Vendredi 30 avril
Nous sommes finalement restés 3 jours à Flower & Fern Cottage, chez Jackie et Kevin et avons passé hier soir une agréable soirée chez eux après qu’ils nous aient invités pour le repas.
Avant de partir ce matin, Jackie nous donne encore vite quelques avocats, quelques bananes et va encore au poulailler pour récolter des oeufs du jour.
We finally stay 3 days at Jacki and Kevins beautiful farm close to lake Tanganyika in the north of Sambia. We are even invited for dinner and learn a lot about their challenging live as farmers between Zimbabwe and Zambia.
Before we leave Jackie provides us with fresh eggs, herbs, avocados and spinach right from their garden!
Encore un petit tour dans le jardin, et c’est le moment de reprendre la route.
The great thing about traveling is that we see so many great places and meet so many people that become friends. The less good thing is that it is very unlikely to see them again. 😢
La journée s’annonce bien ensoleillée et nous prenons l’option de nous rendre au bord du lac Tanganyika.
We decide to spend a few days at the sandy beaches of lake Tanganyika.
So for the next two days we will do the classical beach program.
On Sunday high grade military guy has its wedding at the lodge and we enjoy the “show”.
Après avoir passé la ville de Mbala, une piste complètement défoncée nous amène, après 2 heures de lutte, dans un endroit idyllique, au joli nom de Isanga Bay Lodge.
Nous sommes bien récompensés car il faut admettre que l’endroit est magnifique.
A very rough and rocky 30km long dirt road takes us in 2 hours (!) to Isanga bay lodge and camping. Definitely a place we will stay more than a day. 🤩
Quelques mots sur le lac Tanganyika :
Formé il y a 12 millions d’années lors de la création de la grande faille de séparation des plaques eurasienne et africaine qui court de de Jordanie au Mozambique, ce lac, avec ses
700 km de long est le plus long du monde.
Sa profondeur de 1395 mètres le place en 2ème position des lacs les plus profonds de notre planète derrière le lac sibérien Baïkal.
Sa superficie n’est pas en reste puisqu’elle atteint le 80% de celle de la Suisse et sa capacité le 17% des réserves d’eau douce ce notre terre.
Il est aussi très agréable de s’y baigner puisque sa température oscille entre 23 et 28 degrés tout au long de l’année.
Did you know?: Lake Tanganyika is really huge! With 700km it is the longest lake in the world, and with 1395m the second deepest after the Baïkal lake in Siberia. It’s surface covers 80% of Switzerland and it contains 1/6th of the global sweet water reserves.
It’s temperature varies from 23 to 28°C all year round.
and right now it is just perfect. 😀
Samedi 1er mai
Journée farniente, baignade lecture, repas au restaurant.
Pas mal non plus de se laisser aller de temps en temps.
For the next two days we will do the classical beach program.
Dimanche 2 mai
Cette journée est placée sous le signe du mariage.
Un haut gradé de l’armée zambienne a organisé sa cérémonie de mariage en ce lieu paradisiaque.
Sans être directement invités, nous sommes plongés dans la fête qui va durer jusqu’en fin d’après-midi.
On Sunday a high grade military men has its wedding at the lodge and we enjoy the “show”.
Derniers instants avec Papa, Maman
Il sera bientôt trop tard pour dire NON !
Ils sont heureux et auront peut-être beaucoup d’enfants !
Lundi 3 mai
Bon, il faut reconnaître que l’endroit nous plait vraiment bien et que l’on ne s’en lasse pas.
Il ne nous faut pas bien longtemps pour décider d’y passer un jour de plus.
Hmm... Do we really want to leave after 2 days?… Ok, we stay another 2 days. 😇
Mardi 4 mai
Finalement, après 4 jours, on décide de reprendre la route.
Nous sommes rapidement replongés dans l’ambiance des petits villages typiques de cette province nord de Zambie.
Typical village scenery between the lodge and the very last waterfall we will visit in Zambia.
32km. et deux heures plus tard, nous arrivons aux Kalambo Falls.
Avec ses 235 mètres de chutes directe, elle est l’une des plus haute d’Afrique.
Ce sont les dernières que nous visitons en Zambie.
The Kalambo Falls on the Kalambo river is a 235m single-drop waterfall on the border of Zambia and Tanzania at the southeast end of Lake Tanganyika. It is one of the tallest uninterrupted falls in Africa.
Nous sommes accueillis de manière très sympathique par Livingstone, le responsable de la lodge et du camping.
En observant les alentours, nous remarquons un petit bâtiment sur lequel est apposé un écriteau marqué Restaurant.
Après avoir obtenu confirmation par Livingstone que c’en est bien un et qu’en plus il est ouvert, celui-ci nous propose de nous préparer un repas du soir.
On se met d’accord pour un poisson du lac Tanganyika du nom de « English Fish », on n’en saura pas plus, accompagné du plat traditionnel Zambien, le Nshima (Sorte de polenta de maïs), et de feuilles d’épinards.
Le poisson est ouvert en papillon et grillé sur un brasero au charbon de bois.
At the Kalambo falls there is a basic lodge and a little “restaurant”. Because of COVID and the low number of visitors the lodge manager is also the cook. He proposes to prepare fish from the lake for us.
Le résultat, représentant un plat typique des régions lacustres, s’avère très satisfaisant.
So we have butterflied, grilled fish (called “English fish” 🤔), with a local sort off spinach and the Sambian staple maize polenta called Nshima. All very tasty and prepared fresh!
Mercredi 5 mai
Une petite surprise nous attend aujourd’hui avec notre fidèle Azalaï.
Lorsque l’on veut ouvrir le toit, on s’aperçoit rapidement que l’un des pistons chargés de le garder ouvert a perdu son huile et de par là, son efficacité.
Il faut donc trouver un moyen de le caler d’une façon ou d’une autre.
Sylke propose de prendre les planches que l’on place sous les roues, lorsque nous devons mettre le véhicule de niveau, et de les mettre entre le bord de la cabine et le toit.
Et ça marche !
After so many years of service one of the roof pistons breaks. As a result, the roof doesn’t stay up anymore. It is quite a special size and we are not sure to be able to replace it anywhere here. At the moment we keep the roof open with one of the planks we normally use under the wheels to level the Azalaï for the night. It is less practical but it works! Uff!
On va essayer de trouver un piston à Dar es Salam et sinon, on attendra que notre Azalaï soit de retour en Suisse.
Tiens, celle-là, on l’avait pas encore vue !
And one more impressive caterpillar 😲
Jeudi 6 mai
Il s’agit maintenant de se préparer gentiment pour le passage de la frontière avec la Tanzanie.
On nous apprend qu’il faut un test Covid PCR négatif de moins de 72 heures pour passer la frontière.
Le nouveau président tanzanien n’est apparemment pas aussi laxiste que le précédent et a décidé de s’aligner avec la norme internationale à partir du 5 mai.
Bon, ben on va voir ce qu’on peut faire !
On se rend à l’hôpital de Mbala tout proche et là, on nous accueille très agréablement, mais ils peuvent malheureusement seulement nous faire un test rapide. Pour un PCR il faudrait aller à Kasama, 165km plus au sud.
On prend la décision de se contenter du test rapide et on verra bien demain si on peu le faire accepter par les douaniers.
A voir la grimace, ce n’est pas plus agréable ici qu’en Suisse.
It is time for us to cross over to Tanzania. Fortunately the borders are open now (still not the case with Zimbabwean, Malawi, etc). But unfortunately Tanzania has just now decided to oblige a PCR test for entry. If we had crossed the boarder 3 days earlier we would not have needed any test. Too bad!
The local hospital in the little town of Mbala tells us that we need to go the 165km to Kasama for a PCR test, here they only do a quick test.
Ok we are in Africa where almost everything is negotiable, so we will try to cross the boarder with a quick test.
15 minutes plus tard on obtient le résultat.
Négatif pour les deux !
SI c’est positif, il y a aussi un trait au niveau du T.
The test is surprisingly quickly done. In a bit more than 45min all together we have the negative certificate!. And it is for free!
(with a second line at “T” the result is positive)
L’opération test covid s’est déroulée en à peine une heure.
Nous prenons maintenant la route pour Nakonde, ville frontière, et restons à la Wannabes Lodge pour passer le reste de la journée et la nuit.
Nous essayons toujours de passer les frontières en matinée, ce qui nous permet de rester zen, sachant que l’on a toute la journée devant nous.
On profite du Wifi de la Lodge pour remplir encore un formulaire en ligne, document indispensable pour entrer en Tanzanie.
Vendredi 7mai
Départ de la lodge à 09h00 et arrivée à la douane zambienne une demie heure plus tard.
Comme prévu, c’est un peu le chaos et il va falloir une bonne dose de patience avant d’être libérés côté Tanzanie.
In the morning we go to the border post at Nakonde. A habit we have taken to ensure we have all day to get the formalities done and still reach the next camping before night fall. (Driving at night is seriously dangerous, because of mad truck and bus drivers and also any kind of animal that can wander around).
It’ll turn out to be the right strategy once again!
Côté zambien, pas de problème.
Carnet de passage en douane et passeports sont tamponnés rapidement.
Ça va par contre sérieusement se compliquer côté tanzanien.
Pour essayer de nous simplifier la tâche, nous acceptons l’aide d’un « guide » qui va nous accompagner dans toutes les procédures et parlementer avec les fonctionnaires successifs en Swahili.
On commence par le bureau de la santé qui nous dit devoir désinfecter notre véhicule et veut voir notre Certificat Covid PCR.
On aimerait en savoir un peu plus sur la désinfection, car visiblement aucun des camions passant la frontière n’y est soumis, alors pourquoi nous ?
Le fonctionnaire perd patience et nous dit partir vers son chef avec nos tests rapides, à priori non valables, et que l’on sera convoqués par celui-ci.
Le temps de passer l’immigration et d’obtenir nos visas pour 90 jours, nous nous retrouvons dans le bureau du chef.
Sans agressivité mais beaucoup de fermeté il nous lit le règlement en vigueur depuis seulement 3 jours, concernant le certificat covid et qu’en aucun cas il peut accepter notre test rapide.
Il nous menace d’annuler nos visas, de retourner en Zambie faire un test PCR et de revenir quand nous aurons celui-ci.
Nous sommes prêts à renoncer d’entrer en Tanzanie et à revoir notre voyage, quand Charles, notre guide, commence à argumenter avec le chef (en Swahili toujours, il nous résumera la discussion par après), comme quoi il devrait se demander de savoir qu’elle opinion on va avoir de lui et de l’accueil réservé aux étrangers dans un pays qui a la réputation d’être habité par des gens très humains et faisant généralement preuve d’empathie.
Le discours de Charles porte ses fruits car le chef change soudain d’attitude et nous dit que si l’on accepte la désinfection de l’Azalaï pour 30’000 shillings (15 CHF) il nous fait un certificat de bonne santé à 20’000 shillings chacun et nous laisse aller.
On a juste l’impression qu’ils veulent se faire un peu d’argent sur notre dos, mais bon ……
On accepte tout ça sans plus rechigner et quittons le bureau du chef soulagés d’avoir passé cette première épreuve avec succès.
Il s’agit maintenant de faire tamponner notre « Carnet de passage en douane ».
Ça se complique à nouveau, car la préposée nous dit devoir présenter un formulaire d’exportation que la douane zambienne aurait dû nous remettre.
Retour à la douane zambienne qui nous dit que la personne tanzanienne ne connait pas les nouvelles règles en vigueur et qu’il y a longtemps que ce n’est plus nécessaire.
Retour au guichet tanzanien et re-discussion jusqu’à ce que Charles (toujours lui) décide de s’adresser au chef du bureau, qu’il connait personnellement, et qui nous envoie finalement vers une autre personne.
Celle-ci accepte de tamponner notre carnet et nous fait aussi le certificat de taxe routière à
65 dollars US pour 3 mois.
Il nous aura fallu 4 heures et une bonne dose de patience pour boucler toutes ces formalités.
Merci à Charles (à gauche sur la photo) pour son aide. Sans lui, on aurait sûrement eu besoin de 2 heures de plus.
Here comes a bit of text, sorry, but it needs a few words to describe what we experienced.
Zambian side no problem to get the passports stamped and to export the car.
Very different at the Tanzanian side. We are told that first our car has to be fumigated, for 15$ US. We question this because we don’t see any truck or local car being treated. The official gets quickly upset, takes our Covid test certificates and goes to talk to his boss.
Meanwhile we move on and get our visas done. The Health superior then summons us upstairs to his office and lectures us during almost an hour that we: need a PCR test (not only the quick test), that we refused an official order to fumigate our car, that we were not allowed to move on to the Visa counter, that he will retreat them and send us back to Sambia, etc,etc.
We agree to all of his points (not the place to make our point), and at the end we ask if there is a way to make him change his mind. “Surpise!” he suggests to give us a favor and fill out a form of ‘non observed Covid symptoms” for each of us. This costs 20$ each, not to forget the 15$ for the car fumigation and the 50$ each for the visas! And, suddenly very friendly, he lets us go. 😲
Mentally we both had been ready to turn around and go back to Botswana and Namibia.
This sudden turn around really came as a surprise. Although by now we should have known that with a little bit of money…
In any case it was a perfect learning for plenty of future encounters with police and officials in Tansania.
The fumigation is finally done by the first official we had met. Straight faced, with a small pump of some alcoholic solution, he sprays some very selective spots of the Azalaï, “where we most likely put our hands” he says. (a bit inside and outside the driver cabin, not inside the camper itself, that is). He also mentions that at the beginning they had used chlorine, which had created some unpleasant stains inside the car, so they changed to alcohol 😱.
The actual temporary importation of the Azalaï (with the Carnet de passage) takes another hour, for the simple reason that the person at the counter doesn’t know the procedure. 😩
We are exhausted!
It took us a total of 4 hours! and even Charles, the friendly facilitator we had hired to give us a hand says that he has enough for the day!
Charles s’occupe encore de nous organiser des cartes SIM pour nos téléphones avec 7GB de données pour 8CHF et, suite à la question de Sylke de savoir ce que mangent généralement les autochtones, il nous emmène dans un petit restaurant local situé dans une arrière cour et demande au cuisinier de nous faire une présentation de ce qu’il a préparé.
Riz épicé, nshima, galettes de blé, légumes et poulet font partie du menu du jour.
On repart avec une barquette à l’emporter que l’on va réchauffer pour notre repas du soir.
Charles still help us to get Tanzania SIM cards and data for our phones.
When I ask for typical local food he takes us to a hidden little restaurant where we buy some well deserved tasty looking rice with spices, vegetables and some chicken for the evening.
Dès les premiers tours de roue dans ce pays, la différence nous apparaît instantanément par la présence de nombreux tuk-tuk dans le trafic et une conduite généralement beaucoup plus agressive qu’en Zambie.
The first 100km on Tanzanian road to our campsite clearly shows us the difference in driving style. Fast, aggressive, much denser traffic, dangerous overtaking. Motorbikes and Tuk-Tuks fill every free space. It needs much more attention than in Sambia and we will need a few days to adjust.
Un peu épuisés par cette journée administrative, nous nous arrêtons une centaine de kilomètres plus loin, peu avant Mbeya, à Utengule Coffee Lodge.
Une bonne surprise nous attend là.
N’ayant pas de camping proprement dit, ils nous mettent une maison complète à disposition pour le prix d’une nuitée de camping (15CHF par personne et par nuit).
On va pour la première fois depuis notre départ de Livingstone faire une infidélité à notre Azalaï et dormir dans un vrai lit.
At Utengule Coffee Lodge close to Mbeya we learn that the camping is being replaced by what the call “lodge camping”. For the same money (15$ per person per night) you have a non equipped 4 bedroom house with a big living room, terrace and garden.
Fine with us! We move bed sheets, blanket and kitchen utensils from the Azalaï into the house and thoroughly enjoy 4 days in our temporary house. 😄
First time since almost 6 weeks that we don’t sleep in our Azalaï!
Quelques mots sur la Tanzanie:
Son nom est né de l’union du Tanganyika et de Zanzibar peu après leur indépendance de l’Angleterre en 1964.
Le pays, dont la capitale est Dodoma, couvre 22 fois la superficie de la Suisse et compte 60 millions d’habitants.
Le revenu principal du pays provient de l’agriculture, son sol étant très fertile.
Les grands points d’intérêt sont représentés par les parcs nationaux du Serengeti, du cratère du Ngorongoro, du lac Manyara et de sa célèbre montagne, le Kilimandjaro, plus haute montagne d’Afrique.
Introduction to Tanzania:
The union of the mainland Tanganyika and the island Zanzibar produced the name Tanzania. This happened just after the independence from the UK in 1964.
Despite the many languages spoken in the country Kiswahili developed into a common language besides English.
We experience it’s people as friendly, open, lively, interested. Unfortunately corruption seems to be everywhere and limits the country severely in its progression. Since a few weeks there is a new president in place. Let’s see what she will do.
The country is 20 times bigger than Switzerland and has 60 million inhabitants. The capital was moved from Dar Es Salaam at the coast to Dodoma exactly in the middle of the country.
The main income comes from agriculture helped by the favorable climate and soil quality.
Tourism also plays an important role and key attraction lay in the north with Serengeti, Ngorogoro crater, Manyara lake and the Kilimanjaro.
Samedi 8 mai
On profite bien de notre maison provisoire et de son jardin.
Voilà une étoile de Noël qui s’y plait bien
Nous commençons aussi à préparer notre voyage sur l’île de Zanzibar.
Ce soir c’est repas au restaurant de la Lodge et vins sud-africains.
Dimanche 9 mai
On continue gentiment notre préparation de voyage à Zanzibar et effectuons quelques réservations en ligne.
During 4 days we enjoy the beautiful property and our house, make some bread and cookies in a real oven 🤩, prepare our travel to Zanzibar for the end of the month and do a tour of the coffee plantation.
Lundi 10 mai
Après le petit déjeuner, nous allons faire une visite guidée de la plantation de café.
Une demie-heure de marche, accompagnés par Abdul, l’assistant de la gérante de la lodge, qui nous conte tout l’historique d’Utengule en cours de route et nous voilà arrivés sur le site de la plantation.
Nous sommes accueillis par Agrid, l’agronome en titre (il porte bien son prénom), qui va nous faire découvrir tous les secrets amenant à une grande qualité du pur Arabica produit ici.
Utengule a d’ailleurs très souvent désigné meilleur café de Tanzanie.
On commence par la crèche où les nouveaux plants sont choyés pendant 12 mois avant d’être mis dans la plantation, où ils croitrons encore pendant 3 à 4 ans avant de permettre la récolte des premières cerises de café.
Agri, the agronomist gives us a tour through the different stages of the coffee bean production. Due to the climate and altitude only arabica grows here.
First the nursery where the plants are pampered during 3 to 4 years. It is important to produce healthy strong plants to later minimize pesticide and herbicide treatments.
Nous passons ensuite à la plantation où l’on voit les arbustes chargés de fruits, dont les premiers arrivent déjà à maturité, passant de la couleur verte à un rouge cerise.
Les cueilleuses passent une fois par semaine dans toute la plantation qui compte environ 5 millions de plantes pour recueillir ces précieux fruits.
The plantation with its roughly 5 million shrubs. Harvest is just starting and the first red berries are collected piece by piece. Once a week 200 women screen all plants to harvest each berry at the right time.
La partie charnue sera ensuite séparée par fermentation, laissant ainsi apparaître les généralement deux grains de café (environ 10% des cerises récoltées n’en ont qu’un) qui seront ensuite disposés sur des cadres, en vue de leur séchage au soleil, qui durera entre 9 et douze jours selon l’ensoleillement.
The coffee beans are then peeled in a special process and put out for drying. During 9 to 12 days the beans are raked and turned over to ensure even drying.
Nous finissons la visite dans la salle de dégustation où Agrid nous prépare un délicieux pur Arabica bien serré.
We finish the tour with the tasting of a freshly brewed pure arabica and an explanation of different quality grades for the beans.
Notre journée fort instructive se termine en admirant le soleil disparaissant lentement à travers les arbustes d’arabica…..
Sunset over arabica coffee.
…..avant de rejoindre le restaurant pour y déguster un tassergal ou poisson bleu du lac Tanganyika, ressemblant au loup ou au bar.
Mardi 11 mai
Il est temps de dire au revoir à l’équipe d’Utengule et de nous remettre en route pour rejoindre le départ de la randonnée du jour.
C’est au deuxième plus grand lac de cratère d’Afrique que nous nous rendons.
Le Ngosi Crater Lake.
Avant d’y arriver, il faut traverser la ville de Mbeya, qui va nécessiter une bonne heure à se faire envahir par les Tuk-tuk qui se faufilent tel des fourmis dans le flot de la circulation.
Program of the day: hike up to the Ngosi crater lake.
Before we get to the pure nature experience we have a full African city and traffic experience. It takes an hour to travers the little town of Mbeya including a stop at the abundant fruit and veggies market.
Ah oui, il ne fait pas oublier de faire quelques provisions pour les jours à venir.
4×4 enclenché et vitesses rampantes sont nécessaires pour rejoindre le point de départ de la randonnée pour le cratère.
The road up to the hike is under construction and requires 4×4 and low gear setting.
Une fois là, nous sommes accueillis par Separatus, à qui l’on va demander de nous guider jusqu’au bord du cratère.
La randonnée se passe pour la plupart à travers une forêt pluviale à la végétation exubérante.
Separatus s’arrête soudain vers un bananier sauvage et en coupe une feuille qui selon lui est une excellente source d’eau
The hike itself is easy but we still take a local guide for the stories and facts. For example Separatus (it sounds a bit like Asterix & Obelix, but it really is his name) shows us that a wild banana plant is full of water and can be used as drinking water supply.
Arrivés au point de vue, le lac est envahi par la brume et se cache à nos regards.
Separatus en profite pour nous faire la démonstration de voir comment on récupère une quantité d’eau impressionnante de cette feuille de bananier.
Après l’avoir pelée sur sa partie creuse……
All you need to do is cut a piece of a leave base, peel it…
…. on voit très clairement les alvéole qui sont toutes remplies d’une eau au léger gout de concombre.
…and press. The sponge like structure is filled up with water and the piece he gives us must contain easily a liter! The taste is pleasantly cucumber like.
Le temps de se désaltérer de ce précieux liquide, la brume se déchire soudain et nous pouvons voir ce lac à la forme du continent africain dans son entier.
At the view point the lakes is first hidden in thick clouds. Not a surprise, we are in a cloud forest. So we wait for the sun to come through a little bit.
The lake is said to have the shape of the African continent. And it does!
De retour à l’Azalaï, il nous reste encore 2 heures de route pour rejoindre le « River camp site » pour y passer la nuit.
Celle-là, si elle n’avait pas sauté, il aurait été impossible de la voir parmi les herbes.
Look what jumped up when I walked through some hay! no, it is not a straw. it is some kind of grasshopper. An other tiny miracle of mother nature. Only 3cm long and 2mm thick. 😲
Mercredi 12 mai
Nous avons 200 kilomètres à parcourir aujourd’hui pour rejoindre « Old Kisolanza Haus ».Nous pensons y arriver en un peu moins de 3 heures car nous sommes sur l’axe principal menant à Dar-es-Salam et la route est d’une qualité irréprochable.
En réalité, tellement il y a de limitations de vitesses à 50 km/h, de contrôles de police et de camions à dépasser qu’il nous en faudra 4 pour atteindre notre but.
Nous traversons la région de production de la pastèque et ne pouvons nous empêcher d’en acheter une.
The 200km of good quality road we have to drive today take us 4 hours!.
Partly because of the numerous slow trucks and partly due to the speed limits, double white lines and very frequent police controls that keep us from overtaking the trucks. At least after we had to pay twice for doing so. 😬
It is water melon season! there are heaps of them for sale! Super sweet and juicy. 😋
Old Kisolanza Haus a la réputation d’avoir un excellent restaurant et nous nous réjouissons de le découvrir.
Nous devons par contre déchanter à notre arrivée, quand Nicky, la propriétaire, nous fait savoir qu’elle a dû cesser cette activité l’année dernière, la pandémie ayant tari l’afflux de clients.
Elle va en commencer la démolition, après 25 ans d’activité.
Dommage !!!
Jeudi 13 mai
La journée commence par une visite du site de « Isimila Stone Age Site ».
L’eau et le vent se sont ligués pendant des millénaires pour sculpter ces colonnes de grès calcaire qui s’élancent vers le ciel et offrent à nos yeux un paysage fantastique comparable en miniature à Brice canyon en Utah aux Etats-Unis.
Isimila Stone Age site feels like a tiny version of Bryce canyon in the USA.
Nous nous rendons ensuite à Iringa, ville de 113’000 habitants, qui contraste avec les villes rencontrées jusqu’ici par son atmosphère détendue.
Notre amie Ushi & Andreas nous ont suggéré d’aller faire un saut au « Neema Crafts Cafe », un centre d’artisanat créé il y a un peu plus de 10 ans par le Diocèse de Ruhaha, exclusivement réservé aux personnes handicapées.
In Iringa, a peaceful little town close by, we visit the Neema Krafts Cafe. A restaurant and krafts workshop that employs 130 handicapped people (mainly deaf and dumb). It is a pleasant place with a very friendly atmosphere. What strikes me most is that everybody here beams with general happiness.
We have a milkshake later in the restaurant and even come back next morning for breakfast. A big treat for us after all the camping! 😋
130 personnes ont ainsi la chance de sortir de la misère en produisant de l’artisanat à base de papier, de tissu ou de bois.
Un café et une chambre d’hôte complètent l’offre.
Hussein, atteint de nanisme nous guide à travers les différent ateliers et nous fait ainsi découvrir tous les secrets de ce centre.
L’atelier de tissage.
Après un passage sur la terrasse du restaurant, nous nous dirigeons vers notre destination du soir: Le River Valley Lodge & Campsite.
Vendredi 14 mai.
Retour à Iringa pour faire le plein d’eau que l’on a oublié de faire hier.
On en profite pour retourner au « Neema Crafts Cafe » afin d’aller y prendre notre petit déjeuner.
Il s’agit maintenant de rallier la “Tanswiss Lodge“, distante de 200km.
Pour cela, il faut passer par le « Kitonga Gorge Pass » qui de 1600 mètres d’altitude va nous faire descendre à 500m.
Encore une fois, ce tronçon de route, financé par le Danemark, s’avère excellent.
Toutefois, il nous faudra 4 heures pour parcourir la distance, les camions se suivant à la queue leu leu, à la vertigineuse vitesse de 15km/h dans la descente du col.
Un peu de diversion nous est offert par les images de la vie courante, lorsque nous passons à travers les petits villages.
We are slowly moving eastwards direction coast (again 4 hours for the next 200km including a long, winding descent where we are stuck behind the endless trucks at 15km/h).
Next point on our program is a hike in the Udzungwa mountains.
typical villages along the road.
Samedi 15 mai
Une journée tranquille à profiter de la piscine, du bar et du restaurant de Tanswiss Lodge.
Michel craque pour l‘émincé à la zurichoise accompagnés de croustillants röstis.
On our way to Udzungwa mountains we stop at Tanswiss lodge that belongs to Josef a Swiss, who has open and grown this lodge over the last 20 years.
Over a coffee we are listening with much interest to the ups and downs he has lived through as a while person running a business in Africa where rules and habits are often the opposite to what seems common sense to us.
We also taste the national dish Banana Curry and of cause the absolute fabulous, crunchy Rösties Josef makes! 😋
Nous papotons aussi de longs moments avec Josef, le propriétaire, Schwytzois d’origine, qui nous fait découvrir par son récit les dessous, de loin pas toujours faciles, de la vie d’un Blanc en Tanzanie.
Dimanche 16 mai
En fin de matinée, nous quittons un peu à regret, cet endroit plus qu’agréable, pour nous rendre à Hondo-Hondo Forest Camp.
Situé à l’orée d’Udzungwa National Park ce camping nous offre un endroit idéalement situé pour démarrer la randonnée que nous allons effectuer demain de le parc.
Hondo Hondo camp at the foot of the Udzungwa mountains. From here we reach the entrance gate of the national park at 8am for our hike up to the Sanja falls.
Lundi 17 mai
Dès 8 heures, nous nous rendons à la porte du parc national afin d’y acquérir nos permis pour la journée, nécessaires pour y accéder.
La Tanzanie à la réputation d’avoir les tarifs d’entrées de ses parcs nationaux les plus chers de tous les pays environnants et ça se confirme déjà aujourd’hui.
Pour faire la randonnée qui va durer 6 heures, il va nous en coûter 95 US$.
Là dedans sont comptés 20 US$ pour le guide qui est obligatoire.
Lorsque l’on demande à celui-ci combien il touche de cette somme, la réponse est Zéro!
Il travaille bénévolement en espérant être intégré prochainement dans une association de guides qui devrait hypothétiquement voir le jour d’ici le mois de juillet.
Ou va cet argent ? Mystère !!!
Passé ce moment d’étonnement, nous suivons Alfred, notre jeune guide, et grimpons une pente assez raide, au coeur d’une forêt pluviale.
Il fait chaud et humide et nous transpirons abondamment.
Durant le parcours, Alfred nous explique comment certains arbres sont utilisés, soit pour leurs feuilles, leurs écorces ou leurs racines à des fins médicinales.
Oiseaux divers et singes agrémentent les 500 mètres de dénivelé qui vont nous amener au but de notre rando: les Sanja Falls (C’est vrai que l’on avait cru qu’il en serait fini avec les cascades, ben non!)
Du haut de la cascade, une vue plongeante nous permet de voir les champs de cannes à sucre s’étendant à l’infini.
Tanzania is known to have the most expensive park entrance fees in Africa. Today we will pay 95 $US for our hike of roughly 6 hours. This includes 20$ for the obligatory guide. Michel asked our young guide Alfred how much he receives of this. The answer is zero!
He is a trainee volunteer and not employed by the park. Apparently a guide association is under creation that will soon ensure his salary. Where the money for his salary goes at the moment is not clear!
Along the partly steep climb through the rainforest, Alfred explains medicinal use of many of the plants we see. We also spot groups of the endemic monkeys. But never quick enough to take a photo.
It is hot and humid and we are happy to reach the viewpoint on top of the Sanja waterfall.
Sugar cane plantations up to the horizon, irrigated by the abundant rainfall at the eastern side of the Udzungwa mountains.
Sur le chemin du retour, une baignade au pied de la cascade de 170 mètres de chute nous offre un bain bien rafraichissant.
The pools at the bottom of the 170m drop invite us to our usual swim. 🤩
De retour au camping Hondo-Hondo, nous profitons des derniers rayons du soleil confortablement installés sur de chaises longues devant le bar.
Back at Hondo Hondo camp for a beer in the garden with view on the mountains.
Mardi 18 mai
Retour à TanSwiss Lodge pour une nuit, où l’on profite de son restaurant, de son Wifi et de sa piscine.
Mercredi 19 mai
Le temps file et c’est le moment de refaire route en direction de Dar es Salaam.
Comme on n’aime pas les longues journées de route, nous faisons une halte intermédiaire après un peu plus de 100 kilomètres à Simbamwanni Lodge près de Morogoro.
Prudemment, on place l’Azalaï entre deux cocotiers et non pas juste en dessous.
Stopover under the first palm trees on our way to Dar Es Salam at Simbabwani lodge at Morogoro.
Jeudi 20 mai
Il est 10 heures lorsque l’on commence notre trajet vers Dar es Salaam.
A peine 10 minutes que l’on roule qu’une policière nous prie de dégager la route et d’attendre vers une station service.
Une demie heure plus tard, nous comprenons qu’un VIP est en déplacement, précédé et suivi par des voitures de police toutes sirènes hurlantes, fonçant à tombeau ouvert sur une route totalement vidée de ses occupants.
On reprend notre périple parmi les toujours centaines de camions à dépasser.
De temps à autre, Michel perd un peu sa patience, et dépasse des camions, alors qu’il y a une double ligne blanche continue.
Le temps gagné est tout de suite perdu lorsque un peu plus loin, un policier nous demande de nous ranger sur le bas côté, nous signifie notre faute et nous condamne à payer une amende de 30’000 Tsh (12CHF).
Comme ici tout se négocie, Michel finit par le convaincre d’accepter 10’000 Tsh (4 CHF) sans quittance (donc pour sa poche).
L’affaire se déroule tout en gentillesses et sourires et nous reprenons notre route avec les mêmes camions à re-dépasser.
En résumé, il nous faudra 7 heures pour parcourir les 200 kilomètres qui nous séparent de notre camping en bord de mer, le Sunrise Beach Resort.
Today we have another 200km to drive. Dar is a 6 million inhabitants city and we know the road will be very busy.
We don’t start very well. Already after 10min a number of policemen clear the road from all cars without any explanation. We have to park at a petrol station.
30min later (!) a few shiny black cars rush past with wailing sirens.
Ok, some politicians were in a hurry and make everybody else wait.
We get back on the road together with hundreds of tracks. 😩
Michel is less patient than me and overtakes more often at double white lines. The gained time is quickly lost when a policeman pulls us out. Very friendly he says hello and explains what we have done wrong and that this costs 30’000 Tsh. Michel equally friendly chats a bit and then negotiates for 10’000 Tsh (4CHF), without receipt. Means the money goes straight into the policeman’s pocket.
I see that Michel is ready to survive in this country. I still have to learn. 🤔
Back on the road behind the track we had just overtaken.😩
7 long hours later we are at our destination, the southern beach of Dar Es Salam.
Vendredi 21 mai
Le soleil levant darde ses premiers rayons sur la palmeraie qui nous a abrité pour la nuit et nimbe la nature d’une chaude couleur orangée.
Sunrise Beach Resort.
Nice beach but otherwise nothing special. We have three more days before our flight to Zanzibar. We will spend them at a more remote place further south.
On a oublié de mentionner qu’hier, en cherchant notre camping, nous sommes tombé sur Carole, une Lausannoise, toute surprise de voir des plaques vaudoises.
Elle est accompagnée par son ami Kizito, un Tanzanien de la région.
Nous faisons rapidement connaissance, échangeons nos numéros de téléphone, et nous disons au revoir.
Une fois installés, nous entamons une conversation WhatsApp qui aboutit finalement à une invitation à nous rendre chez eux ce matin pour un café.
On passe 3 bonnes heures à papoter, pendant lesquelles nous organisons une visite de Dar es Salaam à notre retour de Zanzibar avec Kizito.
Alors que nous planifiions de prendre un guide pour visiter cette ville de 6 millions d’habitants, le hasard de cette rencontre nous fait découvrir que Kizito à sa propre agence de tourisme et organise ce genre de visite depuis plus de 6 ans.
Cerise sur le gâteau, ils nous proposent également de laisser notre Azalaï chez eux pendant notre séjour à Zanzibar et se proposent même de s’occuper de nous organiser notre transfert à l’aéroport.
Vraiment sympas ces deux !
En milieu d’après-midi, nous nous déplaçons un peu plus au sud, en vue de trouver un endroit pour passer les 3 nuits qui nous séparent de notre vol, loin de la vie trépidante de la ville, de sa mosquée et des litanies du Muezzin commençant dès 4h30 du matin.
Nous trouvons l’endroit idéal une trentaine de kilomètres plus loin, également en bord de mer, et portant le joli nom de Kimbiji Beach Lagune.
L’endroit nous plait beaucoup par sa simplicité, et surtout par sa lagune, invitant à la baignade, dans une eau à l’abri des vagues.
But first we will visit Carole and Kisito in their super nice little house.
Carole is from Lausanne and while we were searching for our camping yesterday she saw our VD license plate and came to say hello.
We chat for pleasant 3 hours over coffee and a delicious fruit salad, seated on the shady, cosy veranda.
Kisito is from Dar (as the locals abbreviate Dar Es Salaam) and is tour operator. Great coincidence! a 6 million African city is not a place where we feel comfortable to go and explore on our own. We agree on a tour through the markets of Dar after our trip to Zanzibar.
They also offer us to leave the car safely parked in their property while we are away. Perfect!
After this very pleasant morning we continue further south to Kimbiji Beach Lagune.
It is the perfect spot for 3 days beach life. 🤩
Samedi 22 mai
Nous passons cette journée à nous prélasser dans cet endroit où la rusticité domine.
Pour preuve, ces quelques images:
La cuisine
The simple set up, all with natural materials, is lovely and the Lagune creates a natural pool protected from the waves. Electricity and running water are sometimes available. No problem, this goes perfectly well with the simplicity which makes all the charm of the place!
Here the kitchen:
Le restaurant et bar sur la plage, dont le menu dépend de ce que la cuisinière aura trouvé au marché.
The bar and restaurant right on the beach.
La plage presque rien que pour nous.
The beach almost only for us.
Dimanche 23 mai
A peine le jour levé, toute une famille d’agiles petits singes viennent se balader près de notre Azalaï dans l’espoir de recevoir quelque chose à manger.
Every morning a monkey family makes a tour through the camp.
Nous partons faire une longue promenade en bord de mer avant que le soleil ne soit trop fort.
Nous ne sommes pas les seuls à profiter de ce merveilleux environnement.
At the same time we start our beach walk before it gets to hot.
A marée basse, baignade dans le lagon protégé des vagues.
Lecture et repas au restaurent suivi d’une nouvelle balade digestive complètent cette journée de farniente.
“Fare niente” for the rest of the day 😁
Lundi 24 mai
Aujourd’hui, nous allons à Zanzibar !
Nous nous mettons en route dès huit heures pour nous rendre chez Carole et Kizito afin de déposer notre Azalaï chez eux et prendre le taxi pour l’aéroport.
Il est 13h30 lorsque nous atterrissons sur l’île ou un taxi nous attend pour nous amener vers notre hôtel, Hiliki House, qui se trouve près de la vielle ville de Zanzibar (Stone town).
L’archipel de Zanzibar compte environ 75 îles dont les 3 principales sont Unguja, Pemba et Mafia.
C’est au moyen âge que les Perses ont donné le nom de Zanzibar à l’île d’Unguja, ce qui signifie la terre des noirs.
Longue de 86 kilomètres pour une largeur de 40 kilomètres à son maximum, l’ile compte
1,3 millions d’habitants.
37 kilomètres la séparent de la côte tanzanienne.
D’abord occupée par les Perses, suivis par les Omanais, puis les Portugais, les Allemands, à nouveau les Omanais et pour finir les Anglais, Zanzibar est indépendante depuis 1963.
Elle chasse dans la foulée le dernier sultan Omanais et se rattache au Tanganyika une année plus tard.
C’est ainsi que le Tanganyika devient la Tanzanie, contraction de Tan et Zan ajouté de ie qui veut dire union en Kiswahili.
C’est vers 1830 que commença la construction de la ville de Zanzibar (Stone Town), initiée par le Sultan Saïd, père de la très connue Princesse d’Oman et de Zanzibar, Salme est née sur l’île, et s’est échappée du palais après être tombée amoureuse d’un commerçant Allemand.
Elle a publié ses mémoires et l’ouvrage est devenu un best seller.
Les bâtiments ont la particularité d’êtres construits en pierre de corail, ce qui lui à valu d’être inscrite au patrimoine de l’Unesco.
3 days later, we are back to Carole and Kizito where we safely park our car and take a taxi to the airport to fly off to Zanzibar.
Zanzibar is the name of a whole group of islands, but today it is also used for Unguja, the biggest of them. The latter is only 37km away from the mainland and it was certainly the shortest flight we have ever taken.
The whole archipelago was first occupied by the Persians in early middle age, followed by the Omanis, then the Portuguese, then again the Omanis and finally the English before it gained independence in 1963.
To be protected agains new invasions Zanzibar united with the mainland (Tanganjika, the old name for the main land, and Zanzibar gave Tanzania).
The construction of Zansibars famous old town called Stone Town was started in 1830 by the sultan Saïd, the father of the princess Salme who escaped from the island to marry a German merchant. She has written her memoirs in German, which became a unique sources of knowledge of the life in a sultanate at this time.
Unlike common wood constructions the houses here were built with coral stone, readily available, but also ideal for insulation against the heat. Thus the name Stone Town.
Aujourd’hui habitée par une population mixte d’Africains, d’Indiens, de Perses, d’Arabes et d’Européens, l’ile est à 98% musulmane.
Dès notre arrivée, nous posons nos bagages au Hikili House, situé en plein Stone Town, et partons faire nos premières découvertes de l’endroit.
Nous découvrons un entrelacs de ruelles étroites, ce qui empêche le soleil d’y pénétrer, et maintient ainsi une certaine fraîcheur dans celles-ci.
Like probably everybody we link the name of Zanzibar with spices, tropical climate, 1001 Nights (the Arabian Nights), but also slave trade. So it is with some excitement that we arrive here.
We check into our hotel and start to explore the maze of narrow roads.
98% of the inhabitants are Muslims. So the cloth the people wear, the music in the streets, the smell of the food and the strongly Arab and Indian influenced architecture transports us immediately into the Orient.
What a contrast to Africa so close to the continent! We love it!
Boutiques et vendeurs de tout poil se succèdent des deux côtés, en nous invitant gentiment à nous intéresser à leurs produits.
Lorsque l’on décline leur offre, ils nous disent joyeusement: Hakuna Matata (Pas de problème en Kiswahili).
Everybody here is rather laid back and the word Hakuna Matata (don’t worry/no problem, in Kiswahili). Is used all the time. In fact, the people from the coast joke about the “slow” and relaxed people from the island. For us it is perfect. 😀
Il est temps pour un petit rafraichissement.
Secret garden et son cadre de verdure offre l’endroit idéal.
The Secret Garden, I could stay here the whole day and sip coffee or tee!
Mardi 25 mai
Visite de Stone Town, accompagnés de notre guide perso Sudi, qui nous délivre tout son savoir sur l’endroit.
The second day, to learn more about this place we take a guided tour with Sudi.
At the market we buy 2kg of delicious date!
C’est maintenant le tour du marché au poisson.
We visit the impressive (and a little smelly) Fish market.
Un artisan en plein travail.
And buy a Hakuna Matata board for our entrance door.
Ça grille dans tous les coins.
There are improvised food stands everywhere.
Zanzibar est aussi connue pour ses plus de 200 magnifiques portes sculptées, de style arabe et indien.
Not to forget the famous old Swahili doors. Apparently there are ore than 200 in Stone Town. I take plenty of pictures and Michel is making fun out of me. But finally he likes the collage I make.
On termine la journée par un repas gastronomique sur la terrasse en toit du meilleur restaurant de la ville, l’Emerson Spice Hotel, tout en admirant le coucher de soleil.
Sunset dinner at Emerson Spice Hotel! Creative and very, very tasty food!
Mercredi 26 mai
Toujours accompagnés de notre guide Sudi, nous commençons par une visite des ruines du palais du Sultan Saïd (Bayt-el-Mtoni (la maison sur la rivière).
We continue our guided tour the next day with the ruins of the palace of Sultan Saïd: Bayt el Mtoni...
On continue par un gros chantier naval en plein air où les Dhow (boutres) sont réparés ou en construction.
…A construction site for boats. All still made and repaired by hand with Mahagoni or Mango wood…
Le bois de tek ou de manguier est principalement utilisé.
Découpé sommairement, le bois va sécher à l’air pour plusieurs semaines.
Zanzibar est aussi appelée l’île aux épices.
C’est par conséquent dans une ferme aux épices que nous nous rendons ensuite.
Clou ce girofle, cardamome, poivre, vanille etc……
… Followed by a Spice Plantation tour where we see cloves…
Vanilla beans
Noix de cajou.
Cashew nuts
Carambole, jaquier…. etc
Star fruits/Carambola
Jack fruit
On a même droit à la démonstration de la cueillette d’une noix de coco par le jeune Johnson……
a demonstration for how to pick a coconut by Johnson.
…..avec dégustation à suivre.
We prefer to eat it.😁
Pendant notre visite, Johnson nous confectionne une parure en feuille de palmier…..
And yess we feel ridiculous, but Johnson is so proud of his creations. All with coconut leaves and hibiscus flowers.
…..que nous offrons à 2 petites filles du village voisin qui les portent fièrement.
We give it to the village kids and they looks much better with it!
Jeudi 27 mai
Nous louons une voiture pour 4 jours afin de nous rendre dans notre nouveau lieu de résidence situé de l’autre côté de l’île, le Mwezi Boutique Resort que nous a recommandé notre amie Geneviève.
Vendredi 28 mai
Journée tranquille à profiter des bienfaits de ce merveilleux endroit.
Balade sur la plage au petit matin avec fitness nature.
For the last 4 days on Zanzibar we have booked a hotel at the beach, recommended by our fried and tour operator Geneviewe.
The absolute perfect place!
super friendly staff and excellent service.
Beautiful beach:
Quelques images prises à l’improviste.
Passage dans la piscine au retour de la promenade.
Great swimming pool:
Massage dans l’après-midi dans le petit salon juste au bord de la plage.
Full SPA program, where we go for a massage:
La journée se termine agréablement par un succulent repas sur la terrasse en hauteur.
Lovely open main area and restaurant:
Samedi 29 mai
Journée off.
Michel a passé la nuit dernière dans les toilettes à vider son estomac et ses intestins, suite probablement à l’absorption de salmonelles provenant d’un milkshake consommé hier après-midi.
Bon, il fallait bien que ça arrive une fois !!!
Unfortunately Michel has one night and one day off probably due to salmonella from a milkshake.
Luckily he is good again the next day and we go on a snorkeling and beach BBQ cruise to the Pungume island.
Dimanche 30 mai
Tout est rentré dans l’ordre et nous partons après le petit déjeuner pour une excursion snorkeling sur le récif de Pungume.
Embarquement dans un petit village de pêcheurs…..
Euh, non! Pas sur celui-là.
Après 1 heure de navigation, nous arrivons sur le récif et nous nous mettons à l’eau.
Incroyable de voir cette vie aux couleurs chamarrées se dérouler sous nos yeux émerveillés.
Une heure plus tard, nous remontons sur le bateau , et nos deux pêcheurs nous amènent sur un îlot de sable blanc pour la suite du programme.
On saute sur le sable et comme Robinson, on se retrouve seuls au monde.
One hour of colorful snorkeling. We have no underwater camera so no pics. 😥
Quelques oiseaux s’envolent à notre arrivée, mais reviendront vite se reposer au même endroit quelques battements d’ailes plus tard.
Follows the seafood BBQ on a perfectly white sandbank. Absolutely all that is needed is brought with us (and returned) on the little boat.
Avant le départ, Maja et Fachmed (nos pêcheurs) sont allés attraper: langoustes, calamars, thon rose, crevettes.
Pendant que l’un s’attaque à la préparation d’un plateau de fruits de mer,
l ’autre prépare la table et l’abri solaire.
Lobster, calamari, shrimps, tuna. All is marinated in freshly ground ginger, garlic and lime and grilled by Maja and Fachmed for us, served with a big salad and warm chapatis.
30 minutes plus tard, on passe à table et là, on se dit que vivre un moment pareil, c’est vraiment merveilleux.
All is ready in 30 minutes and it is prepared just for the two of us.
Wow, we are speechless. This is almost too good to be true! A perfect day!
Après avoir vécu ce moment privilégié, nous remontons sur notre bateau de pêche, qui va nous ramener à bon port, après une nouvelle heure de navigation.
Quelle journée !!!
Lundi 31 mai
C’est notre dernier matin à Zanzibar et notre dernier lever de soleil sur notre plage.
One last day at the beach.
On est un peu tristes de quitter ce coin de paradis…..
….. mais comme le dit l’adage:
Toute bonne chose a une fin.
Nous nous rendons à l’aéroport de Zanzibar en fin d’après-midi pour notre retour vers Dar es Salaam.
Nous sommes attendus et invités chez Carole et Kizito pour passer la nuit chez eux.
In Dar, our Azalaï, Carol and Kizito welcome us back.
A good moment to close this article and to wish you a sunny month of June!
C’est ici que nous allons nous arrêter pour cet épisode.
Après Dar es Salaam nous allons monter la côte en direction des Usambara Mountains, puis Arusha qui représente la porte d’entrée vers les parcs du Serengeti, Ngorongoro Crater etc…..
Mais ça, ce sera pour la prochaine fois.
On vous souhaite un beau mois de juin et on se retrouve bientôt pour la suite de notre aventure africaine.
For us the adventure already continues with a tour through Dar’s colorful markets, a visit to the Usambara Mountains and the city of Arusha. followed by a safari to Serengeti, Ngorogoro Crater, etc, etc
Amitiés de Milke
Hello les trotte-planète! Merci de vos nouvelles ensoleillées ça me fait rêver un peu sauf le passage de la douane… qui me rappelle d’anciens souvenirs du même type lors d’un voyage en Algérie du côté de Tamanrasset. Bravo pour la qualité des photos et la diversité. Est-ce qu’on pourrait voir une fois comment vous êtes installés à l’intérieur de votre vhc il faudrait peut-être un objectif œil de poisson
Petite remarque : parfois le photos ne sont pas lisibles et il y a un carré noir avec une petite icône . Je croyais que c’était une vidéo mais non. Par exemple celle où la légende en anglais dit démonstration comment cueillir une noix de coco. C’est peut-être le format de la photo qui n’est pas accepté par le blog. Bref pas grave mai je voulais vous le signaler à moins que ce soit de côté que ça beugle !! Bonne route et bonnes visite dans ce parcs amitié de didier
Quelle belle qualité de mots et de couleurs vous nous offrez !
Afin que l’ambiance ressentie dans cette multitude d’environnements contrastés parvienne jusqu’à nous, il nous incombe maintenant d’imaginer le festival des odeurs et la symphonie des bruits et clameurs.
… et si en Kiswahili ie signifie union, je pense qu’il serait légitime de vous approprier le nom de Milkie, ce ne serait pas usurpé !