De Livingstone au pays des cascades.

Un mois déjà de passé depuis notre arrivée en Zambie.
Il est donc temps de vous raconter ce que nous avons fait durant cette période.

It is already one month that we are back to Zambia! We are well into camping mode and enjoy the pleasant autumn climate as well as the contact with the gentle people of this country. 
With the current situation our initial plans to slowly drive home from here have changed. For the next few months we will visit Zambia and Tanzania (maybe a bit of Kenya) and then ship the Azalaï home from the east coast. There is still the idea to also see some of Namibia again (complete opposite direction
😉). So nothing is written in stone and we will decide as we go along.
Anyway. Here is our first report:

Dimanche 28 mars.
Jour de notre arrivée dans ce pays grand comme deux fois l’Allemagne mais seulement 20% de sa population.
Karien, de Kayube Estate près de Livingstone, vient nous chercher à l’aéroport.
Une carte SIM à 1 franc avec 14Gb de données pour 8CHF, quelques courses, retrait de Kwatchas (monnaies locale) et c’est parti pour Kayube.
Arrivés à la lodge, nous retrouvons notre Azalaï soigneusement ripoliné par Junior après ces 18 mois passés dans le hangar du lieu.

In October 2019 we had had the brilliant idea to leave our car with Karien at Kayube Estate next to Livingstone in the far south of Zambia. Today, march 28, 2021, Karien pics us up at airport, and brings us directly to our Azalaï that is in perfect shape after 18 months of storage in a hangar where “Junior” has well taken care of it together with a mixed group of European off-road vehicles.

Nous passons la première semaine sur place à nous préparer pour le voyage à venir mais aussi à nous prélasser au bord de la piscine.

We stay a few days at the beautiful estate to acclimatize ourselves and get everything ready for our trip (maintenance, paperwork, food shopping, telephone chip, etc).

Quelques insectes fort étranges sont dignes d’intérêt.
Beautiful encounters:

Mercredi 1er avril.
Aujourd’hui, nous nous rendons à Livingstone pour changer la batterie de l’Azalaï qui donne des signes de faiblesse, faire quelques courses et passer à la douane afin de finaliser les papiers manquants.
A 16 heures nous nous rendons dans un petit héliport en vue d’effectuer un survol de 30 minutes sur le site des Chutes Victoria.
Cadeau de Sylke à Michel pour son anniversaire 2019.
Il faut préciser que lorsque nous étions là à fin 2019 la sécheresse régnait dans toute l’Afrique australe, et le Zambèze étant quasi à sec, ne présentait pas un spectacle optimal pour une visite et encore moins pour un survol.

Once all is ready we visit the Victory falls situated just outside of Livingston. A good timing since it is the end of the rainy season and the water flow is at its max!
Michels 2019 birthday present should have been a flight over the Okavango delta. But due to the drought that year we had to cancel it and instead we are doing a helicopter flight today.
😃

Ces chutes figurent parmi les plus spectaculaires du monde. Le Zambèze, large de plus de
2 km à cet endroit, s’engouffre bruyamment, d’une hauteur de plus de 100 mètres dans une série de gorges de basalte, provoquant une brume irisée visible à plus de 20 km de distance.

After signing a disclaimer (nobody is responsible if anything goes wrong, great introduction! 🤔 ), we get on the tiny helicopter. Michel says a small one is much better than a big one and before I even realized that I maybe could be frightened we take off for the spectacular flight! (It is my very first flight with something that small and agile 🥴). In addition, to balance the weight I am seated in front, where you feel like you are suspended in the air because of the big bubble window in front.
First we do several rounds above the falls and then the pilot dives into the gorge and slaloms through the tight meanders. Very close to the water and very close to the cliffs, I find.
😱 
30min later we are back on the ground. Wow! 🤩 

Après le survol des chutes, le pilote plonge dans la gorge et en suit les méandres à fleur d’eau dans un manège à couper le souffle.

Jeudi 4 avril
Après les avoir survolées, nous allons aujourd’hui les visiter à pied.
Vêtus légèrement, car ça va mouiller, nous parcourons le sentier parsemé de points de vue majestueux, mais tellement près des chutes que nous nous retournons trempés jusqu’au os par les embruns en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

The next day we the walk along the falls. Fortunately it is hot today. We are soaked to the skin in seconds. The noise and the wall of water is awesome! Up to 108 m deep and 1.7km wide the Vic. falls are double the hight of Niagara and 1.5 times wider.

Samedi 3 avril
Nous sommes maintenant prêts pour entamer notre périple.
Après les adieux à Karien et à Junior qui s’est occupé de l’Azalaï durant son long séjour ici, nous quittons Kayube Estate et prenons la route en direction de Lusaka, capitale du pays.
Nous nous arrêtons à mi-chemin sur le site de Moorings Farm & Campsite en attendant que les fêtes de Pâques soient passées.

Easter Saturday, we finally start our tour direction north through the east of Sambia (we toured the west in 2019). Our first objective is the capital Lusaka 470 km further north.
We make a stop overs at Moorings Farm & campsite. A lovely green site with plenty of flowers and birds.

Sylke en profite pour faire un appel de coaching avec son protégé au Nigéria.

Luckily there is good internet connection and I can do a call with my mentee in Nigeria.

Lundi 5 avril
Ce matin, nous passons à la ferme à laquelle appartient le camping afin d’aller visiter le centre artisanal.
Malambo Center à été construit en 2002 et financé par la Hollande.

To the farm belongs the Malabo Centre where 29 women from the surrounding villages make colorful objects from tissue like shopping bags, wall organizers, bibs, etc. that are sold at the market in Lusaka.

L’idée est de donner une occupation lucrative aux 29 femmes présentes sur le site en créant des pièces d’artisanat principalement en tissu.

Pêches et Johnson se font un plaisir de poser pour la photo en présentant fièrement un petit sac fabriqué ici.
Peaches and Johnson with one of the handmade bags.

Nous reprenons la route en fin de matinée pour nous rapprocher de Lusaka.
Une dizaine de kilomètres avant la ville, nous choisissons de nous arrêter au
« Village Rest Camp »
Nous allons rester quelques jours dans le coin car nous envisageons de faire faire un service à l’Azalaï, de faire remplir l’une de nos bonbonnes de gaz et si possible de trouver une pièce de rechange pour notre cuisinière mobile Coleman.
Nous allons bien-sûr aussi en profiter pour visiter un peu la ville de Lusaka, tout en restant très prudent, car il semble que la petite criminalité y soit assez développée.

Mardi 6 avril,
Nous nous rendons en ville  en fin de matinée et nous trouvons pris dans un bouchon 3 km avant d’arriver dans le centre commercial choisi pour faire quelques courses.
Le centre ville est complètement saturé et il faut s’imposer pour avancer.
Il n’y a pas vraiment de règles de circulation. C’est le plus téméraire qui fait le mieux son chemin.

We arrive in Lusaka. The capital has roughly 2 million inhabitants and just like in all fast growing cities the traffic is a nightmare. Nevertheless we discover that Zambia’s drivers are rather respectful and much more cooperative than Europeans. They let you in but also expect to be let in. This way everybody advances meter by meter…

Avant de rentrer, on passe chez Afrox Gaz pour fair le plein de notre bouteille européenne.
La première réponse de l’employé en la voyant est de me dire qu’ils n’ont pas ce genre de raccord. J’insiste un peu en disant qu’en Afrique rien n’est impossible et, peut-être atteint dans sa fierté, il me dit qu’il va tenter le coup.
En faisant le tour des différents postes de remplissage, il en trouve un qui n’a pas le bon filetage mais avec un peu de bande d’étanchéité et beaucoup d’insistance il arrive à le rendre étanche.
C’est gagné !!!
Je repars fièrement avec une bouteille pleine.
Le retour se fait à travers des quartiers colorés et peuplés.

There is not much to visit in Lusaka but if you look around you will discover how people live and survive in a very busy city where so many hope to make a better life and every opportunity is taken to earn a penny or two.

De retour au camp, on prend rendez-vous par internet sur le site Toyota pour essayer d’obtenir un rendez-vous pour demain matin.
A 18h00 je reçois un coup de téléphone de l’agence me proposant d’être au garage à 07h00 demain matin.

Mercredi 7 avril
Nous quittons le camping à 06h30, direction le Garage.
Déjà à cette heure là, un bouchon nous ralentit mais nous arrivons à l’heure au rendez-vous.
Deux  colonnes de véhicules sont déjà en formation à l’entrée de l’atelier qui compte une vingtaine de postes de travail avec lift.
Nous passons une bonne partie de la matinée à attendre que l’on nous rende notre Azalaï qui a même reçu un nettoyage en prime.
C’est la troisième fois que nous allons dans une agence Toyota en Afrique et à chaque fois nous avons étés impressionnés par la qualité de leur service.
Un bon repas l’après-midi chez Ocean-Basket, réputé pour la qualité de ses mets de poisson et fruits de mer et nous élisons domicile au Malangano camp, à l’est de Lusaka, pour la nuit.

Our main objective here is to get the Azalaï serviced. Similar to Toyota South Africa and Namibia we are impressed by their quality and service orientation. Sunday evening we apply via internet for an appointment. Monday morning they call us and suggest a service for Tuesday morning 7am. Tuesday afternoon the vehicle is fully serviced for 300 $ and in between they have also fixed an injector from our petrol camping stove!

Jeudi 8 avril
Ça y est! Toutes les opérations de préparation sont maintenant terminée et nous sommes fin prêts pour commencer notre périple.
Nous entamons par conséquent notre montée vers le nord du pays et faisons un premier arrêt à Frigilla Farm campsite.
Plusieurs dizaines de marabouts et de vautours cerclant dans les thermiques de l’après-midi juste au dessus de la ferme attirent notre regard.
En fin de journée, nous décidons d’aller voir où ils vont passer la nuit.
Nous n’avons pas besoin d’aller bien loin, ils sont tous là, a à peine un demi kilomètre de la ferme, la plupart des marabouts au milieu du chemin et les vautours perchés sur les arbres alentours.
Ces volatiles sont en fait attirés par l’attrait de nourriture facile car la ferme, élevant veaux et cochons et faisant boucherie sur place, les fait profiter des déchets.

Next morning we continue our road direction north. We have quite some kilometers to do and are planing to or three stop-overs before we get to our first destination a hiking paradise called Mutinondo Wilderness.

The first afternoon and night we spend at Frigilla Farm. We read that they also run a vulture protection project. Indeed we see a lot of them circle above the farm. Early next morning we find them not far from the farm. There are maybe 200 of them 😲 half are normal size brownish vultures and the other half are Marabous that are twice as tall around 1.4m. An impressive site!
In fact a lot of vultures in Africa are poisoned by the farmers as they fear they will kill baby animals. The project works together with the farmers demonstrating that they are actually useful and necessary to avoid spreading diseases by eliminating dead animals.


Vendredi 9 avril
De bon matin, nous allons encore faire une visite aux gros oiseaux avant qu’ils ne prennent leur envol aux premiers thermiques engendrés par le soleil réchauffant le sol.
De retour à l’Azalï, Sylke se transforme en boulangère et produit un magnifique pain dans notre four Omnia.

I also use the stop to bake some sourdough bread in our “Omina oven” a genius invention that allows you to bake bread on a gas stove. 🤩
For this purpose I had carefully packed and imported some of my sourdough. I had placed it asap into the fridge at Kayube Estate and was happy that nothing had spilled out during the flight and the cultures seamed alive.
Unfortunately Michel then decided to reduce the temperature of the fridge which basically froze the whole content of it including my sourdough
😢
So I had to restart a new sourdough, which I had never done before.
Finally an interesting exercise and it worked! 

Et voici le résultat.

Il est passé midi quand nous nous mettons en route pour l’étape suivante.
En cours de route, un joli café du nom de Fig Tree Café nous tend les bras et nous nous laissons facilement tenter par son jardin et ses tables ombragées.
Arrivés dans l’agglomération de Kabwe vers les 15h30, nous prenons la décision d’en rester là pour aujourd’hui.
En consultant le guide Hupe, nous sommes attirés par la Luangwa Safari Lodge.
Créé il y a une vingtaine d’années par Burkard Will, allemand d’origine, l’endroit est magnifique.
Il n’officie normalement pas comme camping mais il accepte volontiers de nous insérer dans une petite place devant son bungalow.

Next stop-over in the backroads of a lively little town called Kabwe.
Burkard the german owner has come to Sambia many years ago for motor biking and adventure. By now he has built a lovely lodge and organizes professional motorbike safaris. He is super passionate about Sambia and very quickly makes us change our plans for our route up north. We spend a lovely evening together over South African wine and wood fire pizza professionally baked by Burkard!

En sirotant une bière au bar, nous avons la bonne surprise de voir arriver
Miss Zambie 2020, accompagnée de 5 jolies filles, toutes candidates au prochain concours.
Durant deux heures, elles vont s’entrainer à défiler devant le bar, sous la houlette de la Miss actuelle qui leur dispense moult conseils avisés.
Joli spectacle !
Comme tous les vendredis soirs, c’est soirée Pizza, avec Burkard qui officie à la cuisson dans son four à bois.
C’est l’occasion de nous enrichir de précieuses informations sur le pays et des endroits à visiter.

Samedi 10 avril
Encore un petit tour de cette jolie lodge……

Luangwa Safari Lodge:

…….et encore un moment avec Burkard autour d’un café sur la terrasse de son bungalow, et nous voilà repartis en modifiant un peu notre itinéraire initial, suite à ses suggestions.
Au lieu de continuer notre progression vers le nord en suivant la route principale, nous prenons la piste D421 qui va nous amener d’abord au bord du lac de barrage Mulungushi.
C’est le Mulungushi Boat Club qui nous permet de nous installer sur son terrain, directement au bord du lac.
Encore un magnifique endroit qui nous fait rapidement prendre la décision d’y rester un jour de plus.

Dimanche 11 avril
Nous nous prélassons gentiment au bord du lac lorsqu’une famille indienne, née en Zambie vient mettre leur bateau à l’eau pour une sortie pêche à la ligne.
Nous faisons connaissance avant qu’ils partent au large et lorsqu’ils reviennent (bredouille), Ketten nous propose de monter sur son bateau pour qu’il puisse nous montrer les endroits à ne pas manquer de voir avant que l’on reparte.
Sympa !

The next morning we redirect our road eastwards into the backcountry. On a surprisingly good gravel road we pass numerous tiny typical Sambian villages where the people live from corn, sweet potatoes and veggies they grow around their straw and mud huts. 🛖 sometimes there is a well and a pump, sometimes there is a river where they get their water. People are poor but the are not miserable. The always smile and wave at us shyly.

After a while we get to the Mulingushi dam that belongs to a 100 year old still functioning power station. There is a boat club and a camping right at the water. The club dates back to the English occupation and was apparently very active then with many sailboats and regular regattas (the British left Sambia in 1961). The old clubhouse still has the feel of stylish tee parties and cocktail evenings.
The ambience is very pleasant here and the few club members we meet are super friendly. An Indian-Sambian family even invites us for a boat ride.
😀
We stay two days and explore the dam and a waterfall. No swimming though. There is bilharzia (a worm parasite) and probably crocodiles in the lake 🥴 

Lundi 12 avril
Dès huit heures ce matin, suivant les informations de Ketten, nous chaussons nos baskets et partons à la recherche d’une cascade et de la sortie d’eau du barrage.
Nous découvrons les deux endroits assez facilement et sommes enchantés d’avoir rencontré Ketten et sa famille au vu du spectacle offert.

Nous contournons les barrières de sécurité et nous approchons du puissant jet d’eau produit à la sotie de la vanne de vidange du barrage.

The overflow valve is impressive now that we are at the end of the rainy season.

Il est midi lorsque nous quittons les bords du lac Mulungushi et nous dirigeons vers un autre lac de barrage, 80 kilomètres plus au nord, le Mita Hills Dam.
Suivant les informations données par Burkard Will de Luangwa Safari Lodge, nous trouvons l’endroit qu’il nous a mentionné, et nous installons pour la fin de la journée sur un promontoire rocheux dominant le lac.
Magnifique !

For Burkards second recommendation we follow 80km of dirt road to the Mita Hills Damm and easily find his spot for wild camping with a great view over the lake.
The ideal place for a sundowner! 

Quelques pêcheurs locaux préparant leurs filets attirent notre attention et nous allons leur rendre une petite visite de courtoisie.

We meet four fisherman and exchange a few words in basic English. 

Comme on avait amené quelques T-Shirts et en voyant l’état des leurs, nous décidons de leur en offrir chacun un.
Ils en ont les yeux qui brillent de reconnaissance et ils nous disent merci à la manière zambienne, en applaudissant.
Bien-sûr, il fallait s’y attendre, quelques instants plus tard, 3 autres pêcheurs nous rejoignent vers l’Azalaï et après quelques phrases usuelles nous demandent si eux aussi pourraient avoir un T-Shirt.
N’en n’ayant plus à offrir, nous leur proposons une pomme afin qu’ils ne partent pas les mains vides.

The clothes they wear are rather worn. By now we know that it is important for the people here to be well dressed and it is often impressive how clean an nice their clothes are even if they are poor. So it seems the right moment to give away the four T-shirts Michel has taken for this purpose. 
A little shy but visibly happy they take them.
A little later, back at the Azalaï 3 other fisherman come to see us and after a little chat they hint that that also would like a T-shirt. Hmm, all we have left are women clothes. So we decide for apples, which they also happily accept
😀.

Mardi 13 avril
Christofer, le seul des pêcheurs qui parle l’anglais vient chercher Michel au petit matin afin de lui monter la pêche de la nuit.
A voir le bidon de petits poissons, des Carpenters, qu’il qu’il me montre avec fierté, accompagné de son épouse, nous avons l’impression qu’ils ne sont pas adeptes de la pêche durable.

Early next morning Christopher the one that speaks a bit more English comes to get Michel to shows him the catch of the night. Mainly very small fishes that we have already seen dried in big quantities one the markets. Apparently the lakes in Sambia are heavily overfished and bigger fish are rarely found.

La pêche est amenée près de leur lieu de vie et étalée sur un tissu pour l’opération de tri.

Michel est encore invité à visiter leur lieu de vie.
Rustique !

The fisherman are proud of their catch and bring it back to their camp.

Il est 10h00 lorsque nous mettons en route l’Azalaï pour l’étape du jour.
L’objectif est de rejoindre une ferme du nom de Shigun, à une centaine de kilomètres plus au nord.
Il va nous falloir 4 heures pour y arriver, la piste, pourtant une départementale, étant dans un état déplorable.

We continue our road around lunchtime. 4 hours and 100 km very bad dirt road that takes us to Shigun Farm.

Arrivés à Shigun Farm, nous sommes accueillis comme les meilleurs des amis par Hugo et Linde qui nous invitent chez eux pour un café.
Ils nous accompagnent ensuite au bord d’un petit lac (qui sert de réserve d’eau pour l’irrigation des champs) au bord duquel nous  nous installons.
L’endroit est juste magnifique.

Hugo and Linde the owners are passionate campers and have built a camp site at their Dam. Over a welcome coffee they tell us that they came from South Africa 20 years ago and how they have built the whole farm from scratch, at that time quite far away from civilization. For us Europeans this is difficult to imagine and it sounds like pure adventure (and a lot of work). The result is definitely impressive: a stunning farmhouse, a big and busy farm and a large dam for all year water supply!

Our camp for the night 🤩

Hugo et Linde originaires d’Afrique du Sud ont construit cette ferme il y a 20 ans et produisent uniquement des semences de maïs et de soja.
En période de récolte, elle emploie170 personnes qui cueillent les épis à la main, avant de les sécher puis de les égrener aussi manuellement.

It is maize harvest time with 170 temporary employees.
The crop is intended as seeds and is therefore degrained by hand with a simple and very efficient tool.

C’est grâce à un outil très simple que les épis sont égrenés en à peine 5 secondes.

Pas d’âge pour commencer l’apprentissage.

It is rare that we see a young woman without a baby. At work or elsewhere.

C’est un peu à regret que nous quittons ce couple fort sympathique mais il y a encore tellement de choses à visiter en Zambie.
Hugo nous à d’ailleurs donné plein d’informations et à nouveau nous allons adapter notre parcours.
A deux kilomètres de la ferme, nous traversons le village de Masansa.

It is with regret that we leave Linde and Hugo and this beautiful place. But there is still so much to see in Zambia! In Masansa, the first village we drive through we stop to buy 1 ltr of fuel for our camping stove. All you have to do is ask someone. This person than calls someone, who calls someone… and 5min later you have the right guy that will sell you some fuel. 😁

Michel à besoin d’un litre de benzine sans plomb pour notre cuisinière Coleman.
Il suffit de s’arrêter au bord de la route ou se tient le marché quotidien et de demander à la première personne présente que l’on aimerait un litre de benzine.

La personne en appelle une autre qui en appelle une autre et soudain quelqu’un apparait à la portière en se proposant de s’occuper de ça.
Michel lui donne la bouteille et trois minutes plus tard elle revient remplie à raz bord.
De fait, c’est un marché parallèle intéressant.
Les chauffeurs de camion transportant l’essence s’arrêtent dans les villages et en soutirent un peu pour la vendre au marché noir.
Ceci permet ensuite aux locaux (et à nous) de l’acheter en très petite quantité, ce qui ne serait pas possible dans une station service.
Sylke en profite pour aborder une porteuse de bananes pour en acquérir 6 au prix de 3 Kwatchas ( 15 centimes ).

I take the opportunity and buy 6 bananas for 3 kwatchas (15cents).

Après cet intermède, nous poursuivons notre route et nous arrêtons au camping de Forest Inn pour la nuit.

Jeudi 15 avril
Un peu plus de 200km à parcourir aujourd’hui pour atteindre les Kundalilla Falls.
Comme les trois quarts sont sur route goudronnée, avec quand même quelques passages de slalom pour éviter des trous de taille respectable, nous parcourons la distance en à peine plus de 3 heures.

Besides the Victoria falls, Zambias north-east is known for its numerous waterfalls (what a contrast to the dry countries further south).
Kundalila falls is one of them.

Vendredi 16 avril
On commence la journée avec une balade vers les chutes.
Le chemin nous amène d’abord vers le haut de celles-ci…..

……puis, après une bonne descente, on peut les admirer depuis en bas.

Just after the rainy season there is a lot of water going down the falls.

En milieu de journée, on repart déjà pour notre prochaine destination qui se nomme 
Mutinondo Wilderness.
En route, nous en profitons pour acheter des tomates auprès de l’une des nombreuses personnes en proposant tout au long de la route.

Tomato supply along the road to Mutinondo Wilderness. They are excellent and we eat lots of them!

Samedi 17 à Mardi 20 avril
Mutinondo Wilderness est un park privé de 10’000ha (10km x 10km )
C’est une zone protégée qui est très appréciée des randonneurs.
En bordure de la grande cassure de séparation des plaques africaine et eurasienne, cette région est parsemée de monticules de 200 à 300 mètres de hauteur permettant une vue panoramique très étendue.

Mutinondo is a private conservation area of 10’000 ha. There is a beautiful very natural camp from where you can do hikes to curiously rounded hills that look like big lava bubbles and also to lovely waterfall with pools that invite for a swim. All together a unique and peaceful place!

Montée au Charlie’s Rock pour notre sortie du jour.

Hiking up Charlie’s Rock.

Les adeptes de la faune et de la flore trouvent ici aussi de quoi satisfaire leur curiosité.

The fascinating world of insects :

The above is a spider (not an UFO), just in case you were wondering…

On peut aussi s’adonner au farniente, couché sur une pierre de granit noir agréablement réchauffée par le soleil près de la cascade Chosa Falls……

The black rocks are pleasantly wormed up by the sun and the continuous babble of the Chosa Falls invite for relaxation. (or simply a nap, as we would have called it 20 yeas ago 😴).

……ou s’adonner aux joies du canoë sur la rivière Musamfushi.

Canoing through the wilderness.

Mardi 20 avril
C’est le moment de quitter ce parc et de reprendre notre route.
Mais avant, il faut que l’on fasse encore le plein d’eau.
Pas d’eau courante ici, mais la rivière nous offre son eau cristaline que Michel lui subtilise astucieusement.

I could have stayed much longer but Michel presses on. 😥
So we fill up or tanks with the cristal clear river water that everybody drinks here, and off we go.

Après 24km de piste, nous rejoignons la route principale goudronnée.
Il faut par conséquent, comme à chaque fois, adapter la pression des pneus.
On s’arrête juste avant la route pour l’occasion, dans un endroit qui ne semble pas trop habité.
Il ne faut cependant pas plus de 3 minutes pour que l’on soit entourés d’une myriade d’enfants curieux de voir ce qu’il se passait là.
Michel profite d’avoir le compresseur en action pour organiser une distribution de ballons de baudruche à la grande joie de la petite troupe.

Today there are quite some kilometers of tar road on the program so we have to increase the tire pressure. We do this next to a village and in less than 2 minutes half of the village has come to say hello and see why we have stopped.
The kids are hoping for sweets, but instead Michel inflates a balloon for each of them which creates a lot of excitement!


Nous avions prévu de monter dans les marécages de Bangweulu pour aller admirer l’oiseau vedette de l’endroit , le Bec-en-Sabot.
Malheureusement, après nous être renseignés sur l’accessibilité du lieu, il s’avère que nous sommes trop tôt dans la saison cat tout est encore inondé.
Nous adaptons par conséquent nos plans et nous rendons directement à Samfya sur la rive sud du lac Bangweulu.
Cet axe Nord-Sud passait originellement par le Congo pour éviter les 130km de marécages qu’il aurait fallu traverser.
La Zambie à fait un appel d’offre international pour demander quel pays serait d’accord de s’occuper de la construction d’une voie entièrement sur son territoire et le seul qui a relevé le défi s’avère être la Chine.
Drôle d’impression de rouler sur ce ruban de bitume au milieu de ce gigantesque marécage, grand comme la Suisse, aux milles îlots garnis de leurs palmiers.

On our route to the north we had planned to visit the Bangweule wetlands where we were hoping to see the rare Shoebill (a big bird with a bill in form of a shoe, I am sure you guessed). Unfortunately we are too early and after the last heavy rainy season the area is still under water. 😢
So we only drive through the wetlands via a solid, elevated tar road financed by? Yes! China! The road is well constructed, includes a 3 km long bridge and is accessible all year round. A real benefit for the people that live in the north-east. Before, the direct access from the capital Lusaka was via a transit road through the Kongo, or you had to detour the 15’000 km2 of wetlands via the east.

This is what we see left and right from the road:

Avant d’arriver, il faut encore que l’on s’approvisionne en tomates et citrons.
Pas besoin d’attendre longtemps avant de rencontrer un marché offrant ce que l’on recherche.

At the north-east of the wetlands lays the Bangweule lake. Only 5 – 7m deep it grows to 15’000 km2 during the rainy season (a third of the size of Switzerland!). The whole area lives from the fish from this lake and dried fish is sold everywhere along the road, only we are not brave enough to try. 🥴
Instead we buy tomato’s and lemons. By the way, the below is not a “tomato market”. This is A market. But somehow besides few lemons, sweet potatoes, onions and the rare cucumber everybody sells tomatoes. Luckily they taste great, we love them and we wash them with soap before we eat them raw.
😋

On arrive à notre destination au crépuscule et rejoignons un terrain privé
qu’Hugo, de Chigun Farm, nous avait recommandé.
On parque l’Azalaï à 3 mètres du bord du lac et passons une excellent nuit, bercés que nous sommes par le doux ressac des vagues.

We spend a night in Samfia a lively little town at the lake. There is no official camping so we park in the garden of a simple guesthouse literally 2m away from the lake.
Thank you Hugo for the recommendation!

On fait la connaissance de Christofer, de son épouse et leur maison de famille.

The guesthouse:

Mercredi 21 avril
Aujourd’hui nous avons au programme d’aller à Mansa afin de faire prolonger notre visa qui échoit le 27.
Arrivés là, nous nous rendons à l’immigration et lorsque nous entrons dans le bureau adéquat, deux personnes occupent celui-ci.
L’une d’elle, masquée jusqu’au yeux, le cou ceint d’une écharpe de couleur claire et vêtu d’une épaisse veste marron, est littéralement vautrée sur sa chaise avec l’air évident de ne pas vouloir être dérangée dans l’importante occupation qui est de consulter son téléphone.
Lorsque nous posons la question de savoir à qui des deux s’adresser, il lève nonchalamment la main pour nous montrer que nous devons nous adresser à l’autre.
Celui-ci n’a pas l’air d’être très content non plus qu’on le dérange, mais comme il n’y a pas de troisième personne dans la pièce, il n’a pas d’autre choix que de s’occuper de nous.
Durant les 15 minutes que nous passons dans ce bureau, la première personne n’a pas bougé une oreille et est restée vautrée à consulter son portable sans honte ni vergogne.
Nous espérons que ce n’est pas là l’image du fonctionnaire zambien standard !?
Notre visa renouvelé pour un mois, nous faisons encore le plein de diesel, quelques courses au Shoprite du coin et repartons pour nous replonger dans la nature tranquille et verdoyante des Mumbuluma Falls.

Before we start a loop through the remote north of the country to see several waterfalls we need to get our visas extended. Mansa is the biggest town in the area and also has an immigration office.
We find the office in the fairly big building only due someone that spontaneously offer his help. No signs at the entrance and no sign in front of the numerous doors inside.
The visa extension surprisingly only takes 10 min and is for free! So thank you Zambia for this! However the atmosphere and the body language of the two men in the office clearly demonstrates irritation and unwillingness to do something for us. There is a television running. The older has his face almost completely covered with a mask and a scarf and when we ask who of the two can help us he negligible wafers his hand to the younger one and then continues to reads something on his iPhone during the full 10 minutes. Luckily the other one turns out to be efficient but only talks the bare minimum with us still signaling that he really should not do this basic work for us.
We leave with our new visas utterly horrified and hope that this wasn’t a representative demonstration of Zambian public services.
😱

Before we leave the town we stock up on food and fuel and take off to our waterfall tour.

Jeudi 22 avril
Cette province nord de la Zambie se caractérise par ses nombreuses cascades
Le gouvernement en tire profit en imposant une taxe d’entrée facteur 10 pour les étrangers (1,5 CHF contre 15 CHF par personne et par jour).
Cette taxe ne profite bien-sûr pas à l’entretien du site et de ses infrastructures, mais bien au bien-être des dirigeants du pays et à l’alimentation d’une corruption bien implantée.
Les gardiens des sites cependant, qui certainement très mal payés, font un effort de bonne volonté impressionnant pour maintenir malgré toute leur vétusté les installations dans un état de propreté irréprochable
La cascade de Mumguluma n’étant pas très grande, permet de profiter du bassin créé en son aval pour nager un peu dans une eau étonnamment tempérée.

All the water falls we will visit are National Monuments, the entrance costs 15$ per person per night which includes camping on a very basic camp ground. Facilities are often badly run down and it is obvious that non of the collected entrance fee is reinvested. Corruption is big in Zambia. The money always goes somewhere, but rarely comes back to the people.
The sites usually have a guard that is super friendly and helpful and is certainly very badly paid. But they are happy to have a job and to earn a little something.


The Mumbulume Falls are ideal for swimming! There are deep pools and the water is pleasantly warm.

On en profite aussi pour prendre une douche, celles-ci étant inexistantes sur le camping.

None of the camp sites in this area has a shower. But who needs a shower if there is a water fall?
Apparently crocodiles don’t like waterfalls and the bilharzia parasites only exists in stagnant water. 😅

Pour les jeunes autochtones, la cascade représente un terrain de jeu apprécié.
We decide not to copy this 😇

En revenant vers l’Azalaï, Sylke se voit surprise par un brin d’herbe sautant devant ses pieds.
En observant le phénomène d’un peu plus près, elle découvre une sauterelle au camouflage impressionnant.

Only because it jumped out of my way I saw this amazing, perfectly camouflaged grasshopper. 😲

Vendrei 23 avril

Encore une cascade au programme du jour.
Cette fois-ci, c’est les Ntumbachushi Falls que nous atteignons après 190 kilomètres de route et de piste.
L’endroit est très particulier car la seule vraie place qui offre une possibilité de parquer notre Azalaï pour la nuit se situe tout à côté de la cascade.

Next day, next water fall. It takes us 190 long km of tar road with plenty of potholes and a bit of dirt road.
The camping is right in front of the Ntumbachushi Falls (right behind the trees), which is fantastic, but also incredibly noisy. 
🙃

A voir comment on va gérer le bruit de la chute d’eau avec notre sommeil !?
A peine arrivés, nous explorons un peu les possibilités du site et très vite nous découvrons un joli endroit qui à l’air de se prêter à la baignade.

Un rapide retour à l’Azalaï pour récupérer nos caleçons de bain et ni une ni deux, nous voilà dans l’eau.

We very quickly find a great spot to refresh us.

Samedi 24 avril
Ce matin, James, le gardien du site, nous explique que si nous montons par un petit sentier pour quelques minutes, nous atteignons le haut des chutes et que là, la rivière ayant formé des cavités dans lesquelles la baignade s’avère encore plus géniale.
Pas d’hésitation ! On s’équipe et on y va.

Recommend by the guard we also visit the pools at the upper falls
This feels like a tropical paradise and a water fun park at the same time. We are on our own, in the middle of lush vegetation. The water is crystal clear and probably around 25C. There is a current to swim agains (not the strong one in the middle of the river though) and little waterfalls offer a back massage and whirlpool bubble zones.
😍

Bon, on en a encore pas fini avec les chutes.
Cet après-midi, nous nous rendons aux Lumangwe Falls, que nous atteignons après trois heures de piste, nécessitant à 3 reprises d’engager tous les atouts de l’Azalaï, vitesses rampantes comprises, pour passer l’obstacle.

We have to work hard to get to the 5th water falls. 3 hours of partly rough dirt road. We are early in the season and some areas are still very muddy and rivers are high.
Luckily the worst bits are covered with sticks and branches. So with 4×4 and gear reduction we pass.
😅

Ces chutes portent aussi le nom de « Petites Victoria Falls «, nom bien mérité au vu du spectacles qu’elles offrent à nos yeux.

Little Victoria falls, as the locals call the Lumangwe Falls, merits well its nick name. For us the difference to the Big Vics. is that we have them all for us (not a big surprise with the road conditions), that we camp only a few meters away from the rim (😱), and that we can literally walk on the edge up to the tree you see on the second picture. Spectacular!

Petite parenthèse en chemin, lorsque nous longeons la seule plantation de thé du pays, les jeunes arbustes ne sont pas ce qui attire le regard en premier, mais bien ces énormes termitières en forme de chapeaux de Strumpfs qui occupent toute cette zone.
Nos taupes ont encore du boulot avant de pouvoir rivaliser !

On our way to the last falls (yes there is one more) we pass the only tee plantation in Zambia. It is not so much tee shrubs that attract us but the huge termite mounds!

Dimanche 25 avril
Nous allons aujourd’hui rallier le site des Chishimba Falls.
Pour cela, il nous faut parcourir 200km dont la moitié sur une piste comme nous n’en avons encore pas vécu jusqu’à ce jour.
La D19 est dans un état épouvantable et on a pas été loin de rester plantés.
Heureusement, les autochtones ont la présence d’esprit d’étaler quelques morceaux de bois dans les tous les plus profonds, ce qui nous évite de nous enfoncer jusqu’aux essieux.
En vitesse lente, blocage différentiel activé, ça passe péniblement, mais ça passe.
OUF !!! Sauvés pour cette fois !

On the 100km difficult dirt road from here to the Chishimba falls we are practicing how to drive in mud. Even where the road is dry it is so washed out that in places it is almost impassable. I don’t think we have seen anything worse than this before. I realize quickly realize that mud is not really my cup of tee and I leave the hardest parts to Michel. 😇
Also here the locals have filled the biggest mud holes with brunches but this is hardly enough and we really only just make it. We later meet a couple that got stuck here a day before us. It took them hours to get out with the help of a whole village and all of them up to their knees in mud. 😱 oh my god!!!

Il y aura plusieurs passages délicats sur ce tronçon de 100km que nous serons très heureux de terminer sans avoir eu besoin de sortir du véhicule.
Les Zambiens ont l’habitude de vivre par familles, réparties sur tout le territoire dans de petits groupements de huttes comme celles-ci.
Il est extrêmement difficile de s’arrêter en bord de piste sans être immédiatement envahi par une horde d’enfants quémandant money…money ou sweety…sweety.

All along the road there are little villages like this one. We have taken the picture without people since the don’t really like it. But normally there is a big bunch of children and a few adults around (women have 6 children in average and the average age for Zambia is 17!). 
So each time we have to drive slowly a crowd of children comes (or runs) asking for money…money or sweeties… sweeties… White skin color is rare here and is undeniable associated with money…

Arrivés à Mporokoso, la route redevient goudronnée et très vite nous nous rendons compte que cela convient aussi aux locaux qui organisent leur marché du dimanche directement sur la route principale.

At Mporokoso the road is tarred again. But there is so little traffic that the Sunday fare is simply held on the county road 😀

Lundi 26 avril
On a l’impression, après avoir vu tant de belles cascades, que l’on va gentiment s’en lasser.
En fait, elles sont tellement différentes les unes des autres qu’à chaque fois nous sommes émerveillés par ces phénomènes de la nature.
De plus, ces sites n’ayant à offrir qu’une simple toilette comme équipement pour le campeur, nous sommes tout contents de pouvoir profiter de cette eau vive pour nous baigner.
Chishimba Falls ne fait pas exception et on peut même s’approcher à quelques centimètres de la chute.
On est d’abord accueillis par un joli papillon.

Another 100 km, now much faster, and we arrive at our 6th water fall. Ok let’s have a look but by now we think it is getting a little repetitive.

Avant de commencer par le pied de la cascade…..

But no! The Chishimba Falls are again different and spectacular.

…..puis le haut de celle-ci, qui après la baignade, offre une belle terrasse avec vue pour se laisser sécher au soleil.
Magnifique !

With the highlight of a swim right above and a view point at its edge (if you dare to go there)!

27 avril
Après toutes ces cascades, une petite pause s’impose.
Nous trouvons un endroit qui nous parait idéal quelques 200km plus au nord et qui porte le joli nom de « Flower & Fern Cottage ».
Jackie et Kevin, tous deux blancs originaires du Zimbabwe sont venus s’établir ici lorsque le gouvernement Zimbabwéen à commencé à chasser les fermiers blancs du territoire il y a une vingtaine d’années.
L’accueil est fort sympathique et nous disposons d’un joli coin de terrain avec tout le confort nécessaire à un séjour agréable.

After one month in Zambia it is now time for a little break also to up-date our blog. With the Flower & Fern Cottage we have found the ideal location for this. The Farm belongs to Jackie and Kevin who came from Zimbabwe 20 years ago. The warm welcome and the spaceous, pleasant campground is all we need for the moment.

Tiens……encore une de ces chenilles spectaculaire.

Visit at the shower. I wonder what the butterfly will look like ?

Nous profitons de fêter la pleine lune en passant la soirée dehors autour du feu, tout en grillant quelques cacahuètes, cadeau d’un indigène.

Full moon BBQ at Flower & Fern with peanut roasting.

28 avril
Nous décidons finalement de rester ici pour 3 jours et allons profiter de ce temps, entre autres,  pour terminer cet article et le poster.
Ça fait maintenant pile-poil un mois que nous sommes en route dans ce pays que nous avons beaucoup apprécié par la gentillesse de ses habitants et aussi par le souci qu’ils ont de maintenir leur pays très propre.
Nous n’avons pas vu de déchets trainant dans tous les coins, comme cela peut être le cas dans certains pays.
On va rester encore quelques jours en Zambie avant de passer la frontière pour entamer la visite de la Tanzanie.

We are close to the northern border and ready to change to Tanzania. Finally we have spent more time in Zambia than we initially thought, mainly because Malawi’s borders are still closed. We have appreciated this extra time here that has allowed us to explore the wetter climate zones of this country and to continue to get to know its gentle people. It is a beautiful and save country that we can only recommend to everybody.

On se retrouve donc d’ici un mois pour la suite de notre aventure africaine.
Milke vous transmet toute son amitié.

4 réflexions sur « De Livingstone au pays des cascades. »

  1. Je suis contente de lire à nouveau vos aventures ! quel beau mois vous avez du passer ! Profitez bien de la Tanzanie, je me réjouis de vous lire !
    bises
    Véronique

  2. … on vieillit parce qu’on s’arrête: votre portrait lumineux en est bien la preuve. Pour tous ceux qui ne peuvent pas faire autrement que de s’arrêter et qui pourtant se sentent jeunes, le Chat de Philippe Geluck explique – être vieux c’est être jeune plus longtemps que les autres, c’est tout !
    Que votre route soit tapissée – de goudron uniforme bien sûr – d’une solide couche de curiosité, d’intuition, d’enthousiasme et d’ouverture.
    Il fait bon voyager dans vos bagages en image.

  3. Sehr schön zu sehen dass das Reisen doch noch Spass machen kann! Höchsten Respekt für all die tollen Aufnahmen von Natur, Mensch und Tier aber vor allem an Sylke dass sie im Schneidersitz auf dem Fels ob dem Wasserfall ganz entspannt da sitzt!! Weiterhin eine tolle Reise und passt auf euch auf 😉 !

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