GARDEN ROUTE – ADDO – DRAKENSBERG

Garden Route – Addo Elephant Park – Drakensberg

Dimanche 2 décembre
De Mossel Bay à presque Port-Elizabeth la côte se nomme : Garden Route (La route des jardins).
On pourrait tout aussi bien l’appeler la Route des Babouins car on les voit très souvent se baladant sur la chaussée.

Here we are at the famous Garden Route that stretches 300km along the southern coast from Mossel Bay to the Storms River in the Eastern Cape. Known for its spectacular beaches, the pleasant climate all year round and the lush vegetation that contrasts with the semi-arid climate of the Western Cape, the garden Route is one of South Africa’s key tourist attractions. It is also a preferred are for retired South Africans and housing prices soar.

Baboons on the road! A rather frequent sight. Every where we go we see signs “don’t feed the Baboons!”. Apparently once used to human beings they are unstoppable and even break into houses to find food! They can become quite aggressive too, we are told…

Ce qui surprend après avoir visité le Petit Karoo, région sèche et rocailleuse ou les seules étendues vertes sont les plantations et les cultures qui sont abondamment arrosées, ici, tout est luxuriant comme dans une région tropicale.
Ceci est dû à l’influence du courant venant de l’Océan Indien qui s’étend sur les trois quarts de la côte sud et qui amène chaleur et humidité.

Ce matin, on part faire une randonnée dans le « Wilderness National Park » près de la ville de George.
Très vite, le sentier s’engage dans la forêt primaire et tout de suite on sent cette humidité qui s’abat sur nos épaules.

The sudden climate change from west to east coast is caused by the different marine currents. A southern cold current creates the semi arid climate in the west and a warm northern current creates the warm and humid climate in the east.
We immediate see and feel the change in climate and are impressed by the jungle like vegetating and the abundance of water we see during our hike at the “Wilderness National Park” close to George.

Au passage de la rivière, un radeau navette en self-service nous permet de rejoindre la rive opposée sans se mouiller les pieds.

A DIY ferry!

Deux pintades de Numidie cherchent leur pitance sur le bord du chemin sans même se sentir dérangées par notre présence.

We had to show a picture of these funny, big Guinea Fowls at some stage. They are everywhere in South Africa! They run super-fast and fly surprisingly well!

Et toujours ces magnifiques fleurs…..
Look at these seed pods!

Le chemin se termine au pied d’une cascade qui offre un endroit idéal pour le pique-nique.

At the end of the hike the reward 🙂

C’est qui le fada qui est sous la chute !?
Can you spot Michel that sits under the waterfall?

C’est au bord du lagon de Knysna que nous finissons notre journée et passons la nuit.
The tidal pool of the campground at Knysna Lagoon.

Lundi 3 décembre.
Nous longeons la côte et nous arrêtons de temps à autre pour admirer le spectacle des rouleaux de l’Océan Indien venant s’écraser sur la plage et les rochers.

December 3rd.
We drive along the coast and stop once in a while to wander along the stunning beaches.
 

Après un bon repas dans un restaurant de Plettenberg Bay, nous terminons dans un camping proche d’un départ de randonnée côtière que nous prévoyons de faire demain.

We finish the day with an excellent seafood dinner at Plettenberg Bay an international surfer paradise.

Mardi 4 décembre.
Arrivés à l’entrée du parc pour notre randonnée du jour, le préposé à la barrière nous apprend que le parcours n’est pas ouvert dû à un incendie ravageur qui a sévi l’année dernière.
Déçus, nous prenons la route en direction de Port-Elizabeth et profitons en cours de route de nous balader sur l’une ou l’autre de ces superbes plages bordant la côte.

The costal park where we had planned our next hike is closed! The intense drought South Africa has experienced over the last three years has led to severe forest fires even here and vast areas are destroyed!

Plan B: more of the idyllic beaches. 🙂

Côté montagne par contre, le spectacle est tout autre.
Les incendies de plus en plus fréquents en Afrique du Sud n’épargnent pas la région côtière ou le feu a détruit des zones considérables de la plaine au sommet des montagnes sur des dizaines de kilomètres.

Un arrêt au « Monk River Bridge » s’impose.
Ce pont est spécialement connu des « sauteurs à l’élastique », car c’est ici que l’on peut faire le saut le plus long au monde avec ses 286 mètres de hauteur.

Monk River Bridge: The highest single span concrete arch bridge in the world, the highest bridge in the southern hemisphere AND you can do the world wide highest Bungee Jump here. If you want…
While we were watching quite a lot of people did dare!
If you zoom into the picture you should see someone at the end of a rope right under the middle of the bridge! They are filmed and at the view point you can see their face on the screen just before they jump
🙂

Mercredi 5 décembre
Journée consacrée à la visite de Port Elizabeth.
Comme la ville du Cap, le lieu de vie s’étend en bord de mer avec le quartier dit du « Water Front ».
Mélange de commerces, de restaurants, de manèges au milieu d’un parc de verdure et d’étangs, ce lieu voit se réunir la population de la ville qui vient passer un moment de détente.

December 5 – Port Elisabeth
With a population of 1.3 million, a major seaport and important industry, Port Elisabeth is the southernmost large city of the African continent (even further south than Cape Town). It has a large attractive water front and beautiful beaches.
The old Town Centre feels a little abandoned and we (I should say I) don’t feel super safe here. We prefer the stroll along the Waterfront and it looks like the locals too!
The town was founded by the governor Sir Rufane Donkin in 1820, who named it after his wife. Very sweet
🙂  

Ni l’une, ni l’autre de ces localités ne possède vraiment de « Centre-Ville ».
Près du phare qui domine la ville de Port Elizabeth se trouve un monument dédié à la personne qui a donné son nom à la ville, l’épouse du gouverneur du Cap , Rufane Donkin, qui a fondé la ville en 1820.

The Donkin Lighthouse and the Elisabeth memorial dominate the town.

L’hôtel de ville
The City Town Hall

Lorsqu’il s’agit de faire une fouille, une main d’oeuvre abondante et bon marché remplace la traditionnelle pelleuse.

“Men at work” (manpower is cheap and unemployment is high…).

Jeudi 6 et vendredi 7décembre
A une heure et demie de la ville, se trouve le Parc National des Eléphants d’Addo.
Au début des années 1900, la région comptait environ 2000 éléphants d’Afrique.
Les fermiers de l’époque voyant leurs cultures d’agrumes ravagées par ces pachydermes qui raffolent tout particulièrement des oranges ont demandé que leur soit donnée l’autorisation de les tuer.
Permission accordée !!!
En 1931, alors qu’il restait seulement 11 rescapés, il fut décidé de créer un sanctuaire qui allait devenir ce parc national d’une étendue égale à celle du canton de Vaud et qui compte aujourd’hui 650 éléphants et aussi de nombreuses espèces sauvages, dont les fameux « Big Five » (5 grands) :
Éléphant, Buffle, Rhinocéros, Lion et Léopard.
En milieu d’après-midi, nous nous mettons en route avec notre Azalaï en espérant voir quelques-uns des animaux peuplant ce vaste domaine sillonné par 200 km de pistes.
Ce doit être notre jour de chance car, en plus des éléphants, buffles, zèbres, koudous, alcelaphus caama, phacochères, etc….

December 6/7 – Addo Elephant National Park.
Unbelievable! We are in South Africa since 7 weeks already and this is our first Game Drive! I don’t
think we realised that there are so many other things to do and see besides wild animals
J
The Addo National Park is situated 1.5hrs north of Port Elisabeth, right next to a big citrus farming area. Did you know that Elephants LOVE citrus fruits? Well, beginning 1900 when there were still 2000 wild elephants in this area, the farmers learned this the hard way. Their plantations were regularly invaded by Elephants and their businesses suffered much.
The farmers received permission to shoot them and when in 1931 only 11 animals remained this National Park was finally created with a surface as big as canton Vaud.
Today there are 650 Elephants in the park and many other animals have been re-introduced including the big 5 (Elephants, Buffalo, Rhino, Lion, Leopard).  
Best time to see animals we learn is late afternoon or early morning. So we plan to spend first a few hours at the camp site in the shade (it is very hot!). But Charles and
Jenny our lovely South African camping neighbours let us know that a lion has killed a buffalo and that we should go and see.
So we leave a little earlier than planned and are super lucky!
We see lots of Elephants that enjoy the water holes in the heat. We also see Zebras, hartebeest, Kudus, Warthog, Buffalos and…
      
…..nous avons le bonheur de voir 3 jeunes lions qui gardent jalousement la proie qu’ils ont chassé dans la matinée.
Alors que nous sommes en train de les regarder tourner autour de la bufflonne, un imposant buffle descend du bush et vient défier les félins afin de s’approcher de la victime.
Peut-être était-ce sa compagne et qu’il vient lui faire ses adieux. Qui sait !?

…3 young lions that had indeed killed a buffalo.
Just after we arrived a big buffalo chases the lions away from their prey. Did he come to mourn his child? The lions don’t even try to confront the buffalo and keep their distance!
   

Samedi 8 décembre
Encore une fois, nous nous sommes liés d’amitié avec nos voisins de camping, Jenny et Charles qui habitent sur la côte sud.
Nous avons passé la soirée d’hier en leur compagnie autour d’un braai et aussi avec Alan, l’un de leurs amis ranger qui nous a entretenus avec anecdotes et histoires sur ce parc qu’il connait depuis une quinzaine d’années.
Ce matin, nous nous séparons en nous promettant de nous revoir l’année prochaine.

We spend the evening with Jenny, Charles and their friend Alain around a delicious Braai (remember the South African BBQ!). Alain is on a sabbatical from his computer science career and currently works as ranger in this park. He has plenty of stories, interesting facts and tips for us!

Dernière traversée du parc et dernières observations animales avant de rejoindre la N2 qui va nous amener à Grahamstown.
Next morning we cross the park one more time before hitting the road direction east. No more lions but plenty of Zebras and Antelopes and even a tortoise.

Dimanche 9 décembre
Grahamstown.
Petit tour dans cette ville universitaire aux nombreux clochers (60’000 habitants).
Elle doit son nom au colonel John Graham.
En 1812
, il a chassé 20’000 indigènes Xhosa qui occupaient la région afin de faire la place à 4000 colons britanniques.
Il a créé la ville et en a fait un centre universitaire et religieux.
Cette cité, à l’époque fière de ces 40 églises a été, depuis la fin de l’apartheid en 1994 remise aux mains d’élus Noirs.
Aujourd’hui, les bâtiments sont toujours bien présents mais n’ont depuis lors bénéficié d’aucun entretien.
Les rues sont sales et pleines d’immondices et l’on y trouve même des vaches se nourrissant de ceux-ci.
Dommage !!!

December 9 – Grahamstown
Grahamstown is situated about 110km north east of Port Elisabeth. It has 70’000 inhabitants (8% white) and is the biggest city of its district. It hosts a big university and the Eastern Cape Division of the High Court. Grahamstown has played an important role in the territory war against the indigenous Xhosa. It has 40 churches!
During the last days several people have recommended us to visit Grahamstown for its many churches, the traditional country town style and its historical role.
Although you can still see that it must have been a lovely town with big avenues bordered with flowering trees, stylish houses and all the churches, the overall impression is rather neglected. Most of the houses have not been maintained and the side streets are full of litter.
I am sure the fact that it is Sunday and all is closed does not help. We are asked for “some change” every 5 minutes and don’t feel comfortable. All in all rather sad. 🙁
We hear that white people are leaving the area and with them the jobs disappear. Most of the black people have very little education in this area and are trained not run businesses. We see the same picture in the camping at the border of the town which is run by a black family. The layout and the structure is well though through, it is very green and has even two swimming pools. But there is visibly no maintenance done since years and the place is run down.

Un giratoire attire particulièrement notre attention.

Les 15’000 Blancs vivant ici se sont retirés dans des quartiers protégés, entourés de barrières électrifiées….

This is one of the fenced compounds the remaining whites retire to. It looks a little bit like a luxury township to us. The world up-side down?

……alors que les 45’000 noirs se répartissent dans des bidonvilles en périphérie de celle-ci et viennent zoner dans les rues du centre en vue d’essayer de soutirer quelques Rands au passant venu y faire ses courses.

And not so far away one of the traditional townships…

Nous n’y restons pas plus de temps qu’il n’en faut pour y faire rapidement un tour et continuons notre route en mettant le cap au Nord-Est, en direction des Drakensberg (Les montagnes du dragon) qui se trouvent en bordure Est du Lesotho, pays enclavé dans l’Afrique du Sud.

Lundi 11 décembre
La route y conduisant traverse une région verdoyante et ondulante qui peut nous faire penser être dans les Highland écossais.
De nombreux villages exclusivement occupés par une population noire s’égrènent sur le parcours.

We continue direction north east to the famous Drakensberg mountains that build the eastern border with Lesotho and enclose several National Parks ideal for hiking. We cant wait to get there 🙂

On our way we drive through green hills and valleys that look a little bit like Scotland if there weren’t the typical villages with their round houses (rondavel), groups of playing kids, flocks of goats and small cattle herds.

Encore une particularité de ce pays qui, lorsque se présente un tronçon en travaux, fait que les feux rouges sont remplacés en général par 3 personnes.
La première agite un drapeau rouge pour attirer l’attention.
La deuxième tourne le panneau Stop/Go.
La troisième s’occupe de mettre et d’enlever une barrière au milieu de la route.
Et en général, une personne opportuniste en profite pour essayer de vendre des fruits et légumes aux automobilistes.

Our two travel days are interrupted by the occasional road constructions and related road blocks. For this 3 people work together. One waves a red flag to slow the traffic down a few 100m prior to the stop. Another one flips the stop/go sign and the third one rolls a barrier on and off the road. During the waiting time there is music and dancing 🙂
Often there are also excellent and cheap fruits sold at an improvised stall close to the stop sign 🙂

Arrivée en milieu d’après-midi à Underberg, point de départ de la visite des 4 parcs nationaux présents dans ces montagnes.

Finally Cobham National Park at the beginning of the Drakensberg mountains…

Mardi 11 décembre
Après la journée de pluie que nous avons eu hier, et qui nous a permis de voyager sans mettre la clim, l’astre du jour est à nouveau de la partie pour nous accompagner dans notre randonnée du jour dans le parc national Cobham.
Celle-ci nous conduit le long de la large vallée au fond de laquelle coule la rivière Pholela.

…with Pholela river hike

C’est le royaume de l’Euplecte à longue queue qui en cette période de reproduction s’évertue à charmer une femelle en imitant un cerf-volant.

…Where we see many of the beautiful Long-tailed Widow birds…
with their special dance in the air.

Mercredi 12 décembre
Encore une journée qui s’annonce sous le signe du soleil et qui promet d’être chaude.
Départ à 09h00 pour notre randonnée du jour, qui fait une boucle autour de la rivière Troutbeck.
Une petite cascade alimente un bassin suffisamment grand pour pouvoir s’y baigner.
Brrrr….l’eau doit au moins avoir dans les 12°C et je n’y suis pas resté bien longtemps.

And Troutbeck river hike with a stop at a refreshing waterfall. It is super hot today!

Le Zekri Tizi Ouzou, crabe d’eau douce a quant à lui l’air d’apprécier cette fraîcheur.

Have you ever seen a Sweet Water Crab?

Jeudi 13 décembre
La brume enveloppe les montagnes de son manteau gris, ce qui nous incite à changer d’endroit afin de continuer notre découverte des Drakensberg qui marquent la frontière entre le Lesotho et l’Afrique du Sud.
Un charmant camping, à Mooi River nous accueille pour la nuit.

Vendredi 14 décembre
Au programme du jour, le Giant Castle et la « Main Cave », grotte habitée pendant 2000 ans et jusqu’au 19ème siècle par les Bushmans qui ont laissé des traces de leur passage en peignant au moyen d’un mélange de blanc d’œuf, de calcaire et de sang (d’animal) des peintures rupestres représentant des événements de leur vie quotidienne.

Une marche de 45 minutes nous va nous amener sur le site.

December 14.
Next Hike at the Giant Castle National Park to the “Main Caves” with rock paintings.

Dans la grotte principale, une représentation d’une famille de Bushmans nous donne une idée de la manière dont vivant ce peuple.

The first cave displays how Bushmen hunter-gatherers may have lived here during the nineteenth century. Bushmen with their distinct “click” language where the first inhabitants of South Africa (since at least 20 000 years). The settlement of black farmers in southeast Africa about 1800 years ago affected the access that the Bushmen had to land. The arrival of European colonists in the early nineteenth century increased this pressure and the Bushmen retired into the Drakensberg mountains. Lack of game forced them to steal cattle from the farmers which led in return to an almost complete eradication of the Bushmen here. Today Bushmen still live in Botswana and Namibia but not in South Africa.

L’une des pierres couverte de peintures rupestres.
The Bushmen are known for their rock painting that is recognised to hold deep spiritual and religious meaning, and the second cave contains exceptional examples of rock paintings unfortunately in parts badly damaged.

16h00, 2 heures et demie de route nous séparent du parc national Injisuthi.
Partiellement goudronnée avec beaucoup de nids de poule, partiellement piste plus ou moins de bonne qualité, c’est à la tombée de la nuit que nous arrivons au camp.

Samedi 15 décembre.
On prend nos repères de ce joli camp joliment placé au milieu du cirque des montagnes du Drakensberg et passons la journée à flemmer et à nous baigner dans la rivière Njesuthi.

December 15 – Injisuthi National Park still in the Drakensberg mountains.
One day of “fare niente” and swimming in the Njesuti river pools 🙂

Dimanche 16 décembre.
Levés à 5h00, nous démarrons à 06h00 pour notre rando du jour qui va nous demander un peu d’effort et de transpiration car une montée annoncée très raide va nous amener sur un point de vue situé 600 mètres au-dessus du camp qui est lui, à une altitude de 1500 mètres.
En regardant où l’on met les pieds, le regard est souvent attiré par l’un de ces insectes dont la robe colorée nous émerveille à chaque fois.

Followed by an early (6am start), steep hike up the mountains. Another very hot day but great views!
And some amazing encounters:

Malgré son camouflage, ce petit caméléon n’a pas échappé à nos yeux.

Et bien-sûr, ces superbes montagnes que l’on dirait couvertes de velours vert.
 

Lundi 17 décembre
Décision est prise de franchir la frontière du Lesotho par le Sani Pass dans la journée de mercredi.
Ce col, situé à 2873 mètres n’est franchissable que par beau temps et par des véhicules 4×4 ayant une grande garde au sol.
Mercredi s’annonce comme étant la journée idéale, nous reprenons donc la route en direction
d’Underberg, où nous étions déjà il y a une semaine, la route du col commençant là.

December 17
Rather than to continue straight to the northern most part of the Drakensberg National park, we decide to do a little d-tour through Lesotho via the famous unpaved and apparently very rough Sani Pass.

Mardi 18 décembre
Nous passons une partie de la journée à faire des courses et à travailler sur le blog dans le fort agréable restaurant « Lemon tree » qui dispose d’un excellent wifi.
En fin d’après-midi, nous choisissons de nous rendre dans un camping situé à l’entrée de la route du col afin de pouvoir démarrer tôt demain matin pour profiter du beau temps annoncé.
Il faut préciser que dans ces montagnes du Drakensberg, les journées se ressemblent assez.
Grand bleu le matin jusqu’à 13 heures environ où les cumulus remplissent progressivement le ciel.
Aux environs de 15 heures, les éclairs commencent à s’activer et l’orage éclate en nous déversant des trombes d’eau pendant une heure environ, après-quoi la couleur bleue redevient dominante.

Mercredi 19 décembre
Dès 06h30 nous nous mettons en route pour le Sani Pass.
La première partie du trajet a été goudronnée jusqu’à un poste de contrôle qui nous demande de montrer patte blanche.
Là, nous devons nous enregistrer et surtout prouver que notre véhicule sera apte à gravir la piste montant au col.
On enclenche la traction 4×4 ainsi que la rampante et c’est parti pour les 15 kilomètres qui vont nous faire passer de 1400 à 2873 mètres d’altitude.
C’est un certain David Alexander qui a eu l’idée en 1955 de vouloir passer par là avec un véhicule motorisé afin de facilitr de transport des marchandises entre la ville de Mokhotlong au Losotho à Himeville en Afrique du Sud car seulement les mulets étaient capables d’effectuer ce trajet jusqu’alors.

Vu d’ici, ça paraît pas évident.

December 19
Weather looks good and we tackle the Sani Pass at 6h30 am (the Sani pass is not recommended for rainy weather since it can get very muddy and slippery).
The first few km up to the South African border post are still paved. Then a big panel tells us “only for high clearance 4X4 vehicles”. Ok for us! and once we see the very rocky, uneven track and later the narrow and steep hairpin bents we are very happy to have the perfect car for this! 🙂

Nous sommes passablement secoués durant la montée mais tout se passe sans encombre.
Everything in the cabin including us gets a good shake-up during the very slow and very bumpy ride…

Le col atteint …..
…but we get to the 2873m without issues and cross the border to Lesotho!

Reste encore les formalités douanières rondement menées avant d’aller prendre un café dans le pub le plus haut d’Afrique.

Obligatory stop at the “highest Pub of Africa”!

Et nous voilà prêts pour découvrir le Lesotho dont nous vous parlerons dans notre prochain article.

Cependant, avant de vous quitter, malgré le fait qu’il soit difficile de se mettre dans l’ambiance de Noël dans cette partie du monde où l’été bat son plein nous avons une pensée pour chacune et chacun de vous et vous souhaitons de passer de très belles fêtes.

In our next article we will tell you all about our visit to Lesotho, the small, very little developed mountain country enclosed within South Africa. Until then: Merry Xmas and happy holiday season to all of you!
As far a we are concerned, we will skip the celebrations until we get back to more “Xmas-like” weather conditions
🙂

Amitiés de Milke

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AUTOUR DU CAP – SOUTH and EAST of CAPE TOWN

LA PENINSULE

2 novembre 2018
Nous voilà en route pour de bon !

Après avoir fait nos adieux à Alice et Pierre, nous sommes partis en direction du Cap de Bonne Espérance avec l’idée de nous arrêter au camping de Simon’s Bay.
Arrivés là, à la nuit tombante, nous apprenons que pour rentrer, il faut avoir réservé sa place au préalable dans un des supermarchés de la ville ou au bureau de poste.
Voilà une méthode que l’on ne connaissait pas encore et qui heureusement s’applique qu’aux campings communaux.
Bon, pour ce soir, c’est un peu tard.
En consultant le site « Overlander », nous voyons qu’il existe, tout près, une possibilité de passer la nuit en camping sauvage.
Nous nous y rendons et découvrons une jolie place sur le petit parking de « Windmill beach ».

The CAPE OF GOOD HOPE – November 2nd
On our way from Cape Town to The Cape, now with our Azalaï, we first do our food shopping in one of the excellent supermarkets of the area. Our shopping list: Super fresh fruits and veggies, a good choice of cereals, nuts, seeds and sourdough bread, a little bit of Bilton (the local dried meet), some of the great and very good priced beef and a less good choice of cheese 😉 Oh I forgot the excellent local beer!
Off we are direction Cape of Good Hope.

We spend our very first night in the Azalaï at a little parking just next to beautiful Windmill Beach.

Après une nuit super tranquille, à peine le soleil ayant montré le bout de son nez, nous partons à la découverte de l’endroit.
De grosses formations de roches arrondies, éparpillées sur la côte, donnent à l’endroit une atmosphère de tranquillité sauvage.

A perfect spot for my morning Yoga. Together with a little group of Penguins 🙂

Au détour de l’une de celle-ci, nous découvrons une petite colonie de pingouins se prélassant au soleil levant.


Et aussi quelques Dassies mal éduqués. and some Dassies

Le petit-déjeuner en bord de mer terminé….
Followed by breakfast on the beach…

….. Nous nous rendons à Simon’s Bay pour une visite de la ville.

Nous avons planifié de descendre au Cap de Bonne Espérance seulement en fin d’après-midi afin d’éviter la masse de touristes visitant cet endroit.
En attendant, nous en profitons pour sillonner les routes de la Péninsule du Cap.
Bien nous en a pris, car c’est un flot de voitures et de cars ininterrompu que nous croisons sur la route en descendant, alors que nous sommes quasi les seuls dans notre direction.
Arrivés là, c’est en toute tranquillité que nous pouvons nous promener sur les sentiers offrant des points de vue magnifiques sur cette montagne qui plonge dans la mer et qui permet aux marins qui descendent l’Atlantique de mettre le clignoteur à gauche, même si ce n’est pas le point le plus méridional.

While we read the guide book we learn that the Cape of Good Hope is NOT the geographic southern tip of Africa (how ignorant we are…!), but Cape Agulhas a little bit further east. It appears that this misconception (so we are not the only ones!) has historical reasons with the ships that arrived here and changed bearing from south to east for the first time since a long journey. The same misunderstanding exists for the meeting point of the Atlantic and the Indian Ocean, which in fact lays somewhere between the two capes…

We visit the Cape of Good Hope late in the afternoon to avoid all the (other) tourists.

Un aperçu de la végétation du Cap de Bonne Espérance.

Et le Cap en personne.

LES DOMAINES VITICOLES

Notre prochaine destination nous amène au centre du grand vignoble de Stellenbosch, au nord/est de la ville du Cap.
C’est là que se produisent les meilleurs vins d’Afrique du Sud.
Pas moins de 300 producteurs se répartissent cet immense territoire niché entre plaine et montagne où se côtoient les vignobles et les oliveraies.

THE CAPE VINEYARDS
The weather forecast at the coast announces rain, which makes us head inland to the famous wine area in Stellenbosch valley north-east of Cape Town. This fertile and well irrigated valley was given to Dutch settlers in 1679, soon joined by French Huguenots. Their know-how, the plants they brought and the Mediterranean climate of the valley created the base for the prosperity of this area.

The pleasant university town Stellenbosch (20’000 inhabitants plus 15’000 students…) lays nestled between mountains, uncountable vineyards and some olive plantations. The whole looks like Tuscany with a slight African touch.

Stellenbosch, ville de 20’000 habitants dont les 65% sont blancs, est tout d’abord une ville universitaire qui voit passer bon an mal an 15’000 étudiants.
Fondée en 1679 par le deuxième gouverneur du Cap, elle a vu affluer en 1688 un grand nombre de Huguenots, fuyant la répression catholique française.
Ce sont eux qui sont à l’origine de la production viticole dans la région.

La ville est très réputée pour ses édifices de style néerlandais.
Voici une maison bourgeoise, aujourd’hui transformée en musée, présentant des pièces de mobiliers de l’époque.

A typical thatched “Cape Dutch” house from the 16 and 17 hundreds. The interior shows the relative richness of the winegrowers.
Devant la mairie, un groupe de jeunes noirs manifestent pour la libération du chef des Bidonvilles qui a été emprisonné.

Next door in front of the town hall a group demonstrates for the liberation of their township chiefs.

Nous allons passer 8 jours dans cet endroit, idéalement installés sur un petit terrain herbeux, au milieu de la propriété de la maison d’hôtes « Orange-ville » au sein de laquelle les propriétaires allemands, Hardy et Steffi nous ont accueillis avec beaucoup de sympathie.

We check into the lovely lodge Orange-Ville and explore the area during 8 days (5 days longer than originally planned!).

Tour des vignobles et dégustations vont occuper la plupart des journées que nous passons ici.

There are so many wineries in the area that we explore them first via a “wine and walk”, then with a sort of” hop on hop off” 18 hundred train and finally through more targeted individual winery visits.
Too bad that the Azalaï doesn’t have a proper storage for wine!!! So we limit our bottle shopping to our absolute favourits which are so far: (still) Groot Constantia from Cape Town and Hartenberg and Tokara from Stellenbosch. And later on we add ViliansDrift at Robertson. A total of 13 bottles was the max we were able to store off-road safe (we hope).

Les nombreux domaines viticoles sont quasi tous ouverts au public et offrent des dégustations de leurs produits de 10h à 17h tous les jours de la semaine.
Dans la région de Franschhoek (Coin des Français), où les Huguenots se sont installés à l’époque, un circuit, parcouru par des bus datant des années 1900 et même un train de la même époque permet de découvrir les vins de 27 producteurs différents.

Pour varier un peu les plaisirs, nous décidons aujourd’hui d’aller faire un petit tour au «Slow market » de Stellebosch.
Ce marché, surtout fréquenté par les locaux, est réservé aux artisans et artistes proposant des produits exclusivement artisanaux.

We also visited a “Slow Market” with organic produce and handicraft from the locals.

Nous nous rendons ensuite au «Jardin des sculptures de Dylan Lewis »
Dylan Lewis, sculpteur sud-africain a créé ce jardin de 7 hectares de toutes pièces, à partir d’un terrain tout plat, pour en faire un parc vallonné avec divers étangs et même un lac.
Une soixantaine de ses œuvres y sont réparties et l’on se plait à considérer que son œuvre majeure est représentée par le parc lui-même.

And the Dylan Lewis Sculpture Park, which we absolutely loved!
The South African artist designed the park himself from scratch on a flat and dry piece of land to expose around 60 of his major artworks.

My favourite: 

LE PETIT KAROO

13 novembre 2018
Il est temps de reprendre la route et c’est à Greyton, un peu plus à l’est que nous décidons de nous arrêter.
Un eco-camp, joliment aménagé nous convient parfaitement pour passer les 2 nuits que nous allons passer là.

LITTLE KAROO
November 13
It is finally time to leave (even though there are about 285 wineries we have not yet tested). From the wine region we are now progressing to the Little Karoo, where the climat is hotter and dryer.
Our first objective in this region is the hike from Greyton to McGregor. It is a 14km trail through the Boesmankloof canyon with a waterfall and swimming hole in the middle. Since the connection between the two villages via the road is 96km and there is no public transport, the best option is to stay over night in McGregor and return by the same trail the next day.

It can get very hot in the canyon and we start our hike at 6am from the camp ground.

Ce qui nous attire ici, c’est une randonnée, la « Boesmankloof hiking trail ».
La journée promet d’être chaude et comme la randonnée va nécessiter 8 heures, pauses comprises, pour aller jusqu’à Mc Gregor, but de la journée, nous mettons le réveil à 5 heures afin de pouvoir partir à six.
Le parcours s’étend sur 14 kilomètres à travers les montagnes.
La flore est essentiellement composée de Fynbosch aux fleurs variées attirant le regard par leurs couleurs éclatantes.

Great views, interesting flora and Fauna and… very hot!

Mais aussi, comme à l’accoutumée, nos pas dérangent de-ci de-là, quelques habitants de la région.

A la fin de la rando, nous avions convenu de téléphoner à Geoff, de mcgregorbackpackers afin qu’il vienne nous chercher en voiture pour nous amener à Mc Gregor, qui est distant d’une dizaine de kilomètres.
Le problème est que le téléphone affiche « no service » et que du coup, il va être difficile de l’atteindre.
Bon, va falloir trouver un plan B.
Il se présente sous la forme d’une maison, située tout à côté et qui par bonheur est habitée.
Nous expliquons notre situation au jeune homme qui se trouve là et spontanément il nous trouve la solution.
Il nous amène à la moitié du parcours avec sa voiture et, dans la foulée, téléphone à Geoff en lui disant où venir nous chercher.
10 minutes plus tard, un panache de poussière sur la piste annonce l’arrivée de notre taxi qui va nous amener directement à notre Lodge « The Green Gable » où nous avions réservé une chambre.
Nous en profitons pour lui demander s’il peut nous ramener sur le point de départ de la randonnée demain matin, puisque nous avons planifié de refaire le parcours en sens inverse.
C’est avec plaisir qu’il accepte de venir nous chercher à 06h45.

En attendant, nous sommes comme toujours, super bien accueillis par nos hôtes Sune et Sarel qui tout de suite nous proposent de prendre une bière bien fraîche au bar.
A peine celle-ci terminée que Sarel tient à nous faire déguster l’une de ses spécialités.
La soirée s’annonce bien !!!

We stay for the night at the “Green Gables” where the owner, Sune and Sarel welcome us with an ice cold beer. Just what we need now!!!
And later on we are introduced to a local speciality in leopard outfit! very tasty!

Notre habitation depuis l’extérieur.
The old grain barn where our room is.

Et vue de l’intérieur.

Nous en profitons pour faire connaissance et nous renseigner un peu sur les activités proposées dans la région.
Ils sont tous les deux tellement enthousiastes et nous proposent tant de choses à faire, toutes plus intéressantes les unes que les autres, que nous prenons la décision de revenir vendredi avec l’Azalaï.

Talking to Sune and Sarel we learn a lot about the region and are one more time amazed how friendly everybody is. We finally decide to come to McGregor with the Azalaï to explore the area a bit more and have dinner at the Green Gables on Friday when Sarel cooks for a limited amount of guests.

Mc Gregor se situe au milieu d’une région viticole (encore une) dont l’un des domaines offre la possibilité de faire la dégustation en croisière sur la rivière.

Jeudi 15 novembre
Comme programmé, Joeff, d’une ponctualité toute helvétique, est devant le portail pour nous ramener au point de départ de la rando.
Avant de nous lancer dans la marche de retour, il nous demande encore ce que nous prévoyons faire ces prochains jours.
Comme on lui répond que l’on va revenir à McGregor avec notre camper, il nous propose très gentiment de venir nous installer chez lui, qu’il y a largement la place pour que nous puissions nous installer là durant notre séjour.
Sympa !!!

C’est reparti pour notre rando qui va nous ramener à Greyton.
La lumière est magnifique au passage du refuge « Le nid de l’aigle ».

Early departure back to Greyton, this time from the top of the canyon.

Tiens, une Protea royale égaie notre chemin de ses couleurs flamboyantes.
Past several impressive King Protea bushes.

Une petite pause rafraîchissante à la cascade s’impose.
Today it is even hotter than yesterday and the stop at the swimming hole

Retour au campement pour un bain rafraîchissant dans la rivière….
…and the river back at our camp ground are very heaven!

…..et soirée détente à écouter le chant des nombreux oiseaux terminent cette journée.

Vendredi 16 novembre
Nous sommes de retour à McGregor avec notre Azalaï et nous nous rendons directement chez Geoff et Dorothy.

November 16
There is no campground in McGregor but we find a very nice place in the backyard of the local “Backpackers” where the owners Dorothy and Geoff welcome us warmly.

Pour la soirée, nous retournons chez Sune et Sarel, à la Lodge « The Green Gable », qui comme tous les vendredis, font soirée restaurant.
Nous faisons là plein de connaissances, dont Steffi, déjà rencontrée hier, lors de la randonnée, et ses amis Martin et Helmut.

We go straight to the dinner at the Green Gables where we spend a lovely evening around a table with Steffi, who we had met during the hike, her friend Helmut who owns a house here and a few other locals.

Samedi 17 novembre
Direction Viljoensdrift pour notre activité du jour, une dégustation de vin au fil de l’eau.
On s’achète un pique-nique et on s’installe pour la petite heure que va durer la croisière.

November 17
One more wine tasting, but this time on a boat on the river. You buy your pic-nic in the farmers shop first, you get a box, a knife, a blanket and a table cloth with it and off you go.
Sounds a little touristy and is a little touristy. But we still enjoy it! The wine, Sauvignon Blanc and Pinotage, are very good and since it is Saturday we are actually the only tourists on board. All the others are locals 🙂

Ce soir, c’est soirée Braai chez nos hôtes Geoff et Dorothy et leur famille, qui nous invitent à nous joindre à eux.

Dinner tonight is Braai (South African for BBQ) together with the owners of the “Backpackers” Dorothy, Geoff and family. Like every South African, Geoff takes his role at the Braai very serious! The Preparation of the right temperature of the embers is a very important matter and Geoff handles it to perfection!
While he is working away everybody has a beer or a glass of wine and is chatting. The actual dinner is finally eaten quickly and we understand that the main social and fun part is really happening beforehand around the grill. Important insight into the live in South Africa!

Dimanche 18 novembre
Ce matin vers les 10 heures, nous avons la visite de Steffi qui s’intéressait à voir notre Azalaï.
On papote, on papote, jusqu’à ce que ces amis Martin et Helmut viennent la chercher.
Martin en profite pour nous demander quand nous partons et nous lui communiquons que nous prévoyons de continuer notre voyage demain.
– Vous ne pouvez pas le renvoyer d’une journée qu’il nous demande.
– En fait, j’ai mon anniversaire demain et j’aimerais bien vous inviter !
C’est avec grand plaisir que nous acceptons cette nouvelle soirée improvisée.

L’après-midi est consacrée à faire des biscuits de Noël.

The next morning Steffi, Helmut and his friend Martin that just arrived from Cape Town airport come to see the Azalaï. At the same time Martin invites us to his birthday party tomorrow. So we decide to postpone our departure by one day and join the party. How nice if you don’t have a fixed schedule to follow 🙂

In the afternoon we do an extra effort to create a little bit of pre-Christmas atmosphere and bake some German Xmas cookies. Not so easy to find all the ingredients, but with a little bit of improvisation the result is quite good! 1/3 of cookies goes to Martin for his birthday, 1/3 stays with our hosts and 1/3 is for us. Well, I think we will soon repeat this exercise 🙂 (we just need to find a camp ground with an oven, which is rather rare here).

Et aussi à connaître l’histoire de nos hôtes grâce à leur album de famille.

Geoff shows us family pictures to demonstrate
that he once had a short haircut and that they did tandem racing together (downhill up to 100km/h!).

Pendant que dans le jardin les Cardinaux rouges s’en donnent à cœur joie.

Une heure avant le coucher de soleil, nous allons nous promener du côté de la « Heron Trail ».
La balade de 3 kilomètres offre des tours d’observation qui devraient permettre d’admirer les nombreux oiseaux à leur insu.
Aujourd’hui, c’est pas notre jour de chance car seule une Echasse blanche veut bien faire acte de présence.

Early evening we go bird watching. The “Heron Trail” is known for plenty of bird live! Unfortunately it is super windy and we only see ONE funny bird with extra-long legs and beak. So you get two pictures of it 😉

Lundi 19 novembre
Michel à rendez-vous chez le dentiste à Robertson, l’une de ses dents couronnées ayant décidé de quitter son logement.
Dans un cabinet magnifiquement équipé, avec même un écran de télévision au plafond, la dent voyageuse retrouve son logement en très peu de temps et à un prix défiant toute concurrence.

Les rues de la ville sont bordées de magnifiques Yaccarandas qui dispensent une douce atmosphère bleuâtre.

The next day Michel has to go to the dentist. Not really what you want to do in a foreign country! But Michel returns all excited: the surgery is very well equipped, there is even a television at the sealing, the price was unbeatable low AND the dentist is a young woman. Oh and his tooth is fixed too 🙂

It is early summer and everywhere the Yaccaranda trees are blooming!

A quelques kilomètres de Robertson se trouve l’Oliveraie Marbrin.
Nous passons y jeter un coup d’œil et y sommes accueillis à bras ouverts par Briony, la maitresse des lieux qui nous explique avec passion comment elle récolte et transforme la production de ses 8000 oliviers.
Elle nous dit aussi que son entreprise est à l’échelle d’une petite boutique, comparée aux géants de la branche qui eux gèrent 500’000 oliviers pour un seul producteur.

Besides the many wineries there are also a few Olive plantations in the area and we decide to visit Marbrin Olive Growers, which is a smaller, family run businesses. Excellent decision. We are on our own and during the taste testing Briony tells us all about how her father has started the business, the effect of the recent drought, that the olives are all hand-picked and that they have “only” 8000 trees (bigger farms have apparently around 500’000). We leave with a full shopping bag and don’t really know how to stock all the goodies inside the Azalaï…

18h00 – Nous partons à pied rejoindre la soirée anniversaire de Martin durant laquelle nous faisons encore connaissance de plusieurs personnes de son voisinage tout en participant à notre Xème Braai.

In the evening we join Martins Birthday party in their lovely vintage cottage and gardens with a traditional braai. A perfect opportunity to discussions with the local guests about the increasing lack of water in whole South Africa, the challenging political situation and a bucket list of things we absolutely have to do and see here.

Mardi 20 novembre
C’est avec regret que nous quittons Dorothy et Geoff qui sont déjà devenus de bons amis et nous ne manquons pas de nous promettre de rester en contact.

November 20
We say good bye to our hosts and by now friends Dorothy and Geoff. Last minute we exchange our cookie recipe against Dorothy’s delicious Rusk recipe. What a nice souvenir! Rusks are a South African speciality, that tastes like a crunchy hybrid between a biscuit and a sweet bread. They are delicious with a cup of tea in the morning!

Nous reprenons la route en direction de l’Est et une bonne centaine de kilomètres plus tard, parcourus sur la route des motards, la Route 62 qui est l’équivalente de la fameuse Route 66 de la traversée des Etats-Unis, que nous choisissons de nous arrêter.
Au « Warmwaterberg », comme son nom l’indique, une source d’eau chaude jaillit de la montagne et est collectée dans divers bassins qui font office de bains thermaux.
Quel délice de se retrouver dans cette eau à 34°C au saut du lit.

A good 100km further east we stay overnight at a hot spring called Warmwaterberg. Perfect timing, the weather has just become considerably colder with a little bit of rain.

Jeudi 22 novembre
Aujourd’hui, c’est un petit tour de piste qui va nous mener à la réserve naturelle du MontEco que nous prévoyons de faire.
Durant les préparatifs de départ, un magnifique Souimanga de Preuss, connu aussi sous le nom d’oiseau soleil brille de mille feux sous l’éclat du soleil levant.

The next day the sun is back and before we leave Michel manages to take a photo of one of the vey animated Sunbirds that live here.

On commence par réduire la pression des pneus pour passer plus souplement sur la tôle ondulée.
Nous roulons depuis une vingtaine de minutes lorsque nous butons sur l’entrée de la réserve sauvage de Sanbona.
Portail électrifié et poste de garde nous bloquent le passage.

The next morning on our way to MontEco Nature Reserve we discover that our road leads through the private game park Sanbona. The road is blocked by serious electrified fencing and a gate.

Le préposé nous explique que nous sommes devant une réserve privée et que, sans invitation, il ne peut pas nous laisser passer.
Nous lui expliquons gentiment notre destination en lui montrant la carte routière et après quelques minutes de palabres, il accepte de nous ouvrir le passage.
Une nature sauvage, rocailleuse et montagneuse s’ouvre devant nous.
A peine quelques kilomètres parcourus que Sylke aperçoit une girafe qui s’apprête à traverser la route.
Un peu plus loin encore, c’est tout un groupe de ces longs cous que nous découvrons, dont certaines nous regardent passer avec curiosité.

Luckily there is a guard and after we have filled in some papers, promised him to go straight to the gate at the other end and not to stop or take photos, he lets us through.
Brilliant! This saves us a big detour AND we see some giraffes on the way
🙂

Nous avons maintenant parcouru une centaine de kilomètres et MontEco n’est plus très loin.
Une nouvelle surprise nous barre le chemin, sous la forme d’un double portail cadenassé cette fois, et sans personne alentour pour négocier le passage.
Nous apprenons que c’est aussi une réserve privée et que sans réservation au préalable, pas question d’y entrer.

But, when we arrive at MontEco about an hour later, there is another locked gate, this time without a guard and we are out of reach for any telephone or internet connection.
We learn later that you need a reservation to enter any of the private parks, which we did not have in this case. Too bad, we quite like last minute improvisations…
Nous qui aimons bien l’improvisation, il va falloir que l’on révise notre manière de faire lorsque nous aurons envie de visiter des réserves privées !

Bon, ce n’est pas bien grave ! On va retourner vers la Route 62 et faire un arrêt milkshake au « Ronnie’s sex shop » avant de retourner à Warmwaterberg, d’où nous sommes partis ce matin.
Drôle de nom pour un pub !!!

To make a new plan we stop at the next pub along the road. It is called “Ronnie’s sex Shop”.
Apparently Ronnie’s friends have painted the “sex” next to his name as a joke. But finally Ronnie kept it because it made a lot of people stop and have a beer! Interesting Marketing…

Ce sont en fait les amis de Ronnie, en train de construire son pub qui ont eu l’idée de lui faire une farce.
Ils ont ajouté, en grand et à la peinture rouge, « sex » à côté de Ronnie sur le mur de l’établissement.
Il a finalement décidé de laisser ça tel-quel et s’en félicite aujourd’hui car une nombreuse clientèle de passage (surtout des motards) s’y arrête par curiosité.

Vendredi 23 novembre
Départ pour « Die Hel», la Vallée de l’Enfer.

“Die Hel” (the valley of the hell) becomes our new destination.
From the Swartberg Pass

Après avoir quitté la piste du Swartberg Pass…..


…….un panneau signale que cette piste est très dangereuse et que si l’on décide quand même de l’effectuer, cet à nos risques et périls.
Au début, on passe littéralement à travers des champs de Proteas royales ….

we turn into “the most iconic gravel road in South Africa” says internet. The panel next to the track says: “extremely dangerous road… you drive at your own risk”.
Let’s give it a try we say…
1.5 hours later we know that the first 25km are indeed rough but per our definition not dangerous. The scenery is nature pure and the few water crossings not a problem for our Azalaï.

En chemin, une antilope céphalophe ne bouge pas un poil sur notre passage ce qui me laisse tout loisir de la photographier.

A Duiker antelope. Doesn’t she look like a crossing between a hare and a deer?

Un peu plus loin, c’est au tour d’un Steenbock des Boers (genre de bouquetin d’Afrique du Sud) que l’on surprend sur le bord de la piste.

A Klipspringer, yes it does look similar, but it is not quite the same.

Accéder à cette vallée se mérite car la piste, taillée à flanc de montagne n’est pas dépourvue de risque, de par son étroitesse et la menace de se faire précipiter dans le vide à la moindre erreur.
C’est à partir de là que ça commence à se corser car la piste va en se rétrécissant avec la paroi verticale d’un côté et le précipice vertigineux de l’autre.

The next 5km are different. The single-width Elands Pass is not for someone that has a little bit of vertigo (like me) and the word dangerous is appropriate here. There are multiple very short hairpins to descent 1000m altitude. The road is just wide enough for the Azalaï with vertical drop offs. We doubt that any car a little bigger or longer than ours can actually do this, let alone a car without 4×4 drive.

1000 mètres de dénivelé en passant par quelques lacets tellement serrés qu’il faut s’y prendre à deux fois, et pas de parapet pour contrer la moindre erreur de conduite.

Sylke est un peu crispée mais tout se passe bien et nous terminons notre journée dans une zone aménagée pour faire du camping.

I breathe a little better once we get into Die Hel valley which paradoxically is more of a lush oasis than the hell. Luckily Michel was driving for this last part and I decide already that Michel will drive this part also for going back up, and maybe I walk up, only to take pictures obviously 🙂

Samedi 24 novembre
Nous parcourons encore les 15 kilomètres au fond de la vallée pour aboutir à un ancien village.
Vers 1860, une petite communauté de fermiers blancs s’étaient établis là et avaient fondé le village de Gamkaskloof en profitant de la rivière Gamka qui distribuait son eau tout au long de la vallée en permettant ainsi aux fermiers de vivre en autarcie.
Il y a même une école qui a compté jadis jusqu’à 11 élèves.

We spend the night here and visit the next day.
1830
the first farmer settled in the Gamkaskloof followed by several families. The locals did not call their valley Die Hell and did not like this name. They farmed grain, vegetables, fruits, tea and tobacco. There was even a school. Eventually in 1962 a road was built, which ironically led to the depopulation of the community. The Valley and the remainders of the village are now a national monument.

Dès 1940, des périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes ont obligé cette communauté à quitter la vallée petit à petit.
C’est en 1960, que la dernière famille décida de s’en aller en laissant ainsi le village à l’abandon.

Aujourd’hui, un jeune couple a choisi de venir s’installer à nouveau dans cet endroit.
Ils ont créé un restaurant et un terrain de camping et vivent là à l’année avec leurs deux enfants qui profitent de l’enseignement donnés par leurs parents.

A young couple has opened a campground and restaurant here. They live here all year round and home-school their two kids. Intriguing idea, but a little too far away from everything for us…

Dans le courant de l’après-midi, nous ressortons de la vallée et terminons le passage du Swartberg.

Back at the Swartberg Pass.

Au fond, la route traverse la rivière où tout un groupe d’enfant est en train de s’y rafraîchir.

It is weekend and very hot. Many families Braai along the river at the bottom of the pass and the kids enjoy the cold water.
We are tempted to do the same but want to get to Prince Albert at the northern side of the Swartberg mountains before nightfall.

La fin de l’après-midi nous voit arriver dans la petite ville de Prince Albert.
Nous nous installons au camping local et terminons notre journée par une balade à travers la ville.

Prince Albert has many galleries and restaurants that lend a bohemian touch to the little town. The exposition that most interest us is closed because the artist recently died! For the others, it is Sunday and church day, so only one is open. We do visit this one and quite like it because it brings together different styles and materials of artists from the area.
Thereafter we continue to the famous Cango Caves.

Dimanche 25 novembre
Avec 32°C prévus pour aujourd’hui, la journée s’annonce chaude de ce côté-ci des montagnes.
Nous quittons Prince Albert, non sans avoir visité une galerie exposant les œuvres des artiste locaux, et prenant la direction d’Oudtshoorn, de l’autre côté du Meiring Pass, où il devrait faire 5°C de moins.
En chemin, une cascade de 60 mètres de haut nous invite à faire un petit arrêt pour nous rafraichir les pieds dans une eau d’une limpidité parfaite.

Refreshing stop 🙂

Des deux côtés de la route, de grandes surfaces plantées en champs d’oignons en fleur nous intriguent.

Since a few days we see the occasional field of flowering onions next to the road. Intrigued we stop to find out why the onions are left to flower rather than harvesting them to be sold. The answer is as usual very easy. It is to collect the seeds! Why do we never see this in Europe?
Nous allons vers le seul Blanc, en train de surveiller la récolte, pour quérir quelques informations.
Ce fermier produit en fait des semences qui seront revendues ensuite aux autres fermiers, qui eux alimentent les marchés en oignons.
Les ouvriers sont ici chargés de récolter uniquement les têtes qui présentent des points noirs (les graines), signe de maturité, et de laisser les autres qui seront récoltées plus tard.
Ces têtes sont mises à sécher afin de libérer les semences qui seront ensuite séparées de leur enveloppe par tamisage.

Lundi 26 novembre
L’objectif pour aujourd’hui est l’aller visiter les grottes « Cango Caves ».
On hésitait un peu à aller visiter des grottes, celles de Vallorbe étant pour nous une référence difficile à égaler.
Finalement, nous décidons quand-même d’y aller, et dès l’entrée dans la première des trois chambres, nous sommes époustouflés par le spectacle que la nature à ciselé au fil des millénaires.

Kango Caves
We have already seen quite a number of caves and after hesitation decide to still visit the Kango caves and we dont regret it.
The first chamber has the size of a football field and all three chambers that we are allowed to visit contain impressive limestone formation. Remember, Dripstone grows only 8 to 15mm per 100 years. So a column of 1m is around 1’000 years old!

Découvertes par hasard par un gardien de troupeau en 1780, d’une longueur explorée de 5 kilomètres, elles ont été aménagées pour un public qui atteint les
100’000 visiteurs annuels.

Mardi 27 novembre
Journée pluvieuse que nous occupons à préparer le prochain article du blog et à visiter la ville
d’Oudtshoorn.

Mercredi 28 novembre
Après avoir passé 2 semaines dans le « Petit Karoo » nous allons aujourd’hui rejoindre la côte à Mossel Bay afin d’entamer la visite de la « Garden Route ».
Toutefois, avant d’y parvenir, nous allons en chemin, visiter une ferme d’élevage d’autruches.
Le domaine de « Highgate Ostrich Farm » s’étend sur une superficie de 3000 hectares.
1000 hectares sont consacrés à la culture de la luzerne, nourriture préférée de ces volatiles.
Dans les 2000 hectares restants, divisés en parcs, on y trouve 2000 autruches réparties en petits groupes dans un rapport de 2 mâles pour 1 femelle.
Ces autruches sont uniquement dévolues à la reproduction et ont une espérance de vie de 45 ans.
Leurs rejetons seront quant à eux abattus à l’âge de 12 mois.
On les retrouvera dans les restaurants sous forme de filets ou de ragoûts, dans la maroquinerie sous forme de sacs à main, porte-monnaie etc…et aussi dans divers articles utilisant leurs plumes.
Un oeuf pèse environ 1,6 kg (équivalent à 24 Œufs de poules).
A l’âge adulte (12 mois) une autruche mesure 2,5 mètres cou tendu et pèse 120 kilos, tout ça en mangeant de la luzerne.

November 28
After 2 weeks in the Little Karoo, we will return to the Coast to explore the so called Garden Route. This famous coast line stretches 300km from Mossel Bay in the Western Cape to the Storms River in the Eastern Cape.
Our way leads through Oudtshoorn known for its ostrich farms.

Highgate Ostrich Farm keeps 2000 ostriches on 2000 hectare of land and has another 1000 hectare to grow lucerne as the only food for the birds. The birds are raised for the meat and the skin. The feathers are processed into dusters and feather boas.
An adult ostrich weighs roughly 120kg and measures 2.5m head to toe. The eyes of an ostrich take 60% of the space in the scull leaving less than 40% for the brain…

A couple breads until 35 years old and has 12 to 16 chicks per year. One egg compares to 24 chicken eggs. We first wanted to buy one for scrambled eggs but besides the fact that you need serious tools to open the shell the taste has apparently a strong sulphur note and the texture is a little gelatinous with little gluey bits in it…
During the visit you can feed and pet the birds at different age stages as well as try to ride one and watch an Ostrich race 🙂

Un autruchon de 2 semaines – A two weeks old chick. so cute!!!

Ceux-là ont 3 mois
3 months later

Et ceux-ci 10 mois et ne pensent qu’à manger
10 months later

D’ailleurs, les 4 activités d’une autruche sont:
Manger, s’accoupler, dormir et répéter les trois premières.
By the way, Ostriches know only 4 activities we are told: Eat, Mate, Sleep, Repeat.

La fabrication d’un plumeau en 2,5 minutes chrono.
We watch a duster production and learn that ostrich feathers are electrostatically charged when you brush tem against plastic and then attract the dust. Hence they are ideal for dusting 🙂

Pour les aventuriers de moins de 80 kilos, l’autruche peut aussi se monter !
If you really want to you can ride one, if you weigh less than 80kg this is…

You only need to hold on to the base of the wings and lean backwards. All easy until she starts to accelerate. Remember, ostriches can run 70km/h!

La journée se termine comme prévu à Mossel Bay dans le camping municipal situé juste en bord de mer.

Back at the see at Mossel Bay where Bartolomeu Dias landed in 1488:
C’est ici que se termine notre article relatant notre parcours de ce mois de novembre 2018.

Décembre nous verras parcourir la Garden Route, le long de la côte sud et découvrir le Lesotho, pays enclavé dans l’Afrique du Sud.

In December we will visit the famous Garden Route that stretches 300km along the coast from Mossel Bay in the Western Cape to the Storms River in the Eastern Cape. Followed by Lesotho, a high altitude kingdom encircled by South Africa.

Bonne fin d’année à toutes et tous et on se retrouve du côté de la Nouvelle Année.

Have a joyful Christmas and happy skiing!

Milke