From Dar Es Salaam to Arusha
Mardi 1er juin
De retour de Zanzibar, nous sommes invités par Carole et Kizito pour le repas du soir.
C’est Kizito qui se met aux fourneaux et nous concocte un délicieux repas traditionnel.
Après cette fort sympathique soirée, nous passons la nuit dans notre Azalaï, juste devant leur maison, où il nous a attendu durant notre semaine sur Zanzibar.
Merci Carole et Kizito pour cette chaleureuse rencontre.
Coming back from Zanzibar Kizito prepares dinner for us with millet, teff (cereals originating from Ethiopia) and spinach made from cassava leaves. All prepared with coconut milk and spices and super tasty! I have bought teff at the market later on and will try reproduce this.
We spent the night in front of Carole and Kizito’s house, right where the Azalaï had spent the week during our absence.
Après avoir encore passé la matinée avec Carole et Kizito, nous nous séparons à regret et nous nous déplaçons vers une partie calme de la ville de Dar Es Salaam, la péninsule de Msasani, lieu de résidence des expatriés, où l’on accède facilement à tous les services, tel que supermarchés, restaurants, coiffeurs etc…
En chemin, on passe toutefois par le centre de la ville, saturé de trafic, pour nous rendre dans le quartier indien.
Selon les dires, c’est l’endroit où il faut aller si l’on a besoin de faire une bricole sur son véhicule.
Il se trouve justement que les batteries de la cabine de l’Azalaï nécessitent d’être remplacées.
Selon iOverlander, l’application que nous utilisons le plus pour trouver campings et services, Ilham batteries serait le plus fiable.
Arrivés devant le magasin, nous nous arrêtons en bloquant toute la circulation, les places de parc étant inexistantes.
Michel baisse sa vitre et crie que nous voulons acheter une batterie.
Instantanément, 3 personnes viennent prêter main forte en faisant dégager une place devant le magasin, et 3 minutes plus tard, l’Azalaï est rangé et la circulation reprend son cours.
L’échange des batteries se fera avec la même célérité
L’explication du problème, le choix des batteries, l’installation et le test que tout fonctionne bien prend à peine 1 heure et demie.
Ils sont vraiment spontanés et efficaces ces Indiens.
Our plan is now to visit Dar and to finish our new blog article.
For this Michel has found a lovely hotel in a quiet part of the city. It is very green here and we see various embassies and expat compounds. A big contrast to the crowded, colorful and noisy town centre only a few km from here!
Oh, and we also need a new camping batterie. It is loaded via a solar panel on our roof or via the motor while we drive. We need it mainly for our fridge and lights inside the camper.
Dar es Salam seems to be the ideal place for this and we find a recommendation for a shop in the internet.
In very dense traffic (Dar has 6 million inhabitants!) we drive to the quarter where you can buy anything that has to do with cars. The GPS brings us to a narrow road where uncountable little shops sell car batteries and related equipment.
Michel stops in front of “Illham Batteries” and blocks the whole traffic. He opens the window and signals that he wants to buy a battery. In no time the people of the shop create a parking slot for us by moving a sugar cane selling stand out of the way and the traffic can move on. Nobody thought it necessarily to blow the horn! Imagine this in Europe!
Our battery has a specific size and it takes a while to find a model that finally fits into the same spot.
Ceci étant fait, nous nous remettons dans le flot de la circulation et rejoignons le Fig Tree Residences où nous allons passer les prochains jours.
Mercredi 2 juin
Visite des divers marchés de Dar es Salaam au programme pour aujourd’hui.
Nous avons rendez-vous avec Kizito et Carole au Kivukoni fish market à 09h00.
Un taxi d’Uber nous y amène en 45 minutes et la visite peut commencer.
Kizito, né ici, connait la ville comme sa poche et surtout, connait tout le monde.
Il nous fait ainsi découvrir le côté pile et le côté face, que le touriste non accompagné ne verra jamais.
To visit Dar we do a great tour of the different markets with Kizito and Carole as guides. It is a lively and colorful walk through the busy city and we see many places we would not have found or dared to visit on our own.
We start with the huge fish market (interesting experience for my nose and stomach). It is not only a market for fresh fish and seafood but also for anything you may need in connection with buying, preparing and transporting it. There is an area where you can by freshly prepared local food, or where they fry your own fish for you, you can buy the sauces/pickles you may need, you can buy frying oil and there is a corner where they sell ice and packaging in case you have to transport the fish over a longer distance.
Les cuisines du marché au poissons où l’on peut faire cuire son propre poisson et le manger sur place.
The “restaurant”.
Le vendeur de coquillages.
Beautiful shells
Le stand des préparations épicées.
The pickles and sauces. I buy one with green mango. it is so hot that no bacteria can survive in it (I hope).
La cafétéria où le café est préparé sur du charbon de bois et servi avec des cacahuètes, tout ça pour l’équivalent de 8 de nos centimes.
And there is a coffee place where we stop and have a cup of coffee and a piece of peanut brittle – for 8 cents.
Les féculents et pâtes.
A multitude of dried beans and multi colored pasta shapes (extruded obviously 😉).
Les poissons séchés.
Huge heaps of dried fish (yes, a little smelly 😉)
Les légumes dans leur grande variété de couleurs.
There are tonnes of fresh and colorful vegetables and fruits.
Les bananes.
Les avocats, incroyablement crémeux, qui font le bonheur de Michel qui en est fan.
Soooo many avocados! and they are super creamy and don’t cost a thing. Heaven for Michel!
On change de quartier pour nous rendre au marché des fripes.
T-shirts en quantité.
And the second hand cloth and shoe market.
The next very big market: Second hand clothes and shoes from Europe are a big business here.
Everything is washed and ironed. The best pieces are sold in shops and.the rest comes here. A lot looks actually new.
Chaussures en vrac.
Encore dans un autre quartier de la ville, Kizito nous fait découvrir les coulisses des graveurs et sculpteurs sur ébène.
And another place where the woodcarving is done. Mainly with ebony.
The artisans are very skilled and it is hard not to buy some of the statues. But we really don’t have space in our car. 😢
This was my favorite piece 😢
On se déplace à nouveau, pour cette fois entrer dans le sein des peintres de l’art Tingatinga.
Le mouvement Tingatinga est une école de peinture tanzanienne fondée en 1960 par Eduardo Saidi Tingatinga.
Représentant le plus souvent des animaux, les couleurs sont utilisées pures, sans dilution ni mélange. L’emploi d’émaux donne un rendu brillant et glacé à l’ensemble.
But we do decide to buy a few paintings in the Tingatinga Centre!
The Tinga Tinga style painting (naive, caricatural, with bright, multiple layered bicycle paint) was developed by Edward Saïd Tingatinga in the second half of the 20th century in Dar Es Salaam. After his death it spread to most East Africa countries. It is purely tourist-oriented. No Tanzanian would ever buy a painting like this, Kizito had told us.
Well, a day later, after negotiations, we not only bought one big painting but also three small ones. Looks like we have a touristy taste. 😉
On fait ensuite un petit tour dans le quartier d’enfance de Kizito.
The market tour is followed by a visit of Kizito’s birthplace.
On termine notre tour en fin d’après-midi par une bière au bord de l’océan accompagnés par trois musiciens qui nous jouent quelques airs tanzaniens.
Followed by a beer at the famous Coco Beach.
Jeudi et vendredi 3 et 4 juin
On travaille principalement sur le troisième article de notre blog que l’on va publier aujourd’hui.
Des activités tel que coiffeur pour Sylke, restaurant etc. font aussi partie intégrante de ces deux journées.
Samedi 5 juin
Il est temps maintenant de reprendre notre progression vers le nord.
Toutefois, avant de mettre le cap au 360, nous faisons encore un passage dans le quartier des artistes peintres.
Lors de notre passage ici mercredi dernier, un tableau nous avais particulièrement plu.
The next day we we leave Dar el Salaam to explore the northern coast before we will turn west into the Usambara Mountains.
But not without buying the paintings I mentioned earlier. Below is the biggest one depicting two Impalas surrounded by birds in the typical Tinga Tinga style. I suppose either you love it (like me) or you don’t like it at all.
Nous entamons les négociations et une vingtaine de minutes plus tard, l’affaire est conclue, à la satisfaction des deux parties.
L’oeuvre embarquée dans l’Azalaï, nous quittons Dar Es Salaam pour de bon avec l’objectif de rallier la petite ville de pêcheurs de Bagamoyo.
C’est la Traveller’s Lodge que nous choisissons pour y passer la nuit, celle-ci ayant reçu les meilleurs commentaires dans notre application préférée, iOverlander.
Dimanche 6 juin
La ville de Bagamoyo mérite une petite visite.
Aujourd’hui, simple petit village de pêcheurs, elle était auparavant le plus important port de commerce de la région.
Trafiquants d’esclave, vendeurs d’ivoire et de copra, en faisaient le plus grand marché de la côte Est de l’Afrique centrale.
Occupée par les Allemands à la fin du 19ème siècle, ils y ont établi leur quartier général, avant de déplacer le port à Dar Es Salaam, où la profondeur de l’eau plus importante permettait l’accès aux bateaux à vapeur de l’époque.
Le bâtiment du QG a d’ailleurs été partiellement restauré.
Situated 80km North of Dar el Salaam Bagamoyo is today a simple fishing village but was once an important trading harbor for copra, ivory and slaves. In the late 19th century it had even developed into the most important trading harbor of the east Central African coast.
It was then that it became the capital of the German East Africa colony until the harbor was moved to Dar Es Salaam where the bey was deeper and more adapted to heavy steam boats. In 1916 during world war l the Germans lost Bagamoyo to the British.
Some German buildings are still present. Like the partly renovated headquarters.
Aujourd’hui, c’est jour de marché sur la plage.
Cette jeune maman va essayer de gagner quelques Shillings en y vendant son chargement de fruits.
We are up early today and just in time for the veggie, fruit and fish market.
Nous voilà plongés au coeur de la foule, les pêcheurs tentant d’écouler le fruit de leur travail aux potentiels acheteurs, joliment vêtus de leurs habits aux couleurs bigarrées.
As usual, we are the only white people in the crowd. 2 months ago I would have felt very uncomfortable about this. Today I am still not super easy but don’t feel personally threatened anymore. I just know that we will pay higher prices than anyone else here and that if I had my phone in a pocket it would soon be gone.
I think Michel doesn’t care at all and doesn’t really know what I am talking about here.
Maybe because he is taller than anyone else here and overlooks the crowd. 😉
Celui-là préfère s’abandonner aux bras de Morphée.
A few meters further there is quiet beach. Only the fish smell lingers on.
Nous quittons Bagamoyo en début d’après-midi.
Après avoir fièrement parcouru l’honorable distance de 230 kilomètres en 4 heures (fait rarissime), nous nous arrêtons à la Haule Classic Lodge, le jour allant tirer sa révérence dans peu de temps.
Lundi 7 juin
Nous retournons pour quelques jours au bord de l’océan indien avant de le quitter pour la région des Usambaras Mountains.
La région est très propice a la culture du sisal.
The region is full of Sisal plantations. The fiber of this agave variant is used for ropes and rough fabrics. Already cultivated here since a few hundred years in the plantations almost completely disappeared with the invention of nylon. They are back now strongly with the global interest in natural produce.
Cette fibre, issue des feuilles de l’agave, a eu ses heures de gloire avant l’apparition du nylon, puis a cessé d’être utilisée pendant quelques décennies.
Aujourd’hui, elle revient en force avec le changement d’attitude des peuples par rapport au synthétique et à la demande croissante des produits naturels.
Selon notre guide de voyage, la plage d’Usongo est l’une des plus belles du pays.
C’est par conséquent là que l’on va, en choisissant le Beach Crab Resort comme point de chute.
Ben…..en voyant l’endroit, on se demande qui a défini cette plage comme étant la plus belle de Tanzanie,
Une longue bande de sable sur plusieurs kilomètres s’offre à nos yeux mais sans charme particulier.
On a même pas pris une photo.
We plan our next stop at about 100km further north at the most beautiful beach and the nicest beach lodge of the Tanzanian coast, as per our guide books.
Unfortunately the coastline between us and this paradise is now a national park and if we want to drive through it we have to pay roughly 400 $US entrance fee for us and the car. So we decide for the 300km detour around the park…
…Only to realize that our guide books are not up to date. We have seen better beaches and the beach lodge is nice but looks a little neglected.
We have to admit though that the latter is certainly due to Covid. Without tourists for now more than a year there is no income and also no motivation for any maintenance.
The hot, humid and salty climate at the cost has dose the rest: The natural material used for the cottages gets moldy quickly and then falls apart. A real pity!
In fact, most of the lodges and beach resorts we see along our road are in a bad state and are closed.
Mardi 8 juin
On avait prévu de passer 2 nuits dans cet endroit, mais ne trouvons aucun argument pour rester un jour de plus.
Nous longeons la côte en direction du nord et, arrivés à Pangani, la route s’interrompt brusquement au bord de la rivière éponyme.
Hakuna Matata, un ferry va nous permettre de passer l’obstacle en quelques minutes.
On our way up the coast at the search for the best beach:
Un vingtaine de kilomètres plus loin, nous nous arrêtons au Peponi Beach Resort.
Encore un endroit chaudement recommandé par les guides de voyage mais qui paraît un peu négligé à nos yeux.
Il faut en fait comprendre que l’année Covid a complètement tué le tourisme, et que nous sommes dans les premiers à visiter à nouveau ces lieux.
Les propriétaires, souvent Blancs, sont rentrés chez eux et ont laissé un nombre très restreint d’employés s’occuper du site.
Comme il n’y a généralement pas de clients, on peut comprendre qu’ils ne font pas d’excès de zèle pour maintenir la place en parfaite condition.
Malgré le fait que nous soyons les seuls, nous prenons l’initiative de tester le restaurant à l’occasion du repas du soir et avons le privilège de pouvoir composer notre menu à notre convenance.
Ce sera Red Snapper (genre de daurade) pour le poisson avec crevettes et gambas, directement livrés par les pêcheurs du village voisin.
Un régal !!!
Mercredi 9 juin
Balade le long de la plage pour visiter le village de pêcheurs distant de 2 kilomètres.
Ce qui donne lieu à quelques images à marée basse.
Farniente pour le reste de la journée.
Despite our disappointment, a rather overcast sky and some rare thunderstorms we spent two more days at Pangani beach.
We are the only guests at the beach lodge and also the only tourists at the beach for probably hundreds of kilometers. 😁
We do realize that our expectations were very high and that the place is finally not so bad.
So we actually enjoy this two very lazy days, with a personalized service at the beach bar and the excellent restaurant…
Jeudi 10 juin
Météo un peu maussade prévue pour aujourd’hui.
Nous pensions rester ici 2 nuits, mais finalement, nous décidons de lever le camp et rejoindre notre prochain objectif, les Usambara Mountains.
200 kilomètres et 4 heures plus tard, nous changeons complètement d’atmosphère.
En route, quelques chargements sur deux-roues attirent notre attention.
…but then we are ready for a change.
Also because the sun has now complete left us and there is more and more rain!
We leave the coast and turn west. We are headed direction Usambara Mountains.
(For the Germans: yes this is where the Usambara Veilchen comes from!).
200km and 4hours later we start to climb up the mountains.
On the road we observe inventive transportation manners.
Nous passons de l’océan indien à la montagne avec 1500 mètres de gain d’altitude, tout en passant des 30°C du bord de mer à un petit 20°C lorsque nous atteignons Irente Farm, notre première étape dans ces montagnes.
Du bar au bord de l’océan, nous passons au salon avec cheminée.
The cold season has just started here in the mountains. From over 30°C at the coast to around 20°C is a bit of a temperature choc for us and needs some adaptation in clothing! 😱
From the beach bar to Irente Farm lounge with open fire place within a day.
Irente Farm a été construite à la fin du 19ème siècle par les Allemands afin de tester la possibilité d’implanter une plantation de café.
L’infertilité du sol les à toutefois amenés à abandonner cette idée en 1914.
La défaite allemande lors de la première guerre mondiale a permis aux Anglais de reprendre la ferme en 1918.
Peu après, elle a été rachetée par un fermier Grec qui y a planté 24 hectares de plants de café arabica et a aussi implanté une usine de production de produits laitiers.
Après l’indépendance de la Tanzanie en 1961, il vend la ferme à l’église Luthérienne qui la gère encore aujourd’hui.
Irente Farm is located at 1500m altitude within the very green western Usambaras.
It is one of the old farms that were built by the Germans or the English during colonial times late 19 or early 20 century. The Europeans started to cultivate coffee here but also enjoyed the cooler mountain climate during summer.
Vendredi 11 juin
Jolie randonnée dans les montagnes qui nous permet de découvrir la vie des villageois vivant dans cette région.
Ils vivent de leur récolte et souvent travaillent pour les fermes agricoles du coin.
The very fruitful region supplies Dar Es Salaam with fruits and veggies. For us it is ideal for hiking.Through villages, fields and forest.
La lessive est mise à sécher sur toute place ensoleillée.
Life is still very basic here. Often without electricity, poor water quality, in little wood and mud houses with one room for the whole family.
Le standard des maisons n’a rien à voir avec ce que l’on connait chez nous.
Maisons en torchis n’ayant qu’une seule pièce, dans laquelle toute la famille se réfugie pour passer la nuit.
Samedi 12 juin
La faune aussi change avec l’altitude.
Ce matin, nous avons droit à la visite de Léon le camé.
The climate is not only ideal for agriculture but also for insects and thus insect eaters. 😲
This one definitely does not want to let go of his tree branch…
But then decides to ignore us and walk away. His facial expression is so funny!
Dimanche 13 juin
On va se déplacer un peu dans ces Usmabara Mountains et rejoindre la Mambo View Point Eco Lodge.
Située à 1850 mètres d’altitude, la lodge se trouve sur le sommet d’une colline et nécessite deux heures et demie de conduite sur une piste cahoteuse pour y arriver.
Juste avant d’atteindre notre but (en haut à droite sur la photo), quelle n’est pas notre surprise de découvrir, à plus de 1800 mètres, un terrain de foot agrémenté de gradins creusés dans la pente.
We climb higher into the mountains to Mambo View Point Eco Lodge. 2 hours of partly rough road get us to 1850m altitude. Suddenly, in the middle of nowhere, just before we reach the lodge we find a perfectly flat, professional size football field with seating rows cut into the red soil of the climbing terrain. 🤔
Later we learn that this was sponsored by Marion and Herman, the Dutch owners of the Mambo lodge, who also help the people here to better their living conditions. The lodge was in fact created to help finance development projects.
Interesting fact: half of the population here is under 12 years old.
Après discussion avec Ali et Dagmara, les gérants de la lodge, nous apprenons que ce sont les propriétaires, Herman et Marion, Hollandais d’origine, qui ont sponsorisé l’aplanissement du terrain et la création de cet espace dans cet environnement où il n’y a pas un coin de plat.
Ils soutiennent d’ailleurs toute la région par des actions diverses ayant pour but d’améliorer la condition de vie des habitants de ces montagnes, dont plus de la moitié a moins de 12 ans.
Une vue imprenable s’offre à nous directement depuis notre Azalaï, que nous avons parqué au bord de la pente.
We park our Azalaï on a little spot below the reception and need a bit of time to level the wheels with big pieces of wood. It is worth the effort, the view is exceptional! Apparently at clear weather you can see the Kilimanjaro from here at 170km!
We are again the only guests, great for us but sad for the lodge and it’s employees 😥
Par temps clair, paraît-il qu’il est même possible de voir le Mt Kilimandjaro distant de 170 kilomètres.
Lundi 14 juin
Journée tranquille à la Lodge et repas en commun avec Hermann et Marion en soirée.
In the evening we have dinner together with the owners and hear a lot about ongoing development projects. All are based on the principle “enhance the quality of life for the people living around Mambo village (around 50’000). Not by aid, but by trade, education transfer of knowledge and capacity building”.
For example a longer term project where a Suisse agronomist comes here regularly and teaches hands-on about ecological farming.
Mardi 15 juin
Dès l’aurore, départ à pied depuis la lodge en compagnie de notre guide Josef, pour un circuit de 4 heures, d’abord à flanc de falaise puis par villages et forêt.
A peine quitté la réception de la lodge, voilà que l’horizon se dégage devant nos yeux, nous permettant d’apercevoir la maison d’Herman et Marion, nichée tel le nid d’aigle, tout au bord du précipice.
The next day we leave early for a half day hike with our guide Josef. First along the long cliff then through the villages.
Marion’s and Herman’s house at the edge of the cliff with a breathtaking view!
On grimpe dans la falaise sur un sentier à peine marqué
Good we have a guide to find the footpath!
Tiens ! Il y a longtemps que l’on ne vous avait montré de chenilles.
Celle là mesure 15cm.
An other impressive caterpillar. This time good 15cm long!
Arrivés en haut, une pause s’impose pour admirer le paysage.
A little break with a view. 😲
On longe maintenant une forêt de pins (importés par les allemands à la fin du 19ème siècle dans le but de se fournir en bois de feu).
Le hasard d’un effet d’optique fait apparaître l’un de ceux ci joliment décoré.
We walk along a pine forest imported by the Germans during colonial times to grow fire wood. The locals still continue this, since pine grows much quicker than any local tree.
L’une des nombreuses tâches de la vie quotidienne dévolues aux femmes est d’approvisionner la famille en eau.
Celle-ci vient s’approvisionner à l’un des 12 puits forés sous l’impulsion de l’équipe de la Lodge et maintenue maintenant par une équipe de locaux à qui en a pris la responsabilité.
One of the numerous dwells Mambo lodge has placed in the area. Maintenance is now organized through a local waterboard.
Et aussi en bois de feu.
A picture Michel wants to take since a while! So impressive how they balance this load on the head!
Dans l’un des villages traversés, une école, dont les élèves sont en récréation, mérite une photo pour immortaliser leur joli sourire.
L’école est obligatoire en Tanzanie.
Les élèves doivent porter l’uniforme qui doit être fourni par les parents, ce qui leur pose souvent un problème financier.
La qualité de l’enseignement est très pauvre car il est courant de voir plus d’une centaine d’élèves par classe dû au fait que les enseignants sont très mal payés et donc en sous effectif.
Selon les statistiques, après leur temps de scolarité obligatoire, moins de 10% des élèves savent lire et écrire et un 1% aura le niveau suffisant pour entreprendre des études universitaires.
Muslim School children in their uniform.
Uniform is obligatory and parents have to provide it. Often with difficulties.
School in general is obligatory in Tanzania. Unfortunately the teachers are very badly paid and there are often 100 children in one class! Statistically in this area 90% of the children go to school but only 5 to 10% know how to read and write when they finish. 😥
Roughly 60% of the people are Muslim and the remaining 40% are Christian. There area absolutely no tensions between both and mixed marriages are ok. Their philosophy: both religions were brought from outside into the country and everybody here is still from the same origin and nation.
We are really impressed with this!
Les Usambara Mountains, à la terre très fertile, permettent jusqu’à 3 récoltes annuelles.
La terre est exclusivement travaillée à la force des bras et aucune machine agricole ne vient les aider à la réalisation de ce dur labeur.
Fertile soil and climate allow up to three crops per year! However all is done manually without any machine or even the help of an animal for ploughing!
Tout à coup, Josef nous fait signe de nous approcher et de regarder dans un buisson bordant le chemin.
Il faut bien nous concentrer pour enfin apercevoir un caméléon parfaitement camouflé dans le feuillage.
Thanks to Josef we see this perfectly camouflaged chameleon.
He places it delicately in our hands and with its little fingers it grips with surprising strength. What an amazing animal! Look at the colors, the texture of its skin and its funny double pointy nose. (It is called two horned chameleon and is endemic to the western Usambara mountains).
On le prend délicatement dans la main pour l’examiner d’un peu plus près.
Les maisons, construites habituellement sur une structure en bois dont les parois sont recouvertes de boue séchée, qui se désagrège facilement à la saison des pluies, sont maintenant faites de briques de cette même boue, mais qui après avoir été cuites au four, offrent une bien meilleure résistance aux intempéries.
A little bit about local architecture:
The traditional houses here are made from a woodstructure covered with mud and then sometimes white washed with a lime paint. In the long gone past the roof was covered with banana leaves or straw, now replaced by tin that first came from flattened metal oil containers. When the government imposed a changed to plastic oil containers the population had to start buying corrugated iron. (see the house at the right hand side of the picture).
Newer buildings are made from mud bricks that resist better to the humid weather conditions. For drying the bricks are piled in a specific way and a fire is lit underneath for several days. (See the pile at the left hand side of the picture).
Jolie balade !
Mercredi 16 juin
Il est temps de reprendre la route en direction d’Arusha.
Au moment du départ, toute l’équipe se réunit pour nous faire ses adieux.
Farewell to Mambo View Point!
3 heures de piste cahoteuse nous ramènent sur la route principale et 2 heures supplémentaires nous permettent d’atteindre la destination intermédiaire du jour, Elephant Motel en direction d’Arusha.
En fait d’éléphants nous sommes plutôt accueillis, et bientôt envahis, par une famille de singes. L’un d’eux refuse obstinément de quitter le capot de l’Azalaï.
3 hours of dirt road and 2 hour of windy tarred road lead us to the main road direction Arusha, from where all the big safaris start to the famous parks in the north of Tanzania.
We overnight on the parking of Elephant motel. When we come back from a coffee our car is surrounded by a group of monkeys. Nothing unusual here only that one of them does not want to leave its place on the bonnet and makes seriously threatening gestures.
En fait, on comprend assez vite pourquoi: il avait juste envie de profiter de la chaleur résiduelle du capot.
We leave him alone an soon understand. It is the colder season here and the warm bonnet is a nice place for a snooz. 😄
Jeudi 17 juin au Dimanche 20 juin
On se rapproche gentiment d’Arusha et passons ces trois jours au Keys Hôtel à Moshi.
Nous sommes autorisés de camper dans l’arrière cour qui sert de garage et de déchetterie au jardinier et on nous met gentiment un bungalow à disposition pour douche et toilettes.
On va plutôt passer nos journées sur la terrasse de l’hôtel d’où la vue sur la piscine est plus agréable que celle que l’on a depuis notre Azalaï.
Second stop on our way to our safari at Keys hotel in Moshi. All camp ground are closed in this area due to the missing tourists. But the hotel let us camp in the backyard between the garage and the waist pit 🥴. Not ideal but the best we can get. They let us use the very clean bathroom of one of their Rondavels and the common area has a pleasant view onto the pool area.
We are two days early for the start of our safari at Arusha. Although Arusha is a nice town it is rather wet and cold at the moment. So we stay here for 3 nights at 500m lower where the temperature is pleasant.
We use the time to write our blog and plan next travel steps for after our safari.
Dimanche 20 juin
Cette fois on y est !
Premier jour de notre Safari pour lequel on a laissé le soin de l’organisation à notre amie Geneviève Hall, directrice et propriétaire de l’agence Tanzania-Travels.
Elle nous a concocté un programme sur 9 jours, gentiment adapté à nos souhaits, ce qu’elle fait d’ailleurs pour tous ses clients.
La Tanzanie pratique des prix totalement prohibitifs pour l’entrée de ses parcs nationaux aux étrangers.
Voyez plutôt :
75 $US par personne pour l’accès au parc,
30 $US par personne pour une place de camping
300 $US pour une voiture privée avec plaques étrangères.
On arrive ainsi à un total de 510 $US par jour, juste pour être dans le parc.
À cela il faut ajouter le prix d’un « Game Drive » sortie en jeep avec un ranger de 150 $US si l’on veut avoir plus de chances de voir un maximum d’animaux.
On a donc préféré laisser notre Azalaï à « Karama lodge » à Arusha et de se laisser conduire à travers les parcs par un chauffeur privé durant ces 9 jours de safari.
We have decided to do the real thing for our 10 days Safari in the northern parks of Tanzania. Means we will leave our Azalaï behind, be pampered by our dedicated guide and driver and sleep in beautiful and cozy bush lodges. 🤩 Our Suisse friend Geneviève from Tanzania Travels has put a wonderful program together for us!
We have to admit that one of the reasons for this choice is the excessive pricing Tanzania applies for foreign “self drivers”. (300$ per day for park access for foreign cars. On top of 75$ access and 30$ camping fee per person per day. As a comparison Kenya charges 3$ per day for a car, no matter what license plate).
But we also take into account that a local guide knows where to find the animals.
Lundi 21 juin
Notre chauffeur Said vient nous chercher après le petit déjeuner et commence par nous faire visiter Arusha.
Première étape au Centre Culturel représentant toutes formes d’artisanat africain.
Les pièces présentées sont toutes de pures merveilles et on pourrait y passer la journée sans se lasser.
Today Said our super friendly energetic and knowledgeable guide an driver picks us up and we start with a visit of Arusha.
First the Cultural Heritage Centre. Is is a huge size exhibition of African art. There are paintings, furniture and masques as well as statues from wood, metal or stone and all sorts of other objects. All of them of extraordinary beauty! We stayed for more than an hour and didn’t seen half of what is there. We will definitely come back to see more! (And also to buy a table 😇).
Sylke ayant envie d’acheter des sous-plats d’artisanat Massaï, Said nous emmène dans un quartier de la ville dédié à cet art.
Elle y trouve son bonheur assez rapidement malgré une offre abondante.
We continue with a Masai crafts market where we buy a set of placemats. Michel demonstrates his good negotiation skills. We pay about half of what the Masai woman asked at the beginning. I myself have absolutely no talent for this. I feel sorry for the hard working women and would probably end up paying more than what they ask. 🥴
En route maintenant pour notre lodge « Maramboi tented Camp » tout au bord du lac Manyara, depuis laquelle nous allons visiter le parc de Tarangire durant la journée de demain.
L’endroit est sublime et tout en sirotant notre gin-tonic depuis le bar, quelques gnous paissent tranquillement à quelques mètres devant nous.
At our first lodge “Maramboi”, we pleasantly dive into African wilderness ambiance sitting at the open lounge with a gin tonic in our hand watching zebras and wildebeest grazing close by.
Une découpe de l’Afrique avec au milieu à droite la Tanzanie, dont la petite tache claire représente l’endroit où nous nous trouvons.
An African shaped window with a patch for Tanzania gives yo an idea whereabout we are. See how close the animals are on the other side!
Un passage au bord de la piscine s’impose, afin d’admirer le coucher de soleil, avant de passer à table.
The African night falls quickly accompanied by the typical surrounding sound of humming insects, chirping night birds, a lion roaring in the distance, chucking hyenas and a bellowing wildebeests.
Mardi 22 juin
Petit-déjeuner à 06h00.
On va partir tôt, pour une visite du parc Tarangire.
Ce parc entoure la vallée de la rivière Tarangire et présente une forme allongée de près de 100 kilomètres de long pour 30 de large.
Said nous conduit à travers cet écosystème de steppe massaï durant toute la journée, nous faisant découvrir cet endroit privilégié par une grande communauté d’éléphants.
We are at Manyara lake at the border of the Tarangire National Park in particular known for its numerous elephants.
The park is 100km long and 30km large with the river Tarangire in the middle.
Mercredi 23 juin
A quelques 150 kilomètres au nord du lac Manyara se trouve le lac Natron.
Lac salé, d’origine tectonique, il a une profondeur moyenne de 2 mètres.
Ses eaux, riches en micro-nutriments, attirent une importante communauté de flamants nains qui se régalent d’algues bleues et qui s’y reproduisent et y nidifient.
Pour y accéder, nous entrons dans les régions occupées par le peuple Massaï.
Peuple de bergers, les Massaï étaient autrefois nomades mais deviennent de plus en plus sédentaires.
Ils restent cependant fortement ancrés dans leurs traditions et vivent encore dans des rondavels (huttes rondes en torchis) concentrées en villages et protégées des animaux sauvages par une clôture en bois ou par un tressage de branches d’acacias aux longues épines acérées.
150km north from here very secluded lays the lake Natron right at the border with Kenya. It is a mineral rich soda lake and despite its alkaline states (pH 10!) it is feeding and breeding ground for hundreds of thousands of flamingos.
The territory is owned by the Masai. Once nomads they are becoming sedentary now, but still stick to their distinct customs and dresses. The Masai are famous for their fearsome reputations as warriors. Their traditional lifestyle centres around their cattle, and all of the Maasai’s needs for food are met by their cattle. They eat the meat, drink the milk daily, and drink the blood on occasion.
The measure of a man’s wealth is in terms of cattle and children. A herd of 50 cattle is respectable, and the more children the better. A man who has plenty of one but not the other is considered to be poor.
A typical Masai village with rondavels and a surrounding wooden fence.
Arrivés à Massai Girafe Camp, notre destination du jour, Pedro, notre guide Massaï va nous accompagner pour une balade de fin d’après-midi jusqu’à Engero Sero waterfalls, une jolie cascade au pied de laquelle nous pourrons faire trempette.
Pedro our Masai guide leads us to the Engero Sero waterfalls, which flow over craggy rocks into a natural pool. We walk trough the fall into a small gorge where we swim in gentle rapids. Very beautiful!
The lush vegetation around the waterfall is contrasting with the arid area around the lake.
En chemin, nous rencontrons quelques femmes Massaï terminant leur lessive qu’elles ont mis à sécher sur les pierres réchauffées par le soleil.
Masai women doing the washing and children playing in and around the river.
Jeudi 24 juin
Balade au lever du jour jusqu’aux abords du lac Natron.
Ayant beaucoup plu ces derniers mois, le lac atteint un niveau exceptionnellement haut, et de ce fait, les nutriments y sont dilués et offrent moins d’intérêt pour les flamants.
Une petite communauté d’une centaine d’individus est cependant présente pour nous accueillir lorsque l’astre du jour se présente à l’horizon.
Very early we walk from our lodge “Massai Girafe Camp” to Lake Natron for sunrise. Unfortunately it is not the right season to see the big flocks of flamingos, neither for the deep red color of the lake since unusual heavy rains from the rainy season have diluted the water.
Never mind, there are some of the flamingos and the whole atmosphere is peaceful beauty.
La cendre volcanique de la vallée du Grand Rift est recueillie dans des bassins comme celui de lac Natron, où l’important taux d’évaporation laisse derrière lui des dépôts de trona et de natron. Ces deux minéraux alcalins participent à élever le pH de l’eau jusqu’à 10.5, un seuil proche de celui d’une solution d’ammoniaque.
Ceci a pour effet de littéralement momifier les animaux qui n’ont pas réussi à s’adapter à ce milieux des plus hostile.
The high mineral concentration in the lake literally petrifies dead animals.
Deux enfants Massaï, curieux de notre présence viennent nous dire bonjour.
Curious Masai kids.
Le Ol Doinyo Lengai (la montagne de Dieu) que l’on voit en arrière fond est le troisième plus haut volcan de Tanzanie, après le Kilimanjaro et le Mt Meru.
Il est le seul encore actif et on peut apercevoir son lac de lave au fond de son cratère profond de 600 mètres, pour autant que l’on ait l’énergie de gravir les 2000 mètres de dénivelé qui sont nécessaires pour atteindre son sommet qui culmine à 2962 mètres.
The whole landscape is dominated by the still active volcano “Ol Doinyo Lengai” (mountain of god) with its 3188m. It is part of the volcanic system of the East African Rift and last erupted in 1960. If you want to hike the 6 hours and 2000m to the top you need to do this during the night as the black stone heats up too much during the day.
The stark scenery is beautiful in its simplicity.
Retour à la lodge pour le petit déjeuner.
Well deserved breakfast at Masai Giraffe lodge our lodge,
Avant de partir, on fait encore une petite visite aux femmes Massai pour leur acheter quelques bracelets de perles.
Where we also by some lovely bracelets from a group of Masai women.
Longue journée pour rejoindre Whisper tented camp, le site propriété de Geneviève.
Ici, la tente principale qui fait office de réception et de restaurant.
Les clients, quand à eux sont logés dans 7 autres tentes qui complètent l’offre du camp.
Celui-ci étant non clôturé, il faut, dès la nuit tombée, se faire accompagner par un Massaï armé de sa lance et de sa puissante lampe torche, pour rejoindre notre tente ou venir au restaurant.
Toute les nuits, nous entendrons le rugissement des lions et le ricanement des hyènes.
Nous allons y passer les 3 prochains jours.
From here Saïd drives us west to the Serengeti and the Whisper Tented Camp where we will stay for the next 3 days.
Whisper is a perfect mixture of simple yet luxurious. There are only 7 individual tents and one common area/restaurant tent. The whole is set up in the middle of the bush and we hear hyenas and lions every night very close by! Food is delicious and the staff is super friendly! Is situated in central Serengeti on 15min away from the airport.
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En chemin, deux rapaces ont retenu notre attention.
Hawk and eagle along the road.
Vendredi 25 juin
On passe la journée en safari dans le parc du Serengeti.
La plaine du Serengeti est une savane de 60’000 km2 (donc plus grande que la Suisse) qui se trouve à cheval sur la Tanzanie et le Kenya.
Serengeti signifie « plaine sans fin en langue massaï »
Elle est surtout connue pour les grandes migrations de millions d’herbivores.
Chaque année, en octobre, plus de deux millions de ceux-ci migrent des collines du nord vers les plaines du sud, traversant la rivière Mara avant de reprendre le chemin inverse au mois d’avril.
Près de 250’000 bêtes ne survivent pas à ce voyage de 800 kilomètres et meurent d’épuisement ou sont prélevées par des prédateurs.
Nous voyons déjà des centaines de zèbres converger vers un même point en vue du prochain départ.
Said takes us on safari through Serengeti the whole next day.
Serengeti protected area includes roughly 30’000km2 (3/4 of the size of Switzerland). It is renown for its large lion population and the great migration of wildebeests, zebras and gazelles. Led by the zebras roughly 2 million animals follow a circular route between southern Serengeti in Tanzania and the Masai Mara reserve further north in Kenya. This migration is a natural yearly phenomenon determined by the availability of grazing.
While we are here zebras and wildebeest have started grouping and are beginning to move north.
Voici quelques scènes rencontrées au hasard de notre visite.
Here a selection of what we saw today:
Vers les 14 heures, Said, notre chauffeur guide, se fait prendre dans une petite dépression du terrain caché par les herbes lors d’une manoeuvre en marche arrière.
Il enclenche alors le 4×4 sur le véhicule et oh! surprise, plus de transmission mécanique aux roues malgré toutes les tentatives effectuées sur les leviers.
Bien sûr, pas de réseau téléphonique à cet endroit.
Finalement, Said monte sur le toit du véhicule et réussit à accrocher un signal, ce qui lui permet d’atteindre l’une de ses connaissances qui va partir à notre recherche.
Just in case we needed more entertainment our car gets stuck in a swamp. Obviously at a location furthest away from all traffic and without phone coverage.
Well, we have lots of water and some leftovers from our picnic but how long will it take until someone drives through this secondary route? Spending the night here would be rather uncomfortable and cold. 🤔
Parallèlement, Michel envoie aussi un SMS à Geneviève à l’aide de notre balise satellite inReach.
Le message passe sans problème et elle envoie également un deuxième véhicule de son côté.
Ce sera finalement celui de Said qui, après un peu plus de 3 heures d’attente, viendra nous remorquer pour notre retour à la lodge.
Finally Said is able to connect his phone from the roof of the car and Michel sends a satellite message to Geneviève our tour organizer. Two cars are sent to our rescue and the first finds us 3 hours later, just before sunset. The time has passed really quick and I think our rescue teams were actually more stressed than us! 🙃
Samedi 26 juin
Safari pédestre au départ de la lodge au programme ce matin.
Sortie de 3 heures pour laquelle nous sommes accompagnés par Leo le ranger, armé de son fusil et d’Altaretoi, notre guide Massai.
The next morning we have a walking safari on the program. We leave early morning with a Masai guide and an armed ranger. We joke that we will see at least one lion, which is very unlikely.
5 minutes later our guide spots a buffalo not far away and suddenly we see a lioness chasing it! Close to this we see two heads popping up and two more lioness’ observe us. They both leave but two more appear. We finally count 7 of them. 😲
Our ranger says that we don’t really count as pray for them. But I think 7 of them together may have a different opinion. The whole thing happened not more than 100m away from us, but luckily there is a river between them and us and lions don’t really like water!
The rest of the walk is less agitated and we enjoy the sight of a group of giraffes, impalas and a big heron.
We really enjoyed this! Quite a different experience to sitting in a car.
Après à peine 15 minutes de marche, nos regards sont attirés par un mouvement dans la savane.
Nous apercevons alors une lionne chassant un buffle, qui était venu s’abreuver à la rivière toute proche.
En observant d’un peu plus près, nous finissons par apercevoir sept lionnes qui sont tapies dans les herbes et qui, nous ayant aperçu, se lèvent les unes après les autres pour se mettre hors de portée de notre vue.
Impalas et héron complèterons cette sortie.
L’après-midi est consacré à une sortie en voiture dans le Serengeti.
La chance nous sourit avec cette famille de lions qui nous offrent un spectacle famillial ravissant.
Another car safari is planned for the afternoon and Said finds more lions for us: 😁
Bon, va falloir que je m’occupe des petits !
Mama Simba regroups her little ones.
Mais où es-ce qu’ils sont passés ?
Ah, en voilà un !
– Dis, t’as pas vu tes frères et soeurs ?
– Si,si, regarde, ils sont là bas !
– Ok, je vais aller les chercher.
Ah, vous voilà !
Bon, allez, va falloir vous bouger !
Il faut que l’on trouve quelque chose à se mettre sous la dent !
Dimanche 27 juin
C’est notre dernière journée dans les parcs du nord de la Tanzanie et c’est le tour de la Caldera du Ngorongoro de recevoir notre visite.
The last day of our safari brings us to the famous Ngorgoro crater.
Cette caldera de 21 kilomètres de long pour 18 de large a une profondeur de 600 mètres.
Il y a environ 2,5 million d’années, l’explosion d’un volcan géant a vu son cône s’ effondrer, formant cette plaine de plus de 220 km2.
Elle offre un terrain idéal pour l’ensemble des animaux sauvages, qui trouvent ici de quoi se nourrir tout au long de l’année.
The Ngorongoro Crater is part of a conservation area. It is the world’s largest inactive, intact and unfilled volcanic caldera. The crater, which formed when a large volcano exploded and collapsed on itself two to three million years ago, is 610 metres deep and roughly 20km in diameter.
The crater floor is 1,800 metres (5,900 feet) above sea level and is home to a large number of wild animals.
To enter the crater we have to descend from the crater rim. Just like the elephants that unlike most of the animal don’t find enough food here for the whole year.
You can see the crater wall in the distance on the below picture with a long cloud hovering above it.
Quite an amazing geography!
Pour changer des gros animaux, cette grue royale nous a parus fort attrayante et mérite bien d’être immortalisée.
An elegant group of golden-crowned cranes.
Besides many other animals we even see two rhinos confronting each other! But too far for a pic. 😢
Nous terminons la journée dans le Ngorongoro forest tented camp.
Plutôt qu’une simple douche pour nous dépoussiérer, un passage au jacuzzi avec vue nous est proposé.
In the evening we are as usual covered in dust. But this time we not only take a shower, but also enjoy a jacuzzi with a view! 🤩
Live is good to us!!!
Lundi 28 juin
Cette journée marque la fin de notre safari.
Nous quittions définitivement la région des parcs pour rejoindre l’aérodrome de Manyara d’où un petit avion à hélice d’une dizaine de places nous ramène à Arusha et à la Karama Lodge que nous avions déjà visitée pour notre première nuit de safari.
Our safari trip is already over! And a tiny plane brings us back to Arusha.
Mardi 29 juin
Journée placée sous le signe de la tristesse.
Sylke va rentrer en Suisse en urgence aujourd’hui et rallier l’Allemagne dans la foulée, sa maman étant très malade.
Michel quand à lui va passer au Kenya et rejoindre Mombasa afin d’organiser le rapatriement de l’Azalaï par porte-conteneur avant de prendre l’avion pour son retour en Suisse.
Après une longue réflexion, nous avons décidé de mettre un terme à notre découverte de l’Afrique.
La Namibie, ainsi que l’Afrique du Sud, étant à nouveau en lockdown partiel après l’apparition du variant indien du Covid sur leur territoire, nous ne savons pas trop comment la situation va évoluer par ici.
Autant avoir notre Azalaï près de nous pour la suite de nos projets.
N’ayant pas pu rentrer par la route en passant par l’Éthiopie, le Soudan (ces deux pays étant en guerre), l’Arabie saoudite, Oman, Turquie, Grèce, ex Yougoslavie……nous imaginons faire le trajet à l’envers, depuis la Suisse vers Oman.
La visite du continent nord américain est aussi une option qui nous tente…..et pourquoi pas l’Asie?
Il y a tant de pays intéressants à découvrir !!!
Sadly our Africa trip ends here a little earlier than planned.
I take a flight back home today since my mother is very ill.
Michel continues to Mombasa to ship the Azalaï back to Switzerland and will take a flight home from there.
After long reflections we have decided to terminate our Africa travel now.
With the new Covid variants and a new lockdown of several countries in Southern Africa we are not sure what the near future brings to Eastern Africa. So we prefer to have the Azalaï accessible with us in CH.
It is sad that we can’t pursue our plans to drive back home via Ethiopia, Sudan, Oman, Iran, etc, but who knows, maybe when all its calmed down we do it the other way round and drive from CH to Oman.
Or we go to Canada and Alaska instead? And how about Asia? 🤔
Ici, une image représentant la route que nous avons suivie avec les différents points de chute.
Here a map as overview for our travel. 6 weeks Zambia, 7 weeks Tanzania and 1 week Kenya for Michel. Each green triangle represents a stop of one or more nights.
Epilogue
Ces trois mois passés en Zambie d’abord et en Tanzanie ensuite nous ont beaucoup plu.
La gentillesse et l’accueil des personnes que nous avons eu l’occasion de rencontrer nous a fait chaud au coeur.
Vivant pourtant avec moins de 2 Dollars par jour, le 90% de ce peuple garde le sourire et reste positif.
Certainement que le climat n’y est pas étranger, car la nature est très généreuse à leur égard, en leur fournissant gratuitement une nourriture abondante et saine.
En échangeant avec eux, nous avons beaucoup appris sur leur manière de vivre, de penser et de se comporter et ceci nous a permis de revoir certains préjugés que nous avions avant de les connaitre un peu mieux.
Nous avions prévu de passer encore un mois au Kenya avant de rentrer en Suisse mais les circonstances étant ce qu’elles sont, l’Azalaï est chargé dans son conteneur pour son retour en Suisse.
During the last 3 months we have seen a lot of Zambia and Tanzania and met so many kind and welcoming people. In particular the lively Tanzanians got close to our heart.
We have learned a lot about the challenges the people and the two countries face, and we deeply experienced, their for us so unfamiliar culture.
There is plenty that we Europeans, for a more relaxed life, could learn from these heart warming, cheerful, creative champions in fire fighting.
As well as they could learn from us for a more comfortable existence.
However, from what we see, both is unlikely to happen quickly.
But who knows what the future brings?
Hakuna Matata! 😀
À toutes et tous, nous vous souhaitons un bel été et vous disons:
À bientôt pour nos prochaines aventures !
Amitiés de Milke
De lumineuses pensées puisées au fond de mon cœur viennent accompagner Sylke et sa maman sur ce bout de chemin existentiel chargé d’émotions.
Arborant habituellement une image dynamique, prêt à en découdre dans l’aventure, Azalaï compressé aujourd’hui dans un réduit lugubre nous lance un regard chargé de mélancolie. Je ressens sa peine jusqu’ici.
Je sais qu’il utilisera ce temps de retour pour revisiter tous les souvenirs d’un périple passionnant tapissé de couleurs flamboyantes, de saveurs inconnues et de rencontres inoubliables.
Merci à vous deux, chers ‘Milkie’ de nous avoir fait rêver et vibrer avec vous.
Merci encore de partager toutes ces découvertes, c’est juste magnifique et passionnant !
Au plaisir de lire vos prochains périples.