LA NAMIBIE – 3ème partie

Nous voilà de retour pour la troisième partie de la visite de la Namibie.

Après notre séjour à Naankuse, nous prenons quelques jours de vacances avant de reprendre notre voyage à notre rythme habituel.

C’est à Gross Barmen resort que nous les passons et profitons ainsi d’un cadre très agréable.

After 2 weeks of volunteering we complete our new blog article in relaxed atmosphere at the Gross Barmen hot spring. 😊

Lundi 10 juin
Nous sommes maintenant à Ameib Farm, réserve naturelle privée de 14’000 hectares qui fait partie de la fondation « Erongo mountain nature sanctuary » qui elle couvre 180’000 hectares.
Cette région est connue pour ses montagnes qui présentent la particularité d’être formées d’un amas de pierres granitiques, de forme souvent rondes que l’on ne trouve que dans cette région d’Afrique.

We now start the last part of our Namibia visit north east of Windhoek. The Erongo mountains  are known for their intensely reddish and surprising round rock formations.

We stay at the Ameib farm that is part of the Erongo mountain nature sanctuary. From here we do several mall hikes.

Nous commençons la journée par une randonnée à la « Philipp’s Cave ».

1500 ans avant JC, cette région était aussi occupée par le peuple San et les grottes formaient des endroits idéaux pour leurs cérémonies sacrées.

The Philippe’s Cave which was used by the Bushmen 1500 bc for sacred ceremonies. The related rock paintings are still very visible even 3500 yeas later.

La Philipps’s Cave ne fait pas exception et le plafond témoigne de ces cérémonies par de nombreuses gravures rupestres dont un éléphant blanc très bien conservé après 3500 ans d’existence.

Besides hunters, giraffes and springboks several elegant Oryxes and elephants:

Ainsi qu’un magnifique oryx.

De l’intérieur de la grotte le paysage s’offre à nos yeux comme sorti d’un tableau.

Morning view from inside the cave:

Un petit tour sur le site « Bull’s party » en fin d’après-midi pour apprécier la lumière rasante du soleil sur son déclin nimber la montagne de tons orangés.

On se dirait au milieu d’une partie de billes pour géants.

Late afternoon visit of the “Bulls Party” area 😲

Mardi 11 juin
Encore un passage à Bull’s party pour admirer ces amoncellements de pierres à la lumière matinale……

And again next morning since we liked it so much 😁

….avant de reprendre la route pour notre prochaine destination qui se trouve aussi dans le même type de roche, et qui se nomme Spitzkoppe.

C’est dans un cirque majestueux que nous nous installons pour passer la nuit.

Only a few km further east we visit the Spitzkoppe Mountain. 

Mercredi 12 juin
Spitzkoppe, cirque montagneux issu d’une éruption volcanique dont le magma, formé de roche granitique en fusion qui n’est pas arrivé à la surface, présente aujourd’hui ce qu’il reste après érosion des parties les plus tendres.

Le sommet le plus haut, Grande Spitzkoppe culmine à 1728 mètres, et au vu de ses faces assez raides, s’es vu attribuer le nom de Cervin namibien.

Interestingly what we see today is the granite magma that filled the volcano crater at the end of its active life. The actual volcano crater is eroded now. So a bit like a coffee without the cup around it 😉

The “Grosse Spitzkoppe” elevates up to 1728m and is called Namibian Matterhorn due to a resembling shape from a distance (it really looks alike from a far distance, we just don’t have a photo 😟).

L’endroit le plus remarquable du cirque est représenté par cette magnifique arche en granit.

The most remarkable at this site is this natural arch. And if you take the photo from the right side you even see the Grosse Spitzkoppe on the other side!

Jeudi 13 juin
C’est reparti pour 4 heures de route afin de rejoindre le « Porcupines camp » ( le camp des porcs-épics).

Les porc-épics sont extrêmement difficiles à observer à l’état sauvage car ce sont des animaux nocturnes.

Dans ce camp, Katrin la propriétaire, avec l’aide de sa fille, a mis 5 ans à amener les porc-épics de la région à venir se restaurer au crépuscule au pied de son restaurant.

Elle a commencé à leur poser de la nourriture tous les soirs à la même heure à une centaine de mètres de là et progressivement a rapproché le festin jusqu’à pouvoir les faire venir à la porte de son restaurant sans que les animaux soient effrayés par la présence humaine.

From here we continue north direction Epupa falls at the Angolan boarder. Our next stop is the Porcupine Camp where Kathrin the owner feeds wild porcupines every evening. These animals are a very rare sight since they are night active and rather shy. It took Kathrin 5 years to get them used to the feeding.

In the evening we admire the animals with their impressively raised spines. Kathrin explains that each area of the body has different spines with different functions. For example: when a porcupine is chased by a lion and it feels that the lion is coming very close it will suddenly stop and at the same time rise the particularly thick and rigid back spines. The lion will run right into these spines that will penetrate deeply into its skin and then break off. It is likely that the lion will later die from an infection these spines will cause!

What an Interesting tactic developed through evolution!

Tout cela sous la surveillance d’un jeune Calao qui attend son moment pour profiter des restes du festin.

A South African Hornbill is waiting for its turn to feed on the cooked white maize.

Vendredi 14 juin
On continue la route vers l’ouest qui va en direction des chutes Epupa et après 3 heures de route et le passage du col du Grootberg, on s’arrête pour la journée à Palmwag Lodge.

Le parcours est parsemé de petits villages, constitués de maisons dont les murs sont faits de branchages recouverts de terre.

Along our road further north we pass many little villages with wood or clay built huts. Even though plastic bags and waist disposal is also a problem here, the big majority of the communities keeps their places very clean. 

Samedi 15 juin
Nous montons maintenant plein nord et nous nous retrouvons dans la région du Kaokoveld, fief des Hereros et des Ovahimba.

A l’origine, ces deux peuples sont de la même origine et sont tous deux gardiens de troupeaux.

Durant l’occupation allemande, une fraction de ceux-ci, les Hereros, furent fortement christianisés et influencés par ceux-ci, à tel point que les femmes on même adopté une tenue victorienne (grande robe et chapeau), pas du tout adaptée au climat local.

We enter the region of the Herero and Ovahimba tribes both originally and still mostly shepherds for goats and cattle.

Whereas the Ovahimbas have kept their traditional out fit, including the paste of red soil and animal fat that covers the skin as sun protection, the Hereros have adopted to European long dress and Victorian hat when they where christianized by German missionaries late 18 hundred. 🤨
Not a joke, they wear these hats every day!

Les Ovahimba de leur côté ont gardé leur tenue d’origine (simple pagne autour de la taille et panoplie de bijoux) avec la totalité du corps recouverte d’une teinture ocre leur donnant cet aspect très particulier.
Le blason de cuir au dessus du front signifie que cette femme est mariée.

The leather headdress of this lady indicates that she is married.

Un peu d’histoire:
Il y a juste cent ans, ce peuple a été attaqué par les Nama et se sont vus démunis de la quasi totalité de leur cheptel.

Afin de survivre, ils se sont retournés vers leurs voisins Herero en quête de nourriture et c’est ainsi qu’il ont été baptisés « Himba » qui traduit en langage Herero signifie « mendiant ».

Aujourd’hui encore, leur appellation n’a pas changé, car ils ont gardé cette habitude de mendier.

Alors que nous nous dirigeons vers Opuwo, nous passons juste à côté d’un village Ovahimba et ne pouvons résister à la tentation de les rencontrer une nouvelle fois.

Nous essayons d’établir le dialogue, ce qui s’avère très difficile car aucun d’eux ne parle l’anglais ni d’autre langue de notre connaissance.

C’est donc à force de gestes que nous communiquons et que nous passons ainsi quelques moments précieux en leur sympathique compagnie.

We stop at an Ovahimba village to learn more about their live today. We are welcomed with gestures and mimics but unfortunately nobody speaks English and we cannot communicate together. So we leave again with slight regret on both sides.

But we do buy a hand carved rhino. Money needs no words, fingers and mimic works fine 😐

Sylke négocie l’achat d’un rhinocéros sculpté par l’un des artisans de la tribu.

Les villes de Sesfontein et Opuwo, dans laquelle nous arrivons maintenant ont la particularité de voir ces deux peuples se mélanger tout naturellement et c’est tout à fait habituel de rencontrer des femmes ovahimba faire leur course au supermarché de la ville, comme ces deux jolies adolescentes photographiées à l’entrée de celui-ci.

We now get to the northern Namibian town Opuwo still in the area where both tribes live. Whites are very much the exception. Here traditional Himba and Herero outfit mix with the modern background of supermarkets and petrol stations. At the checkout during our shopping we are visibly the “white exception”. And interesting experience for us!

Au passage, quelques vues des rues d’Opuwo.

A typical road in Opuwo.

Notre progression s’arrête pour aujourd’hui à la Opuwo Country Lodge, magnifique endroit avec même une piscine affleurante, d’ou l’on bénéficie d’une vue imprenable sur les montagnes.

We check into the beautiful Opuwo Country Lodge since we are looking for a viable internet connection. With view onto the infinity pool and the mountains Michel works on our blog and I enjoy a good cup of coffee 😁

Endroit idéal pour écrire un petit bout du blog.

Dimanche 16 juin
Nous parcourons aujourd’hui les 240 kilomètres qui nous séparent des chutes d’Epupa, qui se trouvent sur le parcours de la rivière Kunene, à la frontière avec l’Angola.

Le spectacle est parait-il impressionnant de voir ses eaux tumultueuses se jeter dans le fond de la gorge aux roches escarpées.

Toutefois, lorsque nous arrivons sur le site, nous devons nous rendre à l’évidence que ce fleuve majestueux paye un lourd tribut à la plus grande sécheresse de ces dernières 120 années qui sévit actuellement sur la Namibie.

Nous devons nous contenter d’un petit filet d’eau laissant à nu le lit du fleuve qui nous offre tout de même un joli spectacle de roches reflétant les rayons orangés d’un soleil couchant.

Today we need 4.5 hours to drive the 240 km that still separate us from the Kunene river and the Opua Falls. The river is here the natural border between Namibia and Angola and when the water is low you can easily walk across. There is no fence or watch tower, but once in a while there is a bridge that functions as official border crossing.

Namibia is experiencing the biggest drought since over 100 years and instead of a roaring, large  waterfall we see a mostly dry river bed with a small waterfall in the middle. Too bad. 😟  We also think of the numerous cattle farmers in Namibia that have to kill many of their cows  now to be able to find enough food for the others, hoping that the rain will come already in October and not only in Jan or Feb. 

A cette latitude, nous rencontrons aussi nos premiers grands baobabs….

The milder weather in the north allows the growth of Baobabs. So impressive 😲

…..au sommet desquels on peut surprendre quelques fois un aigle serpentaire en recherche de proie.

And in one of them a Snake Eagle!

Lundi 17 juin
Nous longeons maintenant la frontière entre la Namibie et l’Angola, marquée par le milieu du fleuve Kunene, en nous dirigeant plein Est, en direction des chutes Ruacana.

Une petite visite à celles-ci nous montrent qu’elles n’ont même pas un filet d’eau à nous offrir en spectacle 😟

We now turn east and continue along the Kunene river the Ruacana Falls that are even dryer!

Le long de la piste, enfants et même adultes Ovahimbas mendient quelque chose à manger.

On ne peut pas tous les satisfaire mais de temps à autre quelques fruits offerts éclairent leur visage d’un sourire reconnaissant.

On the way we sometimes give fruits to the locals that beg for food. The drought is also very hard on them and we don’t really know how they manage. Although somehow it seems to work since none of them looks really malnourished to us.
(Have a look at her shoes 😥).

En milieu d’après-midi, nous nous arrêtons à la Kunene River Lodge.

L’endroit nous apparaît si agréable que nous décidons d’y passer les deux nuits à venir.

We stop at the Kunene River Lodge. The camp site is pleasantly shady and the deck of the bar/restaurant sits right over the river!

Soirée restaurant avec apéro coucher de soleil sur la terrasse de celui-ci.

Ok, we don’t cook and get installed for a romantic sundowner and dinner 😍

Mardi 18 juin
Le petit déjeuner près de la rivière intéresse également d’autres convives, tel ce petit écureuil….

Breakfast with view over the river and with company 😊

….et aussi ce petit tisserand qui pousse même le culot de venir se servir dans le bol.

La lodge dispose de quelques canoes nous offrant ce matin l’opportunité de nous  laisser emporter par le paisible courant de la Kunene, à la découverte de ses berges arborées, abritant une multitude d’oiseaux dont le chant exotique nous accompagne tout au long du parcours.

Right afterwords we hire a canoe. The crocodiles and hippos are not interested in canoes we are told. This seems to be true at least today and we enjoy the exotic noises, the views and the very pleasant temperature on the river.

Mercredi 19 juin
Toujours en roulant vers l’Est, nous nous apercevons que le style d’habitations à changé.

Les autochtones sont groupés en petites communautés, formées de huttes situées au centre d’une zone clôturée afin de se protéger contre l’intrusion du bétail.

Further east we leave the country of the Hereros and Ovahimbas. With this the housing changes and the locals wear modern clothes.

Arrivés en fin d’après-midi à Oshakati nous nous rendons à la « Seven Valley Guest house » pour passer la nuit.

Jeudi 20 juin
Nous devons effectuer encore un peu plus de 500 kilomètres pour rejoindre la ville de Rundu, qui marque l’entrée de la bande de Caprivi.

Nous décidons de partager la poire en deux et trouvons à mi-chemin la communauté agricole d’Okongo où poules et pintades nous tiennent compagnie pour la fin de la journée.

We spend the night at the Okongo campground. It is a so called community campground that belongs to a village. They are run by black people whereas the lodges are usually run by white Namibians. The set-up is in general very basic (with toilets but rarely with shower) but we like them because you get in contact with the locals and they feel more authentic.

Grâce à une pluviométrie plus abondante dans le Nord/Est du pays, la végétation y est plus abondante et il est possible de faucher l’herbe jaunie en vue de pouvoir nourrir le bétail en saison sèche mais aussi de la vendre à ceux qui plus au sud ne disposent pas de la chance d’en avoir.

In southern Africa the climate changes from very dry in the west (Namibia) to very wet in the east (Mozambique). We start to see the change now. Despite the strong drought in all Namibia, there is lots of gras here!

Vendredi 21 juin
Nous atteignons la ville de Rundu en milieu de journée.

Rundu est la capitale du Kavango, région Est et compte 63’500 habitants.

En nous promenant dans les rues où se mélangent les petits stands de marché privés aux supermarchés des grandes enseignes, nous remarquons que nous sommes quasi les seuls Blancs à nous promener dans la ville.

The biggest town in north-east Namibia is Rundu, and Town is a big word. There are all sorts of shops along one road, a few petrol stations and a local market. Thats it.
Not much to visit for us but a good place to stock-up on food. In particular fresh veggies and fruits are not really available in smaller towns. So we are very happy to find iceberg salad, tomatoes, avocados, mandarins, bananas and even a pineapple 😀


Le quartier des salons de coiffure.

En fin d’après-midi, nous nous rendons à la Kaisori River Lodge pour y passer la nuit mais la réceptionniste nous annonce que ce ne sera pas possible, toutes les places étant occupées.

Pas de souci, on se rabat sur le Camp Hogo qui se trouve juste à côté et qui lui nous accueille avec grand plaisir.

C’est au bord de la rivière Kavango que nous prenons notre Gin-Tonic, en admirant les couleurs évoluant au gré du coucher de soleil.

Close by we find a lovely campground right at the Kavango river: Camp Hugo.

Samedi 22 juin
Petit déjeuner au bord de la rivière …..

Breakfast with a view.

…..avant d’aller faire un petit tour dans la ville de Rundu pour nous imprégner de la vie locale.

Another tour through Rundu for the atmosphere.

Passage au marché couvert où se mélangent tissus, farine, féculents et artisans.

I even get a bit too much of the atmosphere when three young guys bump into me and I realize immediately that my iPhone is gone. So I grab one of the guys and tell him loudly that he has stolen my phone. 😤😡😱 Luckily he does not like the sudden attention of the crowd and hands back my phone.
Uff ! somehow I had grabbed the one that really had my phone in his pocket! 

With my iPhone in a better place we continue to the local market hall.

L’un des artisans en pleine action attire notre attention et, au milieu des nombreuses pièces qu’il à produites, un rhinocéros nous intéresse particulièrement.

Après négociation, nous en faisons l’acquisition et demandons à son concepteur de poser pour la photo.

We buy a beautiful wooden rhino after poor negotiation (as usual). Michel as much as me finds all sorts of reasons why we should pay something not too far away from the indicated price (e.g. the poor guy really needs the money, or: the negotiated price difference does not make any difference on our bank account, or the object is really not expensive to start with…). 😬
Anyway, we like our new rhino 😊

Retour au Camp HogoGert, le propriétaire nous emmène en fin de journée pour une sortie en bateau afin d’admirer le coucher de soleil au fil de la rivière Kavango.

We finish the day with a sundowner trip on the Kavango river together with Gert our campsite host and are then invited to join family and friends to celebrate his daughters 39th anniversary. 
One more time we are overwhelmed how welcoming and open the people are here!

Un crocodile profite des derniers rayons de soleil pour se réchauffer.

  

Retour à terre pour une soirée festive, car Carissa, la fille de Gert fête son 39ème anniversaire et nous sommes invités à nous joindre à eux pour l’occasion. 

Dimanche 23 juin
Nous faisons nos adieux à Gert et sa famille et roulons un peu plus de 2 heures avant de faire halte à la River Dance Lodge, tenue par un couple de bernois, Pascale et Chris Haefeli.

Magnifique endroit, avec terrasse surplombant la rivière Okavango.

Next stop on our way east is at the River Dance Lodge several locals recommended to us. It is a more upmarket place with a ‘classy’ feel to it. The owners area Swiss couple that bought the place 2 years ago. For me it is a real feel good place. 
I even take a morning yoga class with view onto the river! 

and there is a Nespresso machine for complementary use!

After 8 weeks of camping this is a nice “break” for us 🤩

Lundi 24 juin
Sylke commence la journée par une séance de Yoga avec Lote, sa professeure.

Peu de kilomètres aujourd’hui à mettre au compteur pour atteindre les Rapides de Popa.

Rien d’impressionnant pour nous, mais bien pour les namibiens qui n’ont pas l’habitude de voir tant d’eau.

Today’s short program is the visit of the Popa Falls. Not a real fall but more rapids and since the water is very low it is nothing impressive for us. For the Namibians however the simple sight of so much water is amazing 😉 

Le Mahango River Lodge tout proche va nous accueillir pour la nuit car situé près du Mahango Game Park qui est notre but de visite pour ces deux prochains jours.

Un très bel endroit, au bord de la rivière Kavango nous est attribué.

For the visit of the Mahango Game Park we check into the Mahango River Lodge for two nights.

Mardi 25 juin
Un nouveau jour se lève. Il est sept heures et le soleil nous gratifie de ses premiers rayons  orangés.

Nous nous mettons tout de suite en route pour une visite du Mahango Game Park.

Early departure for the Mahango Game Park.

Pas de gros chats à l’horizon mais plusieurs types d’antilopes, une autruche femelle qui se donne de l’importance en gonflant ses plumes, un buffle, des girafes, un groupe d’éléphants et un magnifique « Rollier à longs brins » cousin du martin-pêcheur.

Since Etosha we have not really been in a game park and are enchanted by the beauty and the grace of all these animals: Kudus with babies, several topi antelopes, a female ostrich posing for us, mighty buffaloes, clumsy giraffes, a big group of imposing elephants and many birds like the Lilac Breasted Roller.





Durant le tour, nous rencontrons un camping car lucernois.

Ce sont Iris et Walter, couple de voyageurs qui parcourent l’Afrique depuis 2013.

Nous passons une soirée fort sympathique  ensemble au restaurant et échangeons plein d’informations qui vont nous être utiles pour la suite de notre voyage.

In the park we meet a camping car from Lucerne with Iris and Walter who travel through Southern Africa since 2013. We decide to have dinner together at the lodge. 
We spend a lovely evening and receive plenty of interesting information for our upcoming Zambia trip.


Mercredi 26 juin
Nous longeons maintenant la fameuse Bande de Caprivi, du nom du dirigeant de l’Empire allemand de l’époque, Leo von Caprivi.

Large d’à peine 30 kilomètres, et appartenant à la Namibie, elle pointe comme un doigt en direction de l’Est, jusqu’aux chutes Victoria,  en séparant d’abord l’Angola puis la Zambie du Botswana.

We are now in the so called Caprivi strip that is named after the German chancellor Leo Caprivi from late 18 hundred.
Between 30 and 100 km wide and 450 km long, it is a strange north-eastern extension of Namibia that stretches like a finger between Angola, Sambia and Botswana right up to the Victoria Falls.
1880 during a European colonial conference this strip was ceded by Britain to give the German colony access to the Zambezi with the ultimate idea to connect it with Tanzania another German colony at this time. Germany lost all of its colonies during WW one and the connection was never realized.

Cette situation date de 1890, alors que l’Allemagne avait colonisé la Namibie mais aussi la Tanzanie, située elle du côté de l’Océan Indien, alors que les pays limitrophes étaient sous domination des autres colonisateurs européens.

Comme ce n’était pas très pratique pour les communications de ne pas avoir de liaison « allemande » entre ces deux pays, un accord entre ceux-ci et l’Allemagne a été signé pour l’établissement d’un couloir terrestre qui lierait la Namibie à la Tanzanie.

La « Bande de Caprivi « en constitue la première partie, le reste n’ayant jamais vu le jour suite à la première guerre mondiale qui a vu l’Allemagne être dépossédée de toutes ses colonies africaines.

Afin d’effacer ces mauvais souvenirs de domination, la Namibie a décidé de renommer cette bande qui s’appelle aujourd’hui « Zambezi », du nom du fleuve qui marque la frontière à l’extrémité Est entre la Zambie et la Namibie.

C’est dans un petit camping nommé Kapak, créé par Lukas, appartenant une communauté Noire, situé tout au bord de l’un des méandres du fleuve Kavango que nous nous arrêtons pour aujourd’hui.

Comme tous les soirs dans ce pays, nous assistons à un magnifique coucher de soleil alors qu’un groupe d’une dizaine d’hippopotames viennent passer la nuit juste sous nos fenêtres et sortent même de l’eau pour venir brouter l’herbe autour de nous.

Etrange sensation que de sentir ces mastodontes si près de nous !!!

We spend the night at a community camp site right at one of the Kavango meanders.
A group of grazing Hippos surrounds us during the night. We are at new moon so we only hear their impressive snorting and there are no pictures…

Jeudi 27 juin
Aujourd’hui représente notre dernière étape en Namibie,

Nous nous rendons à Katima Mulilo qui est la ville frontière entre la Namibie et la Zambie.

Au lieu de la route directe, nous prenons celle qui longe la rivière et qui passe à travers le Parc National Mudumu.
La chance est avec nous car nous apercevons soudain un groupe d’éléphants qui traversent la route, nous obligeant à nous arrêter pour les laisser passer.

Today is our last travel day in Namibia and tonight we will be at Katimi Mulilo right at the border crossing to Sambia.

The road leads through the small Mudumu National Park.
Little time after the gate a group of elephants crosses the road right in front of us and we have to slow downq.

Le fait de nous être approchés pour mieux les voir n’est pas du goût de la femelle dominante qui nous signifie clairement par son attitude qu’elle n’est d’accord que nous restions là.
Le temps de prendre la photo et nous lui obéissons avant qu’elle décide de nous charger.

as we come closer the leading huge female turns to us and threateningly shakes her head to show us that to her taste we are a little too close. 
Ok, we decide to leave before she decides to charge us 😉

Après un passage à Katima Mulilo, nous allons nous héberger à la Caprivi Houseboat River Lodge toute proche pour terminer cet article et le poster avant de franchir la frontière zambienne.

Chose assez rare pour être mentionnée, le bar est en self service et confiance totale est faite au consommateur qui note lui-même ce qu’il consomme.

Upon arrival at Katimi Mulilo we check into Caprivi Houseboat River Lodge. Another beautiful lodge at the Kavango riverside where we will finish and poste our 3rd and last Namibia article.

PS: the bar here is self service. You write down what you drink and you pay at the end. Probably a clever marketing concept 😉

Nous nous quittons sur cette photo de Sylke en plein travail de traduction et nous nous retrouvons d’ici un petit mois pour l’article suivant qui traitera de notre passage en Zambie.

We much enjoyed our 8 weeks in beautiful and wild Namibia where traveling and food is very save and organization and cleanliness is very close to European standards.
Sambia it seams will be different in many aspects. Tbd… 😀

Bonne canicule à toutes et tous !
Milke

Une réflexion sur « LA NAMIBIE – 3ème partie »

  1. Toujours un plaisir de vous lire, de se régaler de vos photos. Un bon moment de détente au travers de votre récit. Merci.
    En vous souhaitant encore de nombreux moments privilégiés et magiques. Bonne route et au plaisir de vous lire prochainement.
    Jean-Paul

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *