Le lendemain, nous louons les services d’une guide qui nous amène au Cerro RIco.
Pamela (notre guide) vient nous chercher à l’hôtel pour nous amener dans un premier temps dans un dépôt où nous revêtons un habit de mineur.
The next day we visit one of the numerous mines with our guide Pamela.
003

Nous allons ensuite dans un des magasins pour mineurs où ils s’approvisionnent en feuilles de coca, d’alcool de canne à sucre à 96°, de boisson genre coca-cola, de bâtons de dynamite, de mèche et détonateurs ainsi que de cigarettes.
C’est tout ce qu’ils ont le droit d’emporter dans la mine.
Nous commençons ensuite la visite dans la mine proprement dite.
Entrée dans la montagne par un couloir étroit, nous marchons courbés jusqu’à l’un des emplacements où le minerai est extrait.
After we are dressed for the mines, we visit a shop where the miner can buy all he needs during a day: coca leaves, soft drinks, 96% alcohol, cigarettes and dynamite. No food is permitted in the mines. As you can see live as a miner is not healthy!

L’entrée de la mine. The mine entrance.
004

Avant de pouvoir atteindre les couloirs d’extraction, une offrande au dieu mineur est de rigueur.
Pour que nous sortions en aussi bonne condition que nous sommes entrés, nous déposons quelques feuilles de coca sur différentes parties du corps du dieu, nous l’aspergons également d’alcool et déposons une cigarette allumée dans sa bouche.
A notre tour, nous devons boire une lampée d’alcool de canne à sucre à 96°. Ca chauffe !!!
Right after the entrance, and to ensure that we leave the mine in good health we offer gifts to a statue that represents the god of the miners: coca leaves, a cigarette and we share a sip of 96% alcohol with the god… Bolivians are very superstitious and minors even more! Each of them does this procedure at least once a week.    

Le dieu mineur. The God of the miners.
005

En nous enfonçant dans les couloirs, la température augmente rapidement et l’air devient de plus en plus difficilement respirable.
Nous plaignons les mineurs qui passent huit heures d’affilée dans ces conditions extrêmes.
We progress into the tunnel and the air becomes thicker and hotter. We do not continue to other levels of the mine but it is certainly even harder to breath there. Difficult to imagine how it is possible to do 8 hours of mainly manual work here…
009

Tout le travail s’effectue à la main, les plus jeunes poussant les brouettes ou les bennes pour extraire le minerai de la montagne.
Espérance de vie d’un mineur : 45 à 50 ans.
Il n’y en a pas beaucoup qui prennent la retraite !!!
Live expectation of a minor is max 45 to 50 years, or 20 to 25 years of work in a mine. Some start at the age of 12…
014
015

Le lendemain, après avoir fait nos adieux à Selene, Luis son mari et Nino leur ami, nous prenons la route direction Tupiza, 250 km de belle route parcourue en 4 heures.
Nous montons jusqu’à 4600 m/mer avant d’entamer la descente sur la ville qui se trouve à 3000 m/mer.
The next day, we take off direction Tupiza. On the way we have to climb up to 4600m altitude! but the road is in good condition and the 250 km take “only” 4 hours.
Tupiza lays at 3000m and is one of the starting points to visit the “Sur Lipez” an area with very rough roads (4×4 is a must) and almost no population, but of amazing beauty. 
022

Tupiza est une ville de 23’000 habitants, nichée dans l’étroite vallée agricole arrosée par la rivière Tupiza et entourée par les montagnes de la cordillère des Chichas, qui est formée par des montagnes de couleur rouge qui abritent de nombreux villages miniers.Tupiza 3

C’est là que nous allons préparer notre périple à travers le «Sud Lipez» qui nous mènera jusqu’au « Salar d’Uyuni » et finalement jusqu’à la ville d’Uyuni.

Notre premier objectif et de trouver un routage GPS ou un autre véhicule qui fasse le même parcours. Il faut savoir qu’il n’y a pas de panneaux et un entrecroisement de pistes qui nous laisse peu de chances de trouver la bonne sans un peu d’aide.
Nous nous rendons à l’hôtel Mitru dont l’agence, la plus ancienne de Tupiza, a une bonne réputation quant à l’organisation de ce genre de tours.
Après discussion, les personnes de l’agence acceptent avec grande sympathie que nous accompagnions l’une de leur voiture, et ceci sans dédommagement financier.
Since no precise map of the Sud Lipez area is available and we are not able to get GPS points for orientation, we ask a tour operator if we can follow one of their jeeps (or at least try, since we don’t have the same driving style…). The agency and the selected driver are happy to help and the next day we leave civilisation together.

Départ le lendemain pour une première étape qui nous amène à notre première halte, San Antonio de Lipez (4200m). La nuit promet d’être fraîche.
Pourvu que le chauffage de l’Azalaï fonctionne !
We drive a lot of kms through great landscape the first day and with much effort we cling to the jeep (no wander the jeeps are use 1 max 2 years for this trip…).
The first night we spend in San Antonio de Lipez at 4200m! High means cold and since our heating runs with the motor diesel and we have added the anti-gelling additive a little late, the heating cuts out around midnight. Result is -4°C inside the Azalai in the morning…
And even worse, we have to get up at 6:00am to get through the full day program.

Jour de lessive à San Antonio. Washing day in San Antonio.
San Antonio de Lipez 4200m 2

Il fonctionnera jusqu’à minuit avant d’émettre des bruits bizarres. Vu la température du moment, de l’ordre de -12°C, le diesel a certainement figé dans le tuyau d’alimentation. Nous l’arrêtons et passons le reste de la nuit sans lui. Conséquence, la température dans l’Azalaï au réveil est de -4°C. Brrrrrr.
Sleeping bag and as many blankets as we have are just enough to keep us warm at -4 °C .-4°C dans l'Azalaï / -10°C dehors

Aujourd’hui, il y a pas mal de piste à faire, le départ est donc fixé à 06 heures du matin par Alvaro, chauffeur de notre voiture pilote.
Réveil un peu difficile mais nous sommes récompensés par la beauté du paysage que nous  rencontrons pendant la phase de lever du jour.
En fin d’après-midi, nous faisons une halte à « Aguas Calientes », situé à 4750 m/mer. C’est un endroit magnifique où l’eau sulfureuse surgit de terre à une température de 37°C.
Une sorte de piscine a même été construite pour que l’on puisse se baigner.
The most remarkable spot of the day is ”Aguas Calientes”, Hot Springs at 4750m in a beautiful surrounding. The temptation to get up early in the morning and take a hot bath is too big and we decide to say good bye to our guide and stay overnight. Higher means colder, and the heating again only works half through the night. So the hot bath in the morning is divine! And as soon as the sun is out temperatures rise to around 20°C (and the frozen bikini dries through
sublimation…).
La piscine. Our swimming pool…
Aguas Calientes 4500m/mer

Les mouettes aussi aiment avoir les pieds au chaud. Even the birds enjoy warm feet…Laguna Blance - Aguas Calientes 3

Les touffes d’herbe elles, n’ont pas cette chance. Laguna Blance - Aguas Calientes 8

L’endroit nous plaît tellement que nous décidons d’y passer la nuit et de lâcher notre voiture pilote.
En milieu de nuit, nous rencontrons le même problème de chauffage.
A nouveau -4°C dans l’Azalaï au petit matin.
Pour nous réchauffer, nous allons directement dans la piscine. Quel Bienfait !!!
Après ce bon bain et un petit déjeuner, nous partons pour le site des
« Fumaroles sol de Manana ».
C’est le point culminant de notre boucle. 5000 m/mer.
Highlight of the next day literally spoken are the “Fumaroles sol de Manana” : Steam Holes at 5000m.

Le spectacle y est magnifique. The colours, the steam and the bubbling mud are simply impressive!Geiser Sol de Manana 5000m/mer 5 Geiser Sol de Manana 5000m/mer 3 Geiser Sol de Manana 5000m/mer Geiser Sol de Manana 5000m/mer 15

Prochaine halte à la « Laguna Colorada » à 4750 m/mer.  Nos yeux n’en peuvent plus d’émerveillement.
Nous nous arrêtons pour pique-niquer au bord de la lagune pour y apprécier le spectacle haut en couleurs.
Although the “Laguna Colorada” is beautiful too! and only because we didn’t feel like another night with frozen water pipes we continue to Laguna Honda just below 4000m.Laguna Colorada Laguna Colorada 4 Laguna Colorada 3

Nous roulons ensuite jusqu’à la « Laguna Honda » avant de nous arrêter pour la nuit.113

Ce matin, pour notre première halte, nous nous arrêtons à la « Laguna Hedionda », l’une des plus belle de toutes. Couleurs et nombreux flamands roses nous ont émerveillent à tel point que nous avons de la difficulté à reprendre la route.
In the morning of the 3rd day we get to “Laguna Hedionda” and one more time we have to redefine our preferred spot. The Laguna lays perfectly surrounded by snow-capped mountains and is full of flamingos that wade through a thin layer of ice on the lake and the morning sun creates perfect mirror images.123 141 148 136 132 139 140 127

Il faut toutefois s’y résoudre.
Difficult to leave such a wonderful spot, but the “Arbol de Piedras” and the”Valle de Rocas“ wait for us. 
Notre route nous fait traverser des rivières partiellement gelées.049

Et aussi rencontrer un Chinchilla.Chinchillla

Passage à l’Arbol de Piedra.El Arbol de Piedra 5

Et aussi à la Valle de Rocas.032153 160
La tache au bout de la main de Sylke provient d’un défaut du capteur de l’appareil de photo qui n’a pas aimé le choc subi suite à sa chute. Comme nous l’aimons bien, nous allons acheter le même à La Paz.

Avant d’arriver à San Juan.
Nous y visiterons une nécropole de l’époque pré-Inca (1250 ac). La particularité de ce site est que toutes les tombes sont taillées dans le corail.
In San Juan where we will spend the night (luckily a little warmer since we are “only” at 3650m), we visit a pre-Inca cemetery (1250ac) where the graves are little caves, cut into coral riffs. It looks quite peculiar and it somehow feels as if we were walking under water. The corals are remains from when the area was a sea, a very long time ago.

Notre journée s’achève à San Juan, petit village situé à la porte d’entrée sud du « Salar d’Uyuni » que nous aborderons demain.

The next morning we get to the “Salar d’Uyuni”, the biggest salt flat of the world and again a remainder of the sea that once was here (160km long, 135km wide). We first have to use a secured path to get over the fragile border into the salt flat and can then drive freely on the very white surface made from a crust of salt over the actual water. The surface is from smooth to quite rough and made from an endless number of connected pentagons with about 30cm diameter, like a huge
white flattened beehive.   

L’entrée du Salar se fait par une piste en très mauvais état.
Heureusement, nous pouvons assez rapidement nous rendre sur la surface de cet immense lac de sel.
Phénomène étrange, nous avons les mêmes sensations qu’en voilier. On navigue sur une eau blanche, sans vagues, et au loin nous apercevons  quelques îles.
Nous mettons le cap sur  l’île Incahuasi (faussement appelée île Pescadora) que nous abordons par l’ouest. C’est le seul point qui permet d’accéder à la « terre ferme » sans s’enfoncer.
Inside the salt flat there are a number of small islands and they seem to float on the horizon as if we were on water.
We visit one of them, Incahuasi. It is a little hill that rises above the salt flat level. The rocks of the island are covered in old corals and the whole island is overgrown by and uncountable number of large cacti. Strange combination of a species that once grew under water and a plant that now lives in a salty desert…
006

Après la visite de cette île corallienne, couverte de cactus dont le plus ancien, d’une hauteur de 12 mètres venait de mourir après 1035 ans de vie, nous prenons le cap en direction Uyuni.
En route, un grand trou dans la croute de sel nous permet de constater qu’elle ne fait qu’une quinzaine de centimètres d’épaisseur et que dessous c’est de l’eau.
A hole in the surface shows us that the crust is not that thick, with roughly 15 or 20 cm. Not very reinsuring given that the Azalai weighs about 3t… Although the guide book says the salt crust is 2 to 7m thick. So maybe we just saw a weak spot?015-001

Récolte du sel près de la sortie Est. Salt “harvesting” 
017

Nous arrivons à Uyuni en fin d’après-midi. The small town Uyuni.
020-001

Nous avons parcouru 650 km de pistes de toutes sortes dont une bonne part de tôle ondulée qui nous auront secoués jusqu’au plus profond de notre être.
We end our South Lipez tour the same day in the little town Uyuni at the eastern end of the salt flat.
During the last 6 days we drove 650km of rough to very rough dirt road. But all the shaking and testing the Azalai for its off road capabilities was definitely worth it!

Uyuni est le point d’appui logistique pour les touristes venus visiter le plus grand désert salé du monde.
Pas moins de 70 agences proposent leurs services pour la visite du Sud Lipez en 4×4.
Il y a du monde de toutes les nationalités.
On a même côtoyé trois Genevoises dans le restaurant où nous mangions le soir.

Les stands de Milk-shake et jus de fruits dans la rue d’Uyuni.
Mmmmm! j’en prends un ou pas?
018

C’est trop tentant !019

Nous y passons une journée à nous occuper de notre Azalaï.
Passage dans un « Lava autos » d’où il ressortira comme un sou neuf.
Trouver un magasin où l’on vend de l’additif pour le diesel afin d’éviter qu’il fige en dessous de -05°C.
Gonflage des pneus pour la route asphaltée, vu que c’est ce que nous allons rencontrer jusqu’à
« La Paz », notre prochaine destination.
We spend the next day in Uyuni to recondition the Azalai and also ourselves. Means inside
and outside thorough cleaning of the car to get rid of salt and sand, buy and add anti-gel agent for the diesel, fully re-inflate the tires for paved road conditions and hotel, hot shower and some good food with local live music for us!

Une piste y mène de manière directe mais comme nous en avons assez de la tôle ondulée pour le moment, nous décidons de repasser par Potosi et Oruro. Tronçon qui a l’avantage d’être goudronné.
Nous passons la nuit dans une station-service à Oruro (sécurité oblige).

Ce matin, nous partons de l’idée qu’il nous faudra 3 petites heures pour effectuer les 210 km qui nous séparent de La Paz.
GRAVE ERREUR !!!
For our next stop, La Paz, we decide to take the longer but paved road via Potosi. We feel like we had a little too much of dirt roads over the last days…
In Oruro, half way to La Paz, we can’t find a safe space to sleep and end up next to a petrol station that is surveyed all night. Not very romantic, but safe…
From Oruro we leave early next morning direction La Paz. With the remaining 210 km we estimate a 3hr drive. But since things never work the way you anticipate on South Americas roads it will take us a good part of the day. Not only have we to find a way around 3 “Bloqueos” in Oruro (this time the minivan Taxis block the roads to indicate their unhappiness about the bad state of the roads…) but also the whole road to La Paz is a super long road construction and last but not least, to drive through El Alto, a huge former suburb of La Paz (and by now an independent city with roughly 2mio inhabitants) is chaotic and very slow!

Dès la sortie d’Oruro, nous tombons sur un « Bloqueo », en clair, un barrage de véhicules.
Ce sont les chauffeurs des petits bus de transport en commun qui marquent leur mécontentement quant à la qualité des routes sur le réseau d’Oruro.
Nous commençons à discuter avec eux en leur signifiant que ce n’est pas vraiment notre problème et après 10 minutes de palabres, ils acceptent de nous laisser passer et ouvrent une brèche dans le barrage. OUF ! Nous allons pouvoir continuer.
Ben non ! 2km plus loin, re-Bloqueo. Cette fois, le barrage est si important que la négociation n’apporterait rien.
Comme nous disposons d’un bon 4×4 qui a démontré ses qualités dans les terrains les plus difficiles, nous décidons de faire le tour du bloqueo par les pistes avoisinantes. Après quelques dizaines de minutes de sauts et de grimpées de talus, nous l’avons passé. Youppie ! Cette fois c’est bon, penses-t ‘on.
Ben c’est toujours non ! Encore 2km plus loin, 3ème bloqueo.
Comme le contournement du 2ème a donné de bons résultats, nous récidivons avec le même bonheur pour le 3ème. Cette fois, c’est la bonne.
Il reste toujours 210km à parcourir et nous pensons toujours que 3 heures devraient maintenant suffire.
C’est compter sans le fait que tout le tronçon est en voie d’élargissement et que nous nous trouvons face à un chantier de 210 km que nous mettons 5 heures à parcourir.
We finally get to the border of La Paz and stop to enjoy the amazing view. La Paz is built inside a very steep valley and from the highest parts of the city down to some suburbs is a difference of 1000m altitude (between 3020 and 4000m). The view is topped by snow covered Mountains up to 6000m high!
I have to check in internet to understand why the Spanish wanted to build an important city at this altitude and on such steep slopes. Answer is that the valley protected the habitants from the cold wind constantly present at the Alti Plani and in addition, gold had been found in the river that flows through the valley.   
Anyway, we start to drive down the steep roads into La Paz and are looking forward to explore this unique place…

Actuellement, l’aire métropolitaine compte environ 2 millions d’habitants.
Nous arrivons par “El Alto”, qui était anciennement la banlieue de la ville de La Paz, et qui depuis 1985 est une ville à part entière.
Elle est même devenue la troisième ville la plus peuplée du pays.
Nous passons 2 jours à nous ballader à travers le centre ville, entre autre pour acheter un nouvel appareil de photo, pour aller chez le coiffeur, acheter de nouvelles lunettes de soleil que j’avais égarées lors d’une randonnée etc, etc….

Quelques images prises à travers la ville.006 005 002

Voilà, c’est la fin de cet épisode.
Nous allons maintenant gentiment nous diriger vers le “Lac Titicaca” et terminer ainsi notre voyage à travers la Bolivie pour commencer celui qui nous mènera au Pérou.
Amitiés à toutes et tous et à bientôt pour la suite de l’aventure.

After 3 enjoyable days in La Paz, we are now leaving direction “Lac Titicaca” and will there cross the border to Peru.

Milke

 

 

DE SANTA CRUZ A SUCRE

Bienvenue dans ce sixième article qui vous mènera de Santa Cruz de la Sierra à Sucre en passant par la route du Che.
Hello again to all of you that follow us on our trip through exiting Latin America.
As you already know we are in Bolivia and we are now on our way through the tropical eastern lowlands and Santa Cruz to the southern highlands with the Bolivian capital Sucre and the ancient silver city Potosi.

Itinéraire suivi:De Santa Cruz de la Sierra à Sucre

Santa Cruz de la Sierra s’avère une ville pleine de contrastes et agréable à visiter. Nous irons même au théâtre un soir pour y assister à un concert de musique classique.
Nous y ferons aussi poser des bavettes sur les roues avant de l’Azalaï pour minimiser son encrassement  lors des passages sur les pistes boueuses.
Le principe fonctionne de la manière suivante: Il faut acheter les pièces chez un revendeur et les faire poser dans un atelier.
Dès 07h30 le matin, nous nous rendons dans le quartier spécialisé dans ce genre d’activité et nous arrêtons chez le premier revendeur de pièce détachées ouvert à cette heure.
Il nous sort les bavettes adaptées en quelques secondes et nous adresse à un atelier situé à côté de chez lui.
Le mécano prend la chose en main et à peine une demi-heure après notre arrivée, l’Azalaï se retrouvait avec ses bavettes montées.
Quelle efficacité! Et tout ceci pour à peine 15 CHF.
Nous profitons aussi de faire des courses dans un supermarché dont on nous a venté la qualité de ses fromages. On y trouvera même du Reblochon et du Camembert de la fromagerie suisse de Santa Cruz.
Bon ! Faut pas exagérer, ce n’est pas ce que l’on trouve chez nous mais faut quand même pas trop faire les difficiles.
Santa Cruz the capital of the eastern lowlands is a lively colourful city with a pleasant central Plaza. We really enjoy the difference to the countryside where we have spent the last weeks and even go to a classical concert!
We also use the opportunity to equip the front wheels of our car with anti-mud flaps (English?). Great idea, since our wheels are larger than the car and every time we are on a dirt road or it rains we cover the car very efficiently with a thick layer of colourful mud.
I personally think this makes it look adventurous, but Michel thinks it is horrible and washes the car every time. Usually the very next day it has a new cover in a slightly different colour…
We also fill our fridge with great cheese from a big supermarket (rather rare in South America). To our great amusement the cheese is called “Swiss Reblochon”! and Camembert, and all is produced in Santa Cruz.
No matter what the name, it tastes great with a glass of excellent Bolivian wine (from the south eastern region with perfect Mediterranean wine climate!). 

We then continue our road direction east and get to the “Lomas de Arena”, a large area of perfect sand dunes next to Santa Cruz and in the middle of tropical vegetation. Very surprising and somehow we feel like we will soon see the ocean.  

Nous pouvons maintenant continuer notre voyage.
Nous nous rendons au sud de Santa Cruz où bizarrement on trouve une partie désertique avec des dunes de sable comme dans Sahara. Las Lomas de Arena

Danse sur fond de sable, Dance in red, yellow and blue008

Apéritif Caipirinha au coucher de soleil, Caipirinha at Sunset014

Nous prenons maintenant la direction de Sucre, capitale constitutionnelle de la Bolivie et nous arrêtons en chemin à Bermejo situé à 900 mètres d’altitude.
Le décor commence à changer et devient montagneux.
Again on the road direction Sucre, we stay for 2 days in the little village Bermejo for 2 hikes. One of the 2 ends up being a bit longer than planned since we get lost and end up doing the last 7 km in the bed of a very winding river. We had to cross the river I don’t remember how many times and we finally got back to our village after sunset. Uf, we had already feared to spend the night somewhere outside… But the scenery was really beautiful J

Magnifique mélange de roches ocre et de végétation d’un vert profond, Typical scenery
during the hikes

 021

Rencontre avec Luis et Fanny la crêpière, famille bretonne que nous croiserons plusieurs fois.
Fanny and Luis, a couple from north of France that travels with their two little girls and a real Crepes stove through SA.
007

Maison typique de Bermejo, Typical house in Bermejo
001

Nous effectuerons 2 randonnées dont une au Refugio Volcan.
Randonnée planifiée de 12 km qui après nous être perdus nous fera finalement marcher 20 km et arriver la nuit tombée.005

Après une bonne nuit de sommeil bien méritée, nous reprenons la route et nous arrêterons à Samaipata  (1750 mètres)  Samai=repos, pata=en altitude dans la langue Quechua.
Nous y visiterons un site pré-Inca « El Fuerte de Samaipata ».
Ce site a été construit à la même époque que le célèbre Machu Pichu péruvien.
After a well deserved night in our cosy camper van, we continue the road to Samaipata
(1750m) Samai=rest  ,pata=in altitude in the local Indian language Quechua.
T
he area is known for the pre-Inca site “El Fuerte de Samaipata”.
022026

Soirée crêpes avec Fanny au Bilig. Real crêpes fiesta with Fanny!
001

Petit passage au marché avant de continuer en direction de Sucre. Stop at the local market to stock-up on fresh vegetables.
044
Nous nous mettons ensuite en route pour prendre la direction de Sucre par la route du Che.
110 km de route asphaltée jusqu’à Valle Grande que nous parcourrons en 2 heures, vu les nombreux nids de poule jonchant la chaussée, suivie de 45km de piste que nous mettrons 4 heures à parcourir.
Il faut dire que durant le parcours, un étrange bruit s’est manifesté sur l’Azalaï. Après analyse, nous avons pu déterminer que cela venait de la roue avant.
Nous décidons de démonter la roue et ceci fait, nous voyons un caillou qui s’est coincé entre la protection du disque de frein et le disque lui-même.
Après avoir réglé le problème, nous reprenons la route du Che et la nuit tombante, nous nous arrêterons à La Higuera  (2050m), à la posada « Casa del Telegrafista » Nous y serons  chaleureusement accueillis par Aude, la propriétaire du lieu.
Back on the road, we continue direction la Higuera (2050m) a very small village in the middle of the mountains, where Che Guevara was captured and killed by the Bolivian army in 1967. The road starts off in relatively good conditions and then gets smaller and smaller and turns into a little windy very bumpy and sometimes very exposed track. The last 45km take us 4 hours (including a little inspection of one front wheel where we extract a stone from the break).  We arrive end of the day in la Higuera and stay in a beautifully redone Posada. The village has a small museum with many photos and details about live and death of “El Che” and even a monument.

Aperçu de la route du Che.
062 051

La Posada « Casa del Telegrafista »069

Notre court séjour nous aura aussi permis de connaître la fin de Che Guevara, guérilléro argentin, qui a été abattu par l’armée bolivienne au matin du 9octobre 1967 dans l’ancienne école du village qui est maintenant devenue un musée.
La place du village avec les monuments dédiés au Che.060

Nous serons aussi invités par Aude à une pasta party des plus sympathiques. Pasta lunch in the garden of our host.
064

Après un deuxième petit déjeuner des plus succulents, préparé par Aude, nous reprenons la piste qui même vers Villa Serrano.
Nous mettrons 5 heures pour parcourir les 100 km qui séparent La Higuera de
Villa Serrano.
On the road again direction Sucre via Villa Serrano we advance a little faster than the last km before Higuera, but with the winding gravel and dirt road still the next 100km still take us 5 hrs.

Pour y arriver, nous devrons passer le Rio Grande.074

Le passage se fait sur un magnifique pont suspendu. In the middle of nowhere we cross a surprising new bridge that crosses Rio Grande.
072

Les cactus se développent en grand nombre dans cette région. Around the Rio Grande the vegetation suddenly turns very dry with many cactus.
077

Nous passerons la nuit à Villa Serrano et poursuivrons notre route avec un arrêt dans le petit village de Tarabuco. We spend the night in Villa Serrano and then climb up to the High Plato and stop at Tarabuco (3000m high). The High Plateau and the villages here look rather dry now, but in and after the rainy season an important amount of wheat, rye and maize grows here.
010

Village de montagne, perché à 3000 mètres/mer, dont les principales occupations des
habitants sont la culture du blé (ça surprend à cette altitude) et l’élevage
des cochons.
Les taches jaunes représentent les champs de blé. Field of wheat012

La dame aux cochons. Pigs are often guarded here like sheep.083

La fileuse de laine. Alpaca and its produce are an important income for the region.004 007

Sa fille ou petite fille ? Child or grandchild?006

En fin d’après-midi, nous arriverons enfin à Sucre qui est la capitale constitutionnelle de Bolivie.
C’est la capitale la plus haute du monde, altitude 2750 m/mer, construite à l’époque coloniale.
Elle est aussi appelée « la ville blanche » du fait que tous les immeubles sont peints en blanc.028

Nous y arrivons en pleine fête de l’indépendance de l’Espagne (25 mai 1825) et
ne pourrons échapper aux cortèges et multiples fanfares qui se sont enchaînées
durant 3 jours.
End afternoon we finally get into Sucre, the constitutional capital of Bolivia (La Paz works today more as the real capital. A little bit like Bern and Zürich?). With its 2750m above sea, Sucre is the highest capital in the world. It was built during the Spanish colonial time and has entirely kept this style with beautiful white buildings, which also gives the city its second name: La ciudad Blanca. We arrive here just in time for the yearly independency celebration and profit during 3 days from colourful parades and festive food (Bolivia gained independence from Spain on 25th of May 1825). 033

Plusieurs marchés haut en couleurs se répartissent à travers la ville.
As in all cities we visit in South America, the colourful markets are a must for us, including a
stop for fresh juice. The fresh fruits, vegetables, herbs, spices, handmade tissues and rich odours from all sorts of freshly prepared meals and pastry is each time a great experience! Meat is sold just next to all of this without much cooling and somehow this does not seem to be a big hygiene issue…

Son marché paysan. The Farmer Market 020 025

Son marché central. The Central Market. 038 037

La cuisine du marché central. The hot food part of the central market.039

Vue de la place Bolivar. Plaza Bolivar031

Notre gourmandise nous fait aussi découvrir une chocolaterie « Chocolates para Ti » qui nous attire dans ses filets. Les chocolats qu’elle propose sont tout simplement délicieux et nous y retournerons à plusieurs reprises.
Nous profiterons de faire le plein pour les prochaines semaines.
By chance, we also get to a small chocolate store famous for the area and we obviously have to taste. A little surprised we have to admit that it tastes great!!! Well, maybe not such as surprise once we remember that cocoa and hot chocolate was already produced by the Inca’s and that the best cocoa of the world grows in Bolivia and Columbia…

En partance pour notre prochaine destination qui sera Potosi nous tombons sur Alex et Sonia, couple de motards allemands, déjà rencontrés auparavant.
Dans le cours de la discussion, ils nous recommandent vivement de visiter une Communauté appelée Maragua construite au fond du cratère d’un ancien volcan.
A quelques heures de marche de là, on y trouve un site où l’on peut y voir des traces de dinosaures.
Ni une ni deux, nous changeons nos plans et partons pour cette communauté qui se trouve à 60 km de piste de Sucre.
Sunday May 26th (we have a hard time to remember date and day…), we leave the hotel early to stock up and some thinks and then leave to Potosi. Close to the supermarket we meet Sonia and Alex, a German couple that explores South America by motorbike. While we catch up on recent experiences, both convince us to do a 2 days d-tour to a small community that lives in a beautiful valley made from a huge old volcano crater and where you can find real Dinosaur foot prints in stone. After all we have no fixed dates and route and can go where we like, as long as we have enough fuel, water and food!

On entame la descente du cratère. Climbing down the crater wall. 005

Palette de couleurs. Amazing colours! 061

Further down we stop and ask 2 locals that sit on a heap of boxes and sacks, for directions.
After explaining the way we find out that the two, Teofilo and his wife, are from the village we want to go to and we agree to give them a ride. Well, we first though we were only taking them, but finally we also load all the dusty boxes and sacks into the Azalai… At the end this turns out to be a good thing for us since we find our way to the community easily with their help (finding your way is always
a challenge here since road sings do simply not exist!) and not a bad thing for them, since on this road there is no bus running and for transport you depend on your feet or local cars that pick you up. Given that there are practically no cars in this remote area I am not sure how long they would have needed to wait. In addition Teofilo offers to guide us to the foot prints the next day. Perfect!  

Vue depuis la communauté. View from the village. 004

En route pour les traces de dinosaures, champ de blé noir. Hike to the Dinosaur Foot Prints, a field of black wheat.037

Village de paysans. Small village we cross during the hike.
039

Enfin les voilà ! And here they are! 046043
Avec notre guide Teofilo que nous avons rencontré en venant au village. Il était au bord de la piste avec sa femme et un amoncellement de sacs.
Nous nous sommes arrêtés vers eux pour demander si nous étions sur le bon chemin.
Après confirmation, il nous supplie de les emmener à la communauté avec tout leur barda.
Nous hésitons un peu avant d’accepter et arriverons avec peine à tout charger dans l’Azalaï.
En contrepartie, nous lui demanderons de nous guider sur le site des traces de dinosaures.
Teofilo our improvised tour guide. 052

En rentrant de la randonnée, nous serons accueillis par une mini tornade. Coming home, a little
tornado welcomes us.
075

Un dépoussiérage des souliers s’impose. In this area, dust is everywhere here and we desperately try to fight it.
077

Fin de cet épisode
Cette fois, nous  prenons réellement  la route pour Potosi qui sera notre prochaine destination.
This time it is for real, we take off direction Potosi.(real miner town at 4000m height! Watch out for the cold temperatures…).

Amitiés à toutes et tous.
Hasta Pronto!

 

Luxury or Must Have? (May 2013)

When you travel with a camper van, certain things become luxury. I am sure many of you know what I am talking about…

Hot Water, or simply water is one of them. We have a 40 l “drinking water” tank for brushing teeth and  preparing tea or coffee (so far we drink bottled water only), which we find is a very reasonable amount and it takes us weeks to use it up. We have another 80 l tank for washing the dishes, taking a shower etc. Have you ever tried to take a shower with only 80 l at home? It is unlikely that you get to the stage where all soap is off your body, let alone your hair…  So taking a full (and hot) shower becomes something more special for us. And between people that travel like us, the water quality, shower cleanliness and hot water availability becomes an important evaluation criteria for camp grounds.

Another little luxury is air Cooling. We have it in front and find it very useful when you travel in countries around the Equator! We don’t have it for the cabin in the back. No issue during the day, since we live very pleasantly outside :-). Most of the nights the temperature inside the cabin drops below 24°C, but in some very hot areas it stays around 30°C. So up to you if you prefer to sleep at 29°C or you open all mosquito screens to let in a little more air and then live with the interesting number and varieties of mosquitos you can find in hot and humid climates…

Heating is another one. Even if we are close to the Equator and one should think no heating is required, those of you that know South America know that you climb up to impressive altitudes in the Andes (we are currently in Potosi at 4000m) where temperatures can easily drop below freezing point over night.
Not an issue if you have a good sleeping back, but taking your breakfast at 4°C inside the camper van is maybe not the thing you dream to do during a lot of days. Many of the travellers we meet don’t have heating, but we do!! So just before getting up in the morning we switch on the heating and have a cosy breakfast with hot coffe or tea for me and a hot chocolate for Michel :-).
Unbelievable how much you come to appreciate “basic” things!

Last but not least, Space is probably the biggest luxury in our little camper van. One thing is the space to move inside the cabin. Best thing to operate is one of us stays seated or go outside, while the other one washes dishes, brushes teeth etc.
Another thing is the stuff you decide is essential to take with you and fill the limited storage space of your camper. One thing is certain, you and your partner usually don’t agree on what is really essential 🙂 . A stock of chocolate that uses a good part of the fridge is a good example, or too many cloths for the same weather is another one, or do we really need real wine glasses and a vacu-vin (hand vaccum pump to store open wine bottles) and how about curry paste for green, red and yellow curry, and a selection of Indian curry mixes (the latter extremely delicious thank you Behroze!).
Below a few more:

1)      To prepare our trip, we took an extended First Aid course (i.e. what to do if the next hospital is a few days away). Excellent course we found, with lots of recommendations what to do and what to take with you. As a result we have a great stock of medicaments etc.
Question is, do we really need all this or did we overdo it a little?041

2)      I also did a best guess on what Shoes I need (hiking, visiting cities, beach, busy days, lazy days, hot weather, cold weather, camp ground, etc). Somehow Michel came to 5 pairs and I to a few more, suppose this is normal 🙂 but it does take a bit of precious space and we could have probably done with a few less…034

3)      If you like Reading, and we both do, you imagin lots of time for this during 1 year. So Michel’s solution was to obtain an eBook reader from his colleagues and load as many books as possible. My solution was to create a big heap of all the great books I had intended to start reading over the last years and painfully select a few. In addition to this we needed a minimum of travel and hiking guide books. So the result is a few kilos of paper.
The travel and hiking guides are definitely very useful so far and the in fact little time we find to read creates fantastic cosy moments comfortably installed in the shade or just a few minutes before breakfast…. (I am currently reading a great book that my sister gave to me: The Name of the Wind, very hard to put the book down and stop reading…)!
In hindsight, we don’t have as much time as we thought for reading and everybody we meet is proposing to exchange books, so I could have probably taken a little fewer books, and I think Michel violently agrees. But then again, I really really wanted to read the ones I took…035

4)      Michel did a great selection of tools for the car and electronic measurement equipment. I think it is a little over done, but are not sure Michel agrees with this…

Afterall, we will only know after coming back what we really needed. Just like every holiday suitcase packing we probably have a lot of stuff we don’t need. But how do you exactly know which part of what you pack you will or will not need?

DE FOZ DE IGUACU A SANTA CRUZ BOLIVIE

On commence par l’itinéraire que nous avons emprunté sur territoire brésilien, de Foz de Iguaçu à Corumbà, à la frontière bolivienne.
The next part of our travel leads us through the south west part of Brazil, from Iguaçu to Corumbà, at the Bolivian border.
Irinéraire 2 - Puerto Iguazu - Corumba

Le premier arrêt sera pour les chutes d‘Iguaçu côté Brésil cette fois.
Point de vue différent mais tout aussi magnifique.
The starting point is the Brazilian part of the Iguaçu waterfalls. The view is different but equally impressive. Hard to say which part we would chose if we had to! Michel made a little film of the falls which is much better than the pictures, but unfortunately too big to be downloaded onto the blog 🙁
014

A une vingtaine de km de Foz de Iguaçu se trouve le barrage d‘Itaipu (pierre qui chante en guarani)  Avec ses 20 turbines, c’est le barrage qui délivre le plus d’énergie électrique au monde actuellement. Partagé entre le Paraguay et le Brésil, à lui seul, il fournit 75% de l’électricité consommée par le Paraguay et 27% de celle du Brésil. Gigantesque !
20 km up the river you can visit one of the world’s biggest water power station that uses all these masses of water to produce an enormous amount of electricity. 20 huge turbines (10m diameter) produce 75% of Paraguay’s and 27% of Brazils electricity consumption!

016

Les entrées d’eau dans les turbines. Diamètre des tuyaux 10 mètres.020

L’axe qui relie la turbine au générateur (4 mètres de diamètre)027

Après le barrage, nous reprenons la route et longeons le lac d’Iguaçu et découvrons un bien bel endroit pour la nuit. Santa Helena.
Stop for the night at Iguaçu lake at Santa Helena.
Vue depuis la table du p’tit déjeuner.006

De Santa  Helena, nous remontons à Bonito,  charmante petite ville aux maisons multicolores.012

Nous pourrons y descendre  le Rio de Prata sur 2 km, équipés d’un masque et tuba et se laisser dériver au gré du courant dans une eau incroyablement cristalline permettant d’apprécier sans limite la flore multicolore et les nombreux poissons qui habitent ces eaux.
Next stop at Bonito, where you can snorkel in crystal clear water while going down the river for 2 km, carried by the current.  Very pleasant and beautiful but for obvious reasons not photo…

Autre curiosité dont nous avons profité, la visite de la Gruta o lago azul (la grotte au lac bleu).The Gruta o lago azul (blue lake cave) is another attraction of the region.003

Nous remontons ensuite vers Campo Grande avant de nous rendre à Miranda dans le Pantanal où nous resterons 5 jours à la Fazenda “Meia Lua” pour une visite plus approfondie de la région..
Le Pantanal est la plus grande zone humide de la planète, une énorme plaine, avec des cours d’eau coulant doucement durant la saison humide en de nombreux méandres. Noyé sous les eaux pendant quatre mois par an,  c’est l’écosystème le plus dense de la planète tant au point de vue végétal qu’animal.
Further south west lays the Pantanal, the biggest swamp and densest plant and animals ecosystem on earth. Together with Chachakoa, our Indian guide we visit this area partly by jeep partly by « houseboat and canoe». He is super passionate and knows the area very well. If ever you want to visit the Pantanal, this is the guide you should chose! He works together with Miriam from the pleasant little farm hotel “Meia Lua” in Miranda (South of Pantanal, close to Campo Grande).    

Chachakoa,  guide indien né dans la jungle du Pantanal, nous amènera pendant 2 jours visiter les lieux.101

Nous rencontrons un petit problème peut après le départ de la piste. Nous sommes arrêtés par un effondrement juste après un pont.136

Notre guide fait alors venir au autre véhicule depuis l’autre côté et après transbordement des vivres et du matériel, nous pouvons continuer notre expédition.
Nous remonterons la piste sur une quarantaine de kilomètres à la rencontre des alligators et autres  oiseaux.
Even a big hole on one end of the bridge (created during a very rainy night) is no problem for our guide, in only a few minutes he organises a new transport from the other side, and we transfer all our food and equipment for the next two days over a small wooden board that bridges the gap and  continue our trip.  

Cohabitation apparemment sans problème entre les Capibaras (Grand hydrochère) et les alligators.
026

Le grand martin pêcheur en quête d’une proie. (KingFisher)099

Le Caracara, oiseau de proie très répandu dans le Pantanal.084

Le majestueux Arara domine la situation.032

En fin de journée, nous embarquons sur un House-boat pour remonter la rivière Miranda jusqu’à l’embouchure de la Red river.
At the end of the day we get on the small “houseboat” and go up the river to anker for the night in the middle of the Jungle…
073132130

Réveil à l’aurore du 2ème jour pour admirer le lever du soleil sur la Red River.
Sunrise on the Red River.060061

Nous embarquons ensuite dans le speed boat de notre guide et remontons la rivière pendant 4 heures à la découverte de la faune. Nous espérons y rencontrer avec beaucoup de chance le jaguar et l’ara bleu.
All morning on a small speed boat, we continue to go up the Red River to spot animals.
Our guide Chachakoa (called Marcello for non Indians) is a master in imitating animal voices and animal spotting, which allows us to see many rare species!   

Chachakoa, notre guide,appelé Marcello dans la civilisation, nous épate avec ses imitations de cris d’animaux.  Ceux-ci lui font d’ailleurs l’honneur de lui répondre à tous les coups. Il a même réussi à faire sortir des loutres de leur abri pour que l’on puisse les admirer de près.
107

Tout au long de la navigation, nous y admirerons le Tuiuiu ou Jabiru d’Amérique. (Big American stork)022

Deux grues côtoyant un alligator en se demandant qui va manger l’autre.086

La chance étant de notre côté ce jour là, nous apercevons soudain un couple d’aras bleus qui ont l’air de nous observer depuis leu perchoir. (Blue Ara, very rare)119117112

Enchantés de cette découverte, nous continuons notre remontée de la rivière lorsque soudain, Marcello arrête le moteur du canot et hume l’air.
Je sens l’odeur laissée par un jaguar ! qu’il nous dit.
Nous accostons sur la rive, et sans bruit nous nous déplaçons sous les frondaisons.104

A peine avons nous parcouru 50 mètres que Sylke nous fait signe de regarder sur un arbre juste devant nous. C’est alors que nous l’apercevons !
C’est un jeune qui nous observe sans bouger.
And we even see a young Jaguar! Thanks to Marchelo’s intuition! But he only allows us to stay very briefly since the mother is certainly not far and will attack immediately if it sees us, he says.
106

Marcello nous suggère alors de nous dépêcher de prendre une photo mais de surtout prendre la poudre d’escampette et de retourner au bateau sans bruit et le plus vite possible, Il n’est pas rassuré du tout, du fait que c’est l’une des situations les plus dangereuses. Si la mère que nous n’avons pas vue mais qui n’est certainement pas très loin pense que son petit est en danger, elle ne va pas hésiter à attaquer.
Nous obéissons sans hésiter et nous nous sentirons rassurés qu’une fois retournés au canot et éloignés de la rive.
Quel beau moment !!!

L’équipe au complet: Sandra et Rolf, couple zurichois, Sylke et notre super guide Chachakoa (yeux d’aigle en guarani). Manque Michel bien sûr qui prend la photo.
We did the 2 days trip together with Sandra and Rolf, and Michel is behind the camera.
127

Plus que satisfaits de notre sortie, nous retournons au House-Boat où un excellent repas nous attends.
Retour à Meia-Lua en fin d’après-midi et Caipirinha le soir pour fêter ça !!!
Back in Meia-Lua, we celebrate the whole with several Caipirinhas!!

Nous ferons encore une randonnée dans la savane et le bush à la recherche cette fois du fourmilier.
From the Farm we also do an animal spotting hike and see several Big Ant Eaters and coatis’. Both  really cute animals!

007

Nous aurons le bonheur d’en voir trois, mais aussi un peu plus tard un petit coatis perché sur son arbre.010

Après ce magnifique séjour à travers le Pantanal, nous reprenons la route en direction de la Bolivie.
And with this we change country and Language again.
We really enjoyed Brazil and the easy contact people! On the other hand we are happy to get back to Spanish. Portuguese sounds great but it was a little frustrating to just start to better communicate with locals and then go back to communication through gestures and bits of Spanish and English.
In addition we found out that Bolivians speak much slower and pronounce better than Argentinians!  (at least if they don’t have a pack of coca leaves in their mouth, and a lot of men seam to chew coca all day…).
Corumbà - Santa Cruz
007

Arrêt à Aguas Calientes sur la route de Santa Cruz. Une rivière qui bouillonne du fait que de l’eau sulfureuse jaillit dans le lit de celle-ci. Mesuré à l’aide de mon thermomètre IPhone (clin d’œil à Alex), Il m’indique 37,3 °C.
Our first stop in Bolivia is Aguas Calientes, a slightly sulphuric hot river (37,3 °C measured by Michel’s precision equipment…). Swimming in it during the day must be rather unpleasant with the tropical weather, but at night or early morning it is just like a huge bath tub! (see below).
And even better, mosquitos don’t seem to like the smell and leave you alone! What a pleasant experience after Pantanal, where I couldn’t leave the car without a heavy layer of Anti Brumm on my skin…

Sylke dans sa baignoire.
010

Les brumes au lever du jour.011

Notre cabane au bord de l’eau.018

Dimanche 11 mai 2013
Température 20°C le matin, 32°C l’après-midi
Sunday May 11th 2013
Morning temperature 20°C, afternoon 32°C

Demain nous serons à Santa Cruz
Tomorrow we will be in Santa Cruz, the capital of the tropical Eastern lowland region of Bolivia.

 

DE BUENOS AIRES à PUERTO IGUAZÚ

Ca y est, c’est parti !!!

On commence par un grand merci à tous ceux qui nous ont fait l’amitié de nous poster un petit message. C’est toujours un plaisir de vous lire!

La première partie du voyage nous amène de Buenos Aires à Puerto Iguazu. En bleu sur la carte.

To start with a big thank you to all of you that have posted a message!

So finally this is it, the car is on the boat and we are in the plane. Our adventure is about to start…
The first part of our 12 Moths travel brings us from Buenos aires to Puerto Iguazu in Argentina. (blue track below).
Irinéraire 1 - Buenos Aires - Puerto Iguazu


La première semaine est consacrée à  Buenos Aires en attendant que le bateau nous amène notre Azalaï.
La patrie du tango, de l’asado et du mate s’avère très intéressante et très variée.
Nous y visiterons le quartier de Retiro pour la visite “Del Puerto Manero” et de ses deux vaisseaux musées, la corvette “Uruguay” et la frégate “Sarmiento”.
Le quartier “San Telmo” et son marché aux puces. Nous y ferons la connaissance de Juan Carlos Balvidares, el caminante argentino numero uno del pais qui nous fait l’honneur de nous interpréter l’une de ses chansons.

While wating for the arrival of the boat, we spent the first week in Buenos Aires, where Tango, Asado and Mate are key elements of our cultural discovery. Not to forget our hoste Alejandro who turned out to be a fantastic tour guide and entertainer!! 
021

Le quartier “La Boca” et ses maisons colorées. C’est le quartier où se danse le tango autant dans la rue que sur les terrasses des restaurants.

In the famous quarter “La Boca” everybody dances Tango. Even Michel, who usually states clearly that he does not dance. I wonder whay…035-001

La promenade de “Costanera Sur”  immense zone déclarée parc naturel et réserve écologique. C’est là que le dimanche, déambule la population de BA et que l’on trouve des stands où l’on peut y déguster les traditionnels choripan et autres sandwiches à la viande grillée et salade.

The typical Asado (grill) happens also on Sunday along the “Costanera Sur” where everybody eats huge amounts of Choripan (Chorizo with a bread roll), and various choices of sandwhiches with excellent meat and sometimes topped with a fried egg.039

La visite de BA c’est aussi les restaurants où l’on y mange le bife de chorizo, le bife de lomo, le bife de cuadril et j’en passe. Touts plus succulents les uns que les autres. Le “Café Tortoni”, fondé en 1858, est l’endroit où les argentins viennent le soir pour assister aux spectacles de tango et où nous avons la chance de passer une magnifique soirée. Nous avons également sillonné les canaux du delta du Rio de Plata au moyen d’un bateau taxi au départ de la gare fluviale de Tigre qui nous a menés après 1 ½ heure de navigation, sur une île située sur le canal « Felicaria abajo » où se trouve un restaurant appelé « Los Pecanes » du fait de la grande quantité de noyers qui se trouvent sur l’île. C’est de plus,  une réserve mondiale de biosphère inscrite à l ´Unesco. Tout cela en compagnie d’Alejandro qui s’avère être le meilleur guide dont on puisse rêver.

While visiting BA the importance of beef at different cuts becomes very evident (bife de chorizo, bife de lomo, bife de cuadril, Milanesa etc…) all excellent. But if you are vegetarien, not an easy country…
Athough you could maybe live from “Dulce de Leiche” and uncountable deserts and biscuits made from this excellent “caramell spread”.
Together with Alejandro we have also spent a splendid Sunday in the imense delta of the Rio Plata on one of the thousand little islands in a charming island restaurant around a enormous fireplace eating huge quantities of excellent meats acmpanied by great Argentinen wine.

Le delta, Sylke avec Richard, le propriétaire du restaurant qui nous prépare l’asado.
The delta and Sylke with Richard, the owner of the restaurant where we
are having the « asado ».
Capture

Le 11 avril, avec tous les papiers en main pour satisfaire la douane et retrouver l’Azalaï, nous quittons Alejandro, non sans avoir fêté notre départ la veille au soir dans un excellent restaurant. Nous y mangeons bien-sûr notre morceau de bœuf préféré. Bife de Ojo pour moi et Bife de Chorizo pour Sylke.

Nous prenons donc le bus pour Zárate, à 90 km au nord de BA où nous attend le transitaire pour les formalités douanières. Tout se passe plutôt bien. Après 3 heures et un petit dessous de table pour accélérer la procédure, nous récupérons l’Azalaï. Il a très bien supporté le voyage et n’a subi aucun dommage.

April 11th, with a heap of paperwork and some “extra money” we finally recuperate the Azalaï in Zárate habour not far away from BA. The car has absolutely no scratch 🙂 !!  

C’est le moment du vrai départ !

Direction Rosario, ville préférée d’Alejandro, vu que c’est là qu’il est né. Visite du centre et nuit sur un parking en bordure du fleuve Paraná. Très jolie ville et très agréable à vivre. Après un petit déjeuner “tarta de dulce de lece”, autre spécialité de grande consommation dans ce pays et que nous apprécions beaucoup, nous reprenons la route qui traverse le Paraná sur un pont de belle architecture et prenons la direction du nord pour notre prochaine destination:

Le parc national “El Palmar”.

L’endroit n’est pas seulement connu pour ses palmiers mais on y découvre aussi qu’au 18ème
siècle, on y produisait de la chaux vive.

The true departure !
We fill the car with food, water, diesel and gas, buy the required fire extinguisher
and other safety stuff and hit the road direction North to Rosaria. A pleasant,
lively town we find and agree with Alejandro that it must be a great please to
live. From there we cross the still very large Paraná and the neighbouring
swamps, and start our tour through several national parks of the Argentinian
north east with:

El Palmar” – where we spend several relaxing days enjoying the great fauna and
flora (and an upset stomach..).

Nous sommes entourés par une faune très colorée et très variée.059 057060

Départ d’El Palmar le 16 avril pour rejoindre notre prochain point :

Esteros de Ibera ou Étangs de l’Iberá  423 km dont 86 km de piste qui nous a bien secoués.

C’est un vaste réseau de marécages et d’étangs qui s’étendent sur 15 000 à 25 000 km2 dans la province de Corrientes. Nous nous retrouvons dans le camping du parc, au beau milieu de la nature et nous n’avons pas assez d’yeux pour admirer toute la faune qui nous entoure.

We leave “El Palmar
on April 16 to join our next destination : Esteros de Ibera, a drive of 423 km of which 86 are a rather rough dirt road…
This national park is a big swamp (25’000km
2) in the province of Corrientes and our camp ground is right in the middle of it with fantastic views on fauna and flora (and unfortunately also a lot of mosquitos!).
A special mention goes to the caiman Yakaré that frightened me to death during a canoe ride. We came really close to it with the canoe and surprised it while it was sun bathing. Once it saw us it made a big leap in our direction and I felt like it would jump right into the rather low canoe. I wanted to pull back and Michel sitting in the back wanted to get closer to better see. So before we finally backed up the caiman was REALY close! 

Une mention toute spéciale pour le caïman Yakaré qui, lors d’une balade en canoë à procuré la frayeur de sa vie à Sylke. Il faut dire que nous l’avions un peu surpris et quoi de mieux pour se défendre que l’attaque!?
Donc Sylke disait recule !!! et moi j’avançais car, assis à l’arrière, je ne l’avais pas encore bien vu.
088

Ici, un petit échantillon de ce que nous avons pu y voir tout au long des 3 journées passées ici.
In addition to  mamy caimans, we also saw lots of beautiful birds and below is a little selection of it:001 025 002 115 110 108 083 027

Le 19 avril, sous un soleil radieux qui ne nous a pas quittés depuis notre départ, avec des températures de 14°C le matin et 29 °C l’après midi tout au long de notre périple, nous quittons les étangs et nous dirigeons vers notre prochain objectif:

San Ignaçio sur la route des anciennes missions jésuites.

San Ignacio Miní est une mission jésuite, fondée par le père  Roque Gonzalez de Santa Cruz au début du xviie siècle pour l’évangélisation des populations autochtones Guaranis. Pour résumer, les jésuites essayaient d’améliorer la vie des Guaranis et les bandeirantes portugais venaient attaquer les communautés et emmenaient hommes, femmes et enfants pour les vendre comme esclaves.

Le site nous permet de nous rendre compte, par la visite de ruines très bien conservées de la manière dont vivaient ces communautés.

On April 19, with continued great whether (14°C night/29°C day), we continue our road direction:
San Ignacio an old Jesuit Missions.
History in short: The Jesuits did an amazing work to create Christian and economically well working
communities with the local tribes (Guarani). If you read between the lines, the locals were not entirely happy to change their live, but in turns the Jesuits saved them from being taken as slaves by the Portuguese.
Only 100 years later the Jesuits had become far too powerful in South America to be
tolerated by the Spanish King and he ordered them to return to Europe. With this, the mission villages degraded very quickly and the Portuguese happily started to take the Guaranies as slaves for the mines and plantations…

050

 

Toujours en route pour les chutes d’Iguazu, nous faisons un petit arrêt à Montecarlo pour y visiter une fabrique de Mate. Infusion un peu similaire au thé et bue selon un rituel bien précis.
On the road to Iguazu waterfalls we visit a Mate factory. Mate is a locally grown Tee, that is
consumed all day round and many locals carry with them the special cup that is used to drink it.
I am glad Floriane was not with us, she would have stopped the whole production
line…  🙂

060

Nous poursuivons notre chemin et faisons un arrêt à Wanda pour la visite de la mine de pierres semi-précieuses. Quartz blanc, quartz rose, turquoises et améthystes.
Le nom du village et de la mine, Wanda, viennent d’une princesse polonaise qui adorait les gemmes de la région.
On our way we also visit the mines in Wanda where Amethyst and other semi precious stones are extracted from the mines, still very much by hand.

 013 011 006 004

24 avril, déjà 21 jours que nous sommes en route. Nous arrivons à la dernière étape argentine avant de trouver le Brésil.

Puerto Iguazu.
Dès le lever du jour, nous nous rendons à l’entrée du parc pour y voir les célèbres chutes. Nous y parcourrons tous les sentiers et en prendrons plein les yeux. En plus du spectacle des chutes, le parc est habité par une faune très variée dont les papillons ont la vedette.

April 24, we arrive at the Iguazu Waterfalls, the last stop before entering Brazil. Hard to describe in words what you see, hear and feel when you experience these enormous quantities of water thundering down in front of you. The air is filled with water droplets, the vegetation is lush and hundreds of butterflies are everywhere…
So imressing are they that apearantly Eleanor Roosevelt remarked “poor Niagara” on witnessing them (they are 4 times wider…).  

035
068 048 061 071027

La poursuite de notre voyage se fera maintenant au Brésil, en commençant par Foz de Iguaçu pour la visite des chutes du côté brésilien.
The Border to Brazil runs right through the middle of the waterfalls and we change country to admire the falls from the Brazilian side.

A toutes et tous, nous vous transmettons notre amitié et à bientôt pour la suite de l’aventure.                   Milke