En attendant notre Azalaï / Azalaï delayed…

Chères amies et non moins-chers amis,

Déjà 3 semaines que nous avons quitté notre bel automne de Montagny.
Apès un vol sans histoire d’une quinzaine d’heures en tout, nous arrivons par un beau jour de printemps à la “Cité mère” du Cap comme l’appellent les locaux.

Here it is, our first article from South Africa!
After a 15h flight via Dubai we arrive in Cape Town. No time difference, no jet lag 🙂

Tout d’abord une petite introduction sur le pays :
Un peu d’histoire :
Après la découverte du Cap de Bonne Espérance en 1488 par le navigateur portugais Bartolomeu Dias, l’implantation définitive des européens date de 1652.
D’abord les Hollandais s’établissent ici afin de créer une station de ravitaillement pour les navires de la Compagnie hollandaise des Indes orientales.
Les Anglais viennent eux aussi s’établir dans la région et s’imposent rapidement pour, qu’en 1806, après que les Hollandais leurs aient définitivement cédé la place deviennent la nouvelle puissance coloniale.
L’invasion des Blancs et la mise en place d’un régime de ségrégation raciale en 1948(Apartheid) a donné naissance à de nombreuses guerres qui ont perduré jusqu’à la fin de ce régime en 1991 grâce surtout à l’intervention du bien connu Nelson Mandela.

L’Afrique du Sud aujourd’hui :
En plus du fait que le territoire est près de 30 fois plus grand que la Suisse pour seulement 7 fois sa population, c’est la nation des extrêmes.
On y compte 11 langues nationales. 80% de sa population y est noire, 9% métissée, 9% blanche et 2% asiatique.
Le taux de chômage avoisine les 27%.
L’inégalité des revenus y est l’une des plus élevée au monde.
Le salaire mensuel moyen de la minorité blanche est de 750 CHF alors que celui de la majorité noire atteint seulement 200 CHF.
Le climat lui aussi nous fait subir quelques extrêmes :
Plus de 40°C dans les montagnes du Cederberg, alors que 30 kilomètres plus à l’ouest, le long de la côte Atlantique, le thermomètre affiche 21°C grâce à un courant venant d’Antarctique qui fait que la température de l’eau, sur la côte ouest, n’excède pas les 14°C en plein été.

First of all a little introduction to the country:
After the discovery of the Cape of Good Hope by the Portuguese Bartolomeu Dias in 1488, the colonisation of the south African region started in 1652 as a supply station for the ships to Asia, first by the Dutch and then also by the British.
The domination of the white people over the black people was finally officialised through the Apartheid system (total racial segregation) in 1948. It ended in 1994 when Mandela was set free and was elected president in 1994.

ZA today in numbers:
57 million inhabitants and a surface area 30 times bigger than CH. 11official languages. 80% of the population is black, 9% coloured, 9% white, 2% Asian, unemployment around 27%, income inequality is one of the biggest of the world. The average monthly salary of the white minority is 750CHF whereas the black majority averages at 200CHF per month. This has not improved since the end of Apartheid.

ZA has a subtropical climate, moderated by ocean on three sides of the country and the altitude of the interior plateau (Johannesburg is at 1694m altitude!). There is a striking contrast between the arid climate on the west coast and the tropical climate on the east coast owing to the cold southern current in the west and the warm northern current in the east.

Nous commençons par acheter un billet pour le “City Sightseeing Bus Tour” d’une validité de trois jours qui va nous permettre de découvrir la ville et ses environs.

La première destination sera pour la montagne de la Table, symbole de la ville qui culmine à 1086 mètres, que l’on peut gravir au moyen d’une télécabine ou, pour les plus courageux, à pied.

To obtain an overall view of the city we buy a 3 days ticket for the “Hop on Hop off” bus, a good option to get around w/o a car. Our first stop is of cause at the base of the Table Mountain. We enjoy the view from its base but leave the hike up to the top of 1086m for another time.

Depuis la base de la montagne, nous profitons d’une magnifique vue sur la ville qui compte 450’000 habitants.

From here we have a great view onto the bay and the city. Cape Town on its own has 450’000 inhabitants but with the connected suburbs it counts 3.7millions!

La superbe région florale du Cap aussi appelée le royaume floral du Cap est l’une des zones florales les plus riches et abondantes dans le monde. Parmi les nombreuses espèces qu’elle abrite figure la famille des Proteas. Cette-ci, la Protea Soleil, saute aux yeux par ses couleurs flamboyantes et ses feuilles au touché de velours.

We are lucky, it is flowering season for the Protea bush! This plant is as famous as the Table Mountain and  the King Protea (below) is even represented on the shirts of the South African Cricket team!

La Protea Royale, fleur emblématique de l’Afrique du Sud, orne quand à elle les maillots des joueurs de l’équipe nationale de cricket.

Et voilà un bourdon local de belle dimension qui attire notre attention.

Look at this huge bumblebee! It must be 4 to 5cm long!

Une balade en bord de mer nous permet de découvrir les différentes baies sur lesquelles s’ouvre la ville.

The next hop off is at the one of the big beaches that surround the city. Very fine white sand and big boulders. If only the water wasn’t so cold (10-14C in summer thanks to the southern current).

Dans les différentes attractions proposées par la ville, figure le
« Sanctuaire de la vie sauvage ».
Ce parc animalier, fondé en 1973 par Walter Mangold, avec pour but premier de donner refuge à des oiseaux du monde entier amenés ici par des propriétaires qui voulaient s’en débarrasser, mais aussi par des promeneurs qui, les découvrant blessés leurs donnaient ainsi une chance de survie.
Aujourd’hui, le parc comte pas moins de 400 espèces différentes.

And one more stop at “World of Birds” a wildlife sanctuary created in 1973 and run by a passionate person with the aim to offer a new home to abandoned and hurt animal. It is financed only through entrance fees and donations and takes care of 3000 birds and animals of 400 different species.
We spend a good half day here J 🙂

De retour en bord de mer, nous faisons un arrêt au port de Hout Bay …..

On our way home we stop at Hout Bay harbour.

….pour y déguster un « Fish & Chips » façon locale, servi dans des coques de polystyrène expansé, car la plupart des habitants du coin les emportent chez eux.

It is famous for its fresh fish & chips traditionally served with vinegar.

Arrivés sur le Victoria & Alfred Waterfront, un groupe de chanteurs nous ravit par une interprétation à capella de morceaux du répertoire folklorique sud-africain.

The Victorian & Alfred Waterfront is one of the big attractions of Cape Town. The old docs were turned into waterfront restaurants, food halls and a big shopping centre. It is perfect to enjoy a glass of cape chardonnay and fresh sea food with a view onto the harbour, the city and the Table Mountain.
Here you will also get numerous demonstrations of the natural musicality and brilliant voices of the locals. Now you definitely know that you are in Africa!

Sur les pentes de la montagne de la Table, le quartier très coloré des « Cape Malays » a pour origine les esclaves et les prisonniers politiques, déportés du Sri Lanka, d’Indonésie et d’Inde à partir de 1658 par la Compagnie des Indes orientales.

One of the oldest remaining parts of the town is the colourful quarter of the “Cape Malays” an ethnic group that derived from the slaves that where brought to Cape Town from the Dutch East Indies (today Indonesia), Madagascar and East Africa during the 17th and 18th century.

A côté de ces beaux endroits, existent malheureusement aussi les “bidonvilles” qui hébergent la population noire la plus pauvre.

The townships still represent an important part of Cape Town’s outskirts.

22 octobre 2018.
Nous devrions avoir récupéré notre Azalaï aujourd’hui et commencé notre périple à travers le pays.
Comme les choses ne se déroulent pas toujours comme prévu, nous apprenons que le porte-conteneurs MSC Fillippa, sur lequel est transporté notre véhicule va d’abord aborder à Port Elizabeth, où les conteneurs pour Le Cap vont être transbordés sur un autre bateau plus petit.
La raison en est que le MSC Fillippa avec ses 366 mètres de long et ses 13 mètres de tirant d’eau est trop gros pour entrer dans le port.
Nous devons par conséquent attendre au moins jusqu’au 2 novembre avant de pouvoir récupérer notre Azalaï.
Bon, restons calmes !
Il fait beau, la température est agréable, il y a suffisamment à manger et à boire dans le coin, il y plein de jolies choses à voir dans la région, nous allons donc louer une voiture pour 8 jours et découvrir l’endroit d’une autre manière.

October 22nd
The plan was to retrieve our Azalaï today. BUT it is delayed until Nov. 2. This means we will get it earlies in 11 days!
For whatever reason, the container with the two cars was transported by a bigger ship than originally planned (366m long! 13m draft). Due to its size the new ship cannot enter the Cape Town harbour and will go straight to Port Elisabeth. The container will then come back to Cap Town with a smaller ship, a few days later…

Well, after the initial disappointment we start planning. There is a lot to see around Cape Town and we only need to hire a car which seems easy to done and does not cost much here.

Seulement voilà qu’un nouveau problème survient !
1- Michel perd sa carte de crédit ! Heureusement, nous avons encore celle de Sylke.
2- Lorsque nous voulons louer une voiture, nous nous apercevons que nos permis de conduire sont dans l’Azalaï.
Comme nous en avons des copies accessibles par internet, nous nous rendons dans un CopyQuik et leur demandons de nous créer un permis à partir de là, aussi ressemblant que possible à l’original.
10 minutes plus tard, nous ressortons avec un magnifique document laminé que nous allons présenter à l’agence de location.
Oh, miracle ! Ça marche !!! L’employé n’y voit que du feu et quelques minutes plus tard, nous partons avec notre voiture.

However, we realise very quickly that our driver licences are inside the Azalaï ! and the first agency we go to is very clear about not accepting our driver licence photos that we keep on the internet as back-up. Ok, trouble shooting brain storming: we will try our luck in a different agency with a printed and laminated version of the photos. The lady in the copy shop is talented and produces 2 good looking licences within less than 10 minutes. In any case they convincing enough for the second car hire company and we leave Cape Town with our car shortly after  🙂

On commence d’abord par aller visiter la plus ancienne cave du pays,
(Groot Constantia), qui fut créé il y a un peu plus de 330 ans et qui a eu entre autres, la visite de l’illustre Napoléon Bonaparte.
Ce sont les Hollandais qui ont importés des cépages français et créé la cave en 1685 déjà.
Nous dégustons là d’excellents vins, issus pour les rouges, des mêmes cépages que nous trouvons dans les Bordeaux : merlot, cabernet-sauvignon, cabernet-franc et petit-verdot.

First destination is Groot Constantia the oldest vinery of the Country founded more than 300 years ago. Even Napoléon Bonaparte ordered regularly from here (so they say). We taste a variety of white and red and definitely agree with Napoleon, they are excellent! My favourite is an oaked Riesling. Michel really likes the Pinotage, a wine grape that only exists in ZA, Bred in 1925 as a cross between Pinot Noir and Hermitage.



Décision est prise de monter un peu dans le nord, jusqu’au parc naturel du Cederberg, où nous trouvons à nous loger près de Citrusdal à la Pieknierskloof mountain lodge.

For the next days we decide to go further north into the Cederber Conservancy for hiking. We check into Pieknierskloof mountaint lodge near Citrusdal as a first point in the area.

La Lodge

Vue en direction de la plaine.

Randonner dans cette réserve était notre idée première mais des températures dépassant les 40°C étant annoncées pour ces prochains jours, nous décidons de renoncer et de partir vers la côte ouest où il devrait faire 10 degrés de moins.

En chemin, nous nous rendons dans une ferme de production de thé Rooibos.

Did you know that the Western Cape Province is the only region where the Rooibos grows? The rooibos or redbush tea is a herbal infusion from its leaves.

Le rooibos est un arbuste qui ne pousse qu’en Afrique du Sud, dans les montagnes de Cederberg, à 200 km au nord de la ville du Cap.
Surnommé thé rouge pour la couleur qu’il dégage lors son infusion, il possède des vertus et des propriétés bénéfiques pour la santé.

En voici une plantation.

Here a Rooibos plantation.

Cette ferme familiale, au pied de la montagne « Skimmelberg », fondée par Ria Bretherton et son mari en 2010 propose des produits certifiés bio.

We visit a family run organic plantation in the Skimmelberg mountains, where Ria warmly welcomes us and explains all about her farm, the Rooibos and another medicinal local plant called Buchu which his grown here as well. Very passionate and very interesting!

Ria nous reçoit sur sa terrasse et nous explique avec passion l’histoire de la maison.

Il est temps maintenant de nous rendre au salon de dégustation afin de permettre à notre palais de découvrir ces différentes créations.

Followed by a tasting of a variety of teas.

Après plus de 2 heures d’explications, nous quittons Ria en connaissant tous les secrets ou presque de la fabrication du thé Rooibos et aussi du Buchu, autre plante aux vertus médicinales utilisée dans certains produits développés ici.

En quittant la ferme, nous passons encore dans le hangar de collecte en essayant de ne pas trop déranger les ouvriers qui prennent leur pause de midi.

On our way out we pop into some sort of a harvest collection site, where we can have a closer look at the plants. It is lunch time and the workers are having their break…

Après cette visite des plus enrichissantes, nous rejoignons la côte, et c’est à la maison d’hôtes « The View », à Yzerfontein, au sud du parc national de la côte ouest que nous sommes chaleureusement accueillis par Liesl et que nous élisons domicile pour les 5 jours à venir.

Dès notre arrivé, comme nous sommes les seuls clients du jour, elle nous fait la surprise de nous donner sa plus belle suite.
De là, nous profitons d’une magnifique vue sur l’océan qui, un matin, nous donne la bonne surprise de voir trois baleines évoluer à une centaine de mètres de la côte.

C’est confirmé, au lieu des 36 °C que nous avions en quittant les montagnes, il fait ici 23°C, ce qui nous convient à merveille.

Après un copieux petit-déjeuner, nous partons à la découverte du
« West Coast National Park ».
Nous faisons l’acquisition d’une «Wild Card » qui va nous donner accès pour une année à tous les parcs d’Afrique du Sud.

After a closer look at the weather forecast (Cederberg mountain area over 40°C!, West coast around 23°C) we change our plans and redirect to the coast. Hiking is postponed until further notice…
We book into a B&B in Yzerfontein with a great view onto the whole bay. “The View” is run by Liesl who spoils us during our 5 days stay, starting with an upgrade to the biggest room in the house with the best view, a big balcony and a huge bathroom! Finally not a bad thing that the Azalaï is late 😉
From the balcony we even spot 3 wales and can sometimes see the table mountains in the distance!
After a healthy breakfast and plenty of recommendations from Liesl, we head to the “West Coast National Park” where we buy a “Wild card” that is valid for all parks in Africa for 12 Months. Exactly what we need
🙂

Nous randonnons à travers le bush (Fynbos) caractéristique de cette région de la côte ouest.

We walk through the arid landscape typical for the area and admire the plants and the insects that are able to survive here.

Ici, pas de lions ni d’hippopotames, mais de jolis insectes et de magnifiques paysages.

Ici, le scarabée bijou. An African Jewel Beetle.

Et là, le criquet africain. And African red Grasshopper.

De belles chenilles poilues aussi. A cute big, ferry caterpillar!

En chemin, nous croisons également quelques autruches. And one that probably has them all on its menu…

Au fond de la lagune de Saldanha, des passerelles permettent de donner accès à la flore et faune marécageuse.

The National Park also includes the Saldanha lagoon. On its far end uncountable birds feed in a salt marsh.

Les flamands roses filtrent l’eau là longueur de journée.

28 octobre
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Sylke.
Jolie surprise au petit-déjeuner : Liesl vient à nous en chantant « Happy birthday » en portant un appétissant gâteau garni de bougies.
Une boîte de chocolat joliment emballée, en guise de cadeau, vient compléter ce fort sympathique geste de notre hôtesse.

October 28, my birthday 🙂


Preekstoel
, situé sur la côte ouest de Saldanha Bay est l’endroit de baignade privilégié des autochtones durant les week-ends et les vacances.
Grace à une profondeur réduite dans la baie, l’eau se réchauffe agréablement en comparaison de celle de l’Atlantique qui atteint à peine 14°C en plein été.
Tout le monde en profite pour s’adonner à la passion locale, le Braai, le barbecue des Afrikans.

Today we visit the other side of the lagoon where the locals enjoy the shallow and therefore warm water during weekends and holidays. Always combined with a Braai, the BBQ in Afrikaans.



Can you see the BBQ attached to the boat? 🙂 🙂

A l’entrée de la baie, une magnifique côte rocheuse s’étend devant nos yeux et on y surprend même un phoque en train de se réchauffer au soleil.

100m further outside of the lagoon the view is spectacular! Here with 14C of the Atlantic we only see a fur seal in the water. Not the same ambience at all 🙂

La journée se termine en balade le long de la plage d’Yzerfontein afin d’y admirer le coucher de soleil.

Sun down with a glas of lovely chardonay at the beach in Yzerfontein.

La soirée de cette journée anniversaire ne saurait se terminer autrement qu’au restaurant, à trinquer avec un bon verre de blanc.

30 octobre
C’est ce matin que nous quittons bien à regret Liesl et sa magnifique maison d’hôtes « The View ».
Comme nous l’avions prévu, maintenant que la température a retrouvé des valeurs agréables, nous retournons dans le Cederberg.
Pour atteindre notre lodge à Mount Ceder, il faut rouler les 60 derniers kilomètres sur une piste de montagne qui secoue passablement notre petite voiture.
La sympathique réceptionniste nous explique comment trouver notre petite maison, plantée au milieu de nulle part mais au demeurant fort bien équipée.
Nous récupérons encore notre « Pack Braai » que nous avions commandé.
Nous faisons encore l’acquisition d’un sac de bois, d’allume-feu et d’allumettes……

October 30.
After a Thunderstorm the temperature in the Cederberg Mountains dropped by almost 20°C to just above 20°C. Time for us to move.

We drive 60km of road through the mountains to finally get to “Mount Ceder” lodge. The little cottages sit in the middle of nowhere, but are equipped with everything you need. Some even with a Jacuzzi at the terrace.  

..…..et c’est parti pour notre premier Barbecue dans un décor de montagnes prenant des teintes de plus en plus orangées au fur et à mesure que le soleil rejoint l’horizon.

Upon arrival, the super friendly receptionist hands us our “Braai Pack” and Michel gets started. We have dinner with a view and almost feel like real South Africans J 🙂

Encore une journée qui s’annonce belle.
La vue depuis la terrasse où nous prenons notre petit déjeuner est majestueuse.

Après avoir pris des nouvelles de notre Azalaï qui devrait nous être remis vendredi, nous partons faire une randonnée dans un cirque de montagnes ou la nature a taillé la pierre pour lui donner des formes que seul un artiste aurait eu la capacité de réaliser.

We have just enough time to do two hikes before we need to go back to Cape Town and pick up our Azalaï. Finally almost too early, since we would have like to stay a few days more in this peaceful place.

Tiens, voici un lézard que l’on aurait aussi pu rencontrer aux îles Galápagos.

Après 2 petites heures de marche sur un sentier rocailleux mais fort varié….

….nous arrivons à la «Croix de Malte», but de cette randonnée.
The Malteser Cross, the goal of our first hike.

Sur le chemin du retour, une sauterelle qui ne passe pas inaperçue.

C’est le moment de quitter ces belles montagnes pour rejoindre Le Cap.
Nous avons rendez-vous demain matin tôt pour assister au contrôle douanier de l’Azalaï et si tout va bien commencer notre voyage à son bord.

En attendant, nous faisons encore une petite sortie avec pour but une cascade.

En chemin, nous ne pouvons ignorer quelques jolies plantes qui ont l’air d’apprécier ce terrain rocailleux.

Et voilà notre cascade, bien cachée au milieu de la forêt.

The hidden waterfall, the aim of our second hike.

Tranquillement assis à regarder l’eau tomber, un genre de cigogne vient se percher sur un rocher au sommet de la chute.
Another visitor.

Quelques secondes plus tard, elle reprend son envol d’un puissant coup d’aile en se donnant des airs de chef d’orchestre.

En passant près d’un pierrier, quelques Damans des rochers nous regardent passer avec curiosité.

On the way back we see our first Dassies. Apparently quite common here.

Encore un arbuste qui mérite une petite visite et qui doit stocker son eau dans son tronc bulbeux.
And a plant that certainly has a loot of water storage capacity in its trunk!

En redescendant en direction du Cap, près de Ceres, une grande plaine dédiée à la culture de céréales et de fruits s’étend devant nos yeux.

Descending from the mountains direction Cape Town we drive through an area close to Ceres, that is full of fruit plantations and cereal fields. It is easy to imagine some of the first immigrants that arrive at this fruitful valley and decide to sattle here…

Nous téléphonons encore à George, notre contact au Cap pour lui demander de nous réserver un appartement pour la nuit et nous voici de retour dans la grande ville.

02 novembre 08h30
Nous avons rendez-vous avec Naimah et Rozelle de SpediTeam à la réception du dépôt des conteneurs afin de retrouver notre Azalaï.
Un peu avant 9 heures, elles arrivent et on peut enfin aller sur le site et commencer la procédure d’ouverture du conteneur.
Le voici qui arrive, suspendu sous une énorme grue.

November 2nd, 8:30am
Together with Alice and Peter we meet Naimah and Rozelle from SpediTeam who will help us to free our Azalaï from its container and to clear customs. From Experience we know that this is never a quick thing to do and hope that all will be completed today. It is Friday and offices close early, so there is a reasonable risk that we will spend the weekend with a hired car…
Anywhay, first thing is to find the right container and verify that the two cars are still in there!

Après contrôle que c’est bien le bon, le plomb est coupé au moyen d’une pince.
The seal is being cut…

Les portes du conteneur s’ouvrent et les véhicules apparaissent.
Tout le monde est ravi.
The doors open and YES! The cars are there J J J 🙂 🙂 🙂

Maintenant, il s’agit d’attendre que la douane vienne faire son travail.
Ils arrivent dans la demi-heure et les formalités sont vite réglées.
Il s’agit maintenant de faire les papiers, et cela peut prendre beaucoup de temps.
L’équipe de SpediTeam intervient afin que cela se fasse encore aujourd’hui car comme c’est vendredi, on devrait sinon attendre jusqu’à lundi pour terminer la procédure.

On profite de ce moment pour rendre nos véhicules de location et aller au restaurant pour calmer nos estomacs affamés.

Le temps passe et nous savons que les bureaux du dépôt ferment à 14h30.
A 13h30 nous recevons un téléphone que les papiers sont prêts et que l’on peut retourner sur place.

Serait-ce cette fois la bonne !?
Nous arrivons sur site à 14h15 et nous précipitons vers l’entrée du dépôt.
Malheureusement, les choses n’étant pas aussi simples, un garde de la sécurité nous dit que l’on ne peut pas rentrer sans être accompagné d’un employé local.
Retour vers la réceptionniste qui fait moult tentatives téléphoniques pour trouver une bonne âme qui veuille bien nous aider, mais sans succès.
Il semble que tout le monde soit déjà parti en week-end.

Finalement, une employée passant par là nous propose d’aller voir par elle-même si elle peut trouver quelqu’un susceptible de nous aider.
14h30 est déjà passé et nous commençons à désespérer.
Mais, oh ! miracle, notre ange gardien revient avec la personne qui va enfin nous libérer de nos angoisses.
Nous pouvons cette fois nous rendre vers notre conteneur et 20 minutes plus tard, au volant de nos véhicules, nous nous dirigeons vers l’ultime poste de contrôle avant la sortie.
Pas de problème pour Pierre qui passe le dernier obstacle comme une fleur, mais quand je me présente avec l’Azalaï, la préposée au contrôle me communique avec presque un sourire que je ne suis pas en règle et qu’elle ne peut pas ouvrir la barrière.
-Pourquoi ???
Parce que le numéro d’immatriculation marqué sur la feuille ne correspond pas à celui du véhicule.
-C’est quoi ce binz ?!
C’est l’employé qui a rempli le formulaire qui a confondu le type de l’Azalaï : HZJ79 avec VD 241093.
-Bon, on fait quoi ???
-Il faut que je voie avec mon chef !!!
Heureusement, le chef en question est compréhensif et aimerait sûrement bien partir lui aussi en week-end.
Il corrige l’erreur de sa belle écriture et enfin, la barrière s’ouvre, et le dernier obstacle est levé.

C’est le moment de faire nos adieux à l’équipe de SpediTeam et pour nous, de nous séparer d’Alice et de Pierre qui vont partir vers la Namibie alors que nous, nous allons rester en Afrique du Sud jusqu’à mi-janvier 2019.

Next step is custom clearance. The guys from customs are there within 30min and the checks are done rapidly. What is now left to do is the paper work and this can take a while we are told. Totally understandable, nobody likes to do paper work…
for us the ideal moment to go for lunch and return our hired cars.
At 13:30 we receive a call that the papers are done and we rush to the SpediTeam office (the container depot closes at 2:30pm!).
Together with Naimah, Michel and Peter arrive at the depot at 2 :15pm! Most of the workers are probably getting changed by now and only very last minute with the help of a supervisor Michel and Peter enter the depot and jump into the cars.
At the gate, Pierre passes quickly but Michel has to deal with one more show stopper: The license plate number on the paper is filled in wrong and does not correspond to the one on the car. Naima and again a supervisor are needed to correct this and liberate the Azalai for the weekend. Phew!!!!

It is time for a BIG Thank You to SpediTeam!

At the same time we say good by to Alice and Pierre, who will go straight to Namibia whereas we stay in South Africa till January 16 🙂

C’est après toutes ces péripéties que nous terminons ce premier article et, en espérant que vous avez eu du plaisir à nous lire, nous vous donnons rendez-vous dans un mois environ pour la suite de ce voyage découverte.

For us the real adventure will start now! And we will tell you all about it in our next article in about 4 weeks…

Amitiés de Milke

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6 réflexions sur « En attendant notre Azalaï / Azalaï delayed… »

  1. Comme d’hab … magnifiques photos et commentaires instructifs et intéressant. J’ai bien compris aussi que la magouille existe aussi en déhors de nos frontières … fantastique. J’ai croyais qu’on était les maitres ici au Paraguay .
    Bonne suite à vous deux …
    Bisous
    Luis & Co.

  2. Se lever un samedi d’automne dans le brouillard et vous lire… découvrir les photos incroyables et vos péripéties. Bref, tout ça m’a bien fait rire! Merci LOL
    Heureusement, vous n’êtes pas pressés et les imprévus font partie du voyage.
    Keep zen, Take care and Enjoy!
    Bon départ avec l’Azalaï. Bisous à vous deux. Véronique et Eric

  3. Bonjour à vous deux,
    Quelles belles images assorties d’un texte fort intéressant et instructif. C’est un plaisir de vous lire. Nous profitons d’un bel automne en Suisse et les couleurs des arbres sont magnifiques.
    Notre fille Laetitia va repartira début décembre (pour la 2 eme fois cette année ) au Whisperer Sanctuary de Kevin Richardson dans la région de Pretoria. Elle s’occupera des lions bénévolement.
    Bonne suite de voyage et bon anniversaire à Silke
    Jean Pierre et Rita

    • Hello vous deux,
      Merci pour le gentil message.
      C’aurait-été un plaisir d’aller lui dire bonjour mais nous serons plutôt du côté du Lesotho à cette période.
      Amitiés à tous les deux.
      Milke

  4. que de péripéties, que de magnifiques paysages, faune et flore, et que de positivité.
    Bonne continuation et vivemnet le prochain post 🙂
    Aude

  5. Coucou,
    Nous avons eu un énorme plaisir à vous lire. Super les péripéties mais c’est le piment de la vie. Nous nous réjouissons du prochain récit. A bientôt. Bien amicalement.

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