De SUCRE à LA PAZ

De Sucre à La Paz

Holà queridos amigos !
Durant ce parcours, nous allons gagner progressivement en altitude et passer de 2780 m/mer qui est l’altitude de Sucre à 5000 m/mer qui est l’altitude du site des
« Fumaroles sol de Manana » dans la boucle du Sud Lipez.
Comme on ne peut pas tout avoir, c’est tout l’inverse pour la température qui va passer
de +5°C / +20 °C à Sucre à -15°C / +08°C à 5000 m.
Vous en découvrirez les conséquences au cours de la lecture de l’article.
Bonne lecture!

Holà queridos amigos !
In this part of our travel, we will climb from Sucre at 2780m up to the Steam
Holes “Fumaroles sol de Manana” at 5000m. It is a stunning and beautiful trip,
but unfortunately with the altitude comes the cold, and even more so since we
are in winter here, which is dryer and thus the better season for us. So we
will start with +5°C / +20 °C at Sucre and go to -15°C / +08°C à 5000 m…

On commence par une image de l’itinéraire suivi. Here the itinerary: De Sucre à La Paz

Nous voilà partis de Sucre en direction de Potosi.
Nous arrivons en fin d’après-midi et commençons à chercher un endroit pour parquer l’Azalaï.
Nous tournons en rond un moment avant de nous arrêter pour réfléchir.
C’est alors qu’une dame tape à la vitre et nous demande si elle peut nous aider.
Elle nous propose en fait de parquer le véhicule dans la cour de sa maison, en toute sécurité.
Nous acceptons et nous rendons dans sa propriété et faisons plus ample connaissance.
Elle s’appelle Selene et est avocate et l’un de ses amis travaille dans la croix rouge Suisse.
Ayant vu nos plaques et notre manège, elle a eu envie de nous aider.
Our first stop after Sucre is Potosi, a colonial style town with many beautiful old churches and
buildings and very narrow cobblestone roads and super heavy traffic that make it very hard for us to navigate and find a parking, let alone a hotel. After going around in circles for a while we stop to rethink our approach and are surprised by a woman that comes to our car and askes whether she can help, and in case we are looking for a parking we could leave the car in her property close to where we are now. Unbelievable, no? Why would she do this? Has anyone ever offered this to you in a town where you don’t know anybody?
Selene does explain that she has seen the Swiss licence plate and that she has friends that work in the Suisse Read Cross and she had a Swiss exchange student stay with her for a year. Still amazing and we both decide back in CH we should do the same.
Anyway, we accept the great offer and over the next days in Potosi she and her family help us with various things and we spend some great time together. 

Potosi
est une ville minière situé à 4000 mètres/mer, au pied d’une montagne appelée
« Cerro Rico », truffée de galeries de mines, encore en exploitation aujourd’hui.
Potosi is a miner town at 4000m over sea, created around 1500 by the Spanish to extract during
several centuries huge amounts of silver from the “Cerro Rico”, a big mountain right next to the town. Today, silver findings are rare and the mines are mainly used for led and zinc, but unfortunately, working conditions have not changed much…
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C’est cette montagne qui a fait la richesse de la ville au 17ème siècle. Exploitée par les Espagnols pour sa grande teneur en minerai d’argent, elle avait la réputation d’être la ville la plus riche du monde.

Rue de Potosi.023

Les choses ont un peu changé aujourd’hui. Il n’y a plus beaucoup de minerai d’argent mais encore principalement du minerai de plomb et de zinc.
La particularité est que l’extraction se fait à la main dans des conditions vraiment rudimentaires.

Le marché aux sucreries. The “bakery market” where all stands sell heaps of fresh pastry!
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Les délicieux jus d’oranges frais pressés. Fresh organge juice, every day at least one!
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La place principale de nuit. The main Plaza by night.
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Vers la fin de l’après-midi, devant aller chercher quelque chose dans l’Azalaï, nous nous rendons chez Selene.
Accueillis chaleureusement, elle nous propose d’aller visiter la plus ancienne usine de traitement de minerai de Potosi. Nous acceptons avec plaisir.
Elle appartient en fait à son père qui se met de bon cœur à notre disposition pour une visite guidée de son usine des plus intéressantes.
Thanks again to Selene, who’s father owns a “metal extraction factory” we not only see the
mines but also how the gravel coming from the mines is processed!

L’entrée. The Entrance of the factory.
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Le raclage de l’écume qui contient le métal pur. Recuperation of the metal containing foam.
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La menuiserie. The workshop.
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Afin de parfaire notre connaissance du sujet, une visite de l’une des nombreuses concessions de mines s’impose.
Le lendemain, nous louons les services d’une guide qui nous amène au Cerro RIco.
Pamela (notre guide) vient nous chercher à l’hôtel pour nous amener dans un premier temps dans un dépôt où nous revêtons un habit de mineur.
The next day we visit one of the numerous mines with our guide Pamela.
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Nous allons ensuite dans un des magasins pour mineurs où ils s’approvisionnent en feuilles de coca, d’alcool de canne à sucre à 96°, de boisson genre coca-cola, de bâtons de dynamite, de mèche et détonateurs ainsi que de cigarettes.
C’est tout ce qu’ils ont le droit d’emporter dans la mine.
Nous commençons ensuite la visite dans la mine proprement dite.
Entrée dans la montagne par un couloir étroit, nous marchons courbés jusqu’à l’un des emplacements où le minerai est extrait.
After we are dressed for the mines, we visit a shop where the miner can buy all he needs during a day: coca leaves, soft drinks, 96% alcohol, cigarettes and dynamite. No food is permitted in the mines. As you can see live as a miner is not healthy!

L’entrée de la mine. The mine entrance.
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Avant de pouvoir atteindre les couloirs d’extraction, une offrande au dieu mineur est de rigueur.
Pour que nous sortions en aussi bonne condition que nous sommes entrés, nous déposons quelques feuilles de coca sur différentes parties du corps du dieu, nous l’aspergons également d’alcool et déposons une cigarette allumée dans sa bouche.
A notre tour, nous devons boire une lampée d’alcool de canne à sucre à 96°. Ca chauffe !!!
Right after the entrance, and to ensure that we leave the mine in good health we offer gifts to a statue that represents the god of the miners: coca leaves, a cigarette and we share a sip of 96% alcohol with the god… Bolivians are very superstitious and minors even more! Each of them does this procedure at least once a week.    

Le dieu mineur. The God of the miners.
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En nous enfonçant dans les couloirs, la température augmente rapidement et l’air devient de plus en plus difficilement respirable.
Nous plaignons les mineurs qui passent huit heures d’affilée dans ces conditions extrêmes.
We progress into the tunnel and the air becomes thicker and hotter. We do not continue to other levels of the mine but it is certainly even harder to breath there. Difficult to imagine how it is possible to do 8 hours of mainly manual work here…
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Tout le travail s’effectue à la main, les plus jeunes poussant les brouettes ou les bennes pour extraire le minerai de la montagne.
Espérance de vie d’un mineur : 45 à 50 ans.
Il n’y en a pas beaucoup qui prennent la retraite !!!
Live expectation of a minor is max 45 to 50 years, or 20 to 25 years of work in a mine. Some start at the age of 12…
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Le lendemain, après avoir fait nos adieux à Selene, Luis son mari et Nino leur ami, nous prenons la route direction Tupiza, 250 km de belle route parcourue en 4 heures.
Nous montons jusqu’à 4600 m/mer avant d’entamer la descente sur la ville qui se trouve à 3000 m/mer.
The next day, we take off direction Tupiza. On the way we have to climb up to 4600m altitude! but the road is in good condition and the 250 km take “only” 4 hours.
Tupiza lays at 3000m and is one of the starting points to visit the “Sur Lipez” an area with very rough roads (4×4 is a must) and almost no population, but of amazing beauty. 
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Tupiza est une ville de 23’000 habitants, nichée dans l’étroite vallée agricole arrosée par la rivière Tupiza et entourée par les montagnes de la cordillère des Chichas, qui est formée par des montagnes de couleur rouge qui abritent de nombreux villages miniers.Tupiza 3

C’est là que nous allons préparer notre périple à travers le «Sud Lipez» qui nous mènera jusqu’au « Salar d’Uyuni » et finalement jusqu’à la ville d’Uyuni.

Notre premier objectif et de trouver un routage GPS ou un autre véhicule qui fasse le même parcours. Il faut savoir qu’il n’y a pas de panneaux et un entrecroisement de pistes qui nous laisse peu de chances de trouver la bonne sans un peu d’aide.
Nous nous rendons à l’hôtel Mitru dont l’agence, la plus ancienne de Tupiza, a une bonne réputation quant à l’organisation de ce genre de tours.
Après discussion, les personnes de l’agence acceptent avec grande sympathie que nous accompagnions l’une de leur voiture, et ceci sans dédommagement financier.
Since no precise map of the Sud Lipez area is available and we are not able to get GPS points for orientation, we ask a tour operator if we can follow one of their jeeps (or at least try, since we don’t have the same driving style…). The agency and the selected driver are happy to help and the next day we leave civilisation together.

Départ le lendemain pour une première étape qui nous amène à notre première halte, San Antonio de Lipez (4200m). La nuit promet d’être fraîche.
Pourvu que le chauffage de l’Azalaï fonctionne !
We drive a lot of kms through great landscape the first day and with much effort we cling to the jeep (no wander the jeeps are use 1 max 2 years for this trip…).
The first night we spend in San Antonio de Lipez at 4200m! High means cold and since our heating runs with the motor diesel and we have added the anti-gelling additive a little late, the heating cuts out around midnight. Result is -4°C inside the Azalai in the morning…
And even worse, we have to get up at 6:00am to get through the full day program.

Jour de lessive à San Antonio. Washing day in San Antonio.
San Antonio de Lipez 4200m 2

Il fonctionnera jusqu’à minuit avant d’émettre des bruits bizarres. Vu la température du moment, de l’ordre de -12°C, le diesel a certainement figé dans le tuyau d’alimentation. Nous l’arrêtons et passons le reste de la nuit sans lui. Conséquence, la température dans l’Azalaï au réveil est de -4°C. Brrrrrr.
Sleeping bag and as many blankets as we have are just enough to keep us warm at -4 °C .-4°C dans l'Azalaï / -10°C dehors

Aujourd’hui, il y a pas mal de piste à faire, le départ est donc fixé à 06 heures du matin par Alvaro, chauffeur de notre voiture pilote.
Réveil un peu difficile mais nous sommes récompensés par la beauté du paysage que nous  rencontrons pendant la phase de lever du jour.
En fin d’après-midi, nous faisons une halte à « Aguas Calientes », situé à 4750 m/mer. C’est un endroit magnifique où l’eau sulfureuse surgit de terre à une température de 37°C.
Une sorte de piscine a même été construite pour que l’on puisse se baigner.
The most remarkable spot of the day is ”Aguas Calientes”, Hot Springs at 4750m in a beautiful surrounding. The temptation to get up early in the morning and take a hot bath is too big and we decide to say good bye to our guide and stay overnight. Higher means colder, and the heating again only works half through the night. So the hot bath in the morning is divine! And as soon as the sun is out temperatures rise to around 20°C (and the frozen bikini dries through
sublimation…).
La piscine. Our swimming pool…
Aguas Calientes 4500m/mer

Les mouettes aussi aiment avoir les pieds au chaud. Even the birds enjoy warm feet…Laguna Blance - Aguas Calientes 3

Les touffes d’herbe elles, n’ont pas cette chance. Laguna Blance - Aguas Calientes 8

L’endroit nous plaît tellement que nous décidons d’y passer la nuit et de lâcher notre voiture pilote.
En milieu de nuit, nous rencontrons le même problème de chauffage.
A nouveau -4°C dans l’Azalaï au petit matin.
Pour nous réchauffer, nous allons directement dans la piscine. Quel Bienfait !!!
Après ce bon bain et un petit déjeuner, nous partons pour le site des
« Fumaroles sol de Manana ».
C’est le point culminant de notre boucle. 5000 m/mer.
Highlight of the next day literally spoken are the “Fumaroles sol de Manana” : Steam Holes at 5000m.

Le spectacle y est magnifique. The colours, the steam and the bubbling mud are simply impressive!Geiser Sol de Manana 5000m/mer 5 Geiser Sol de Manana 5000m/mer 3 Geiser Sol de Manana 5000m/mer Geiser Sol de Manana 5000m/mer 15

Prochaine halte à la « Laguna Colorada » à 4750 m/mer.  Nos yeux n’en peuvent plus d’émerveillement.
Nous nous arrêtons pour pique-niquer au bord de la lagune pour y apprécier le spectacle haut en couleurs.
Although the “Laguna Colorada” is beautiful too! and only because we didn’t feel like another night with frozen water pipes we continue to Laguna Honda just below 4000m.Laguna Colorada Laguna Colorada 4 Laguna Colorada 3

Nous roulons ensuite jusqu’à la « Laguna Honda » avant de nous arrêter pour la nuit.113

Ce matin, pour notre première halte, nous nous arrêtons à la « Laguna Hedionda », l’une des plus belle de toutes. Couleurs et nombreux flamands roses nous ont émerveillent à tel point que nous avons de la difficulté à reprendre la route.
In the morning of the 3rd day we get to “Laguna Hedionda” and one more time we have to redefine our preferred spot. The Laguna lays perfectly surrounded by snow-capped mountains and is full of flamingos that wade through a thin layer of ice on the lake and the morning sun creates perfect mirror images.123 141 148 136 132 139 140 127

Il faut toutefois s’y résoudre.
Difficult to leave such a wonderful spot, but the “Arbol de Piedras” and the”Valle de Rocas“ wait for us. 
Notre route nous fait traverser des rivières partiellement gelées.049

Et aussi rencontrer un Chinchilla.Chinchillla

Passage à l’Arbol de Piedra.El Arbol de Piedra 5

Et aussi à la Valle de Rocas.032153 160
La tache au bout de la main de Sylke provient d’un défaut du capteur de l’appareil de photo qui n’a pas aimé le choc subi suite à sa chute. Comme nous l’aimons bien, nous allons acheter le même à La Paz.

Avant d’arriver à San Juan.
Nous y visiterons une nécropole de l’époque pré-Inca (1250 ac). La particularité de ce site est que toutes les tombes sont taillées dans le corail.
In San Juan where we will spend the night (luckily a little warmer since we are “only” at 3650m), we visit a pre-Inca cemetery (1250ac) where the graves are little caves, cut into coral riffs. It looks quite peculiar and it somehow feels as if we were walking under water. The corals are remains from when the area was a sea, a very long time ago.

Notre journée s’achève à San Juan, petit village situé à la porte d’entrée sud du « Salar d’Uyuni » que nous aborderons demain.

The next morning we get to the “Salar d’Uyuni”, the biggest salt flat of the world and again a remainder of the sea that once was here (160km long, 135km wide). We first have to use a secured path to get over the fragile border into the salt flat and can then drive freely on the very white surface made from a crust of salt over the actual water. The surface is from smooth to quite rough and made from an endless number of connected pentagons with about 30cm diameter, like a huge
white flattened beehive.   

L’entrée du Salar se fait par une piste en très mauvais état.
Heureusement, nous pouvons assez rapidement nous rendre sur la surface de cet immense lac de sel.
Phénomène étrange, nous avons les mêmes sensations qu’en voilier. On navigue sur une eau blanche, sans vagues, et au loin nous apercevons  quelques îles.
Nous mettons le cap sur  l’île Incahuasi (faussement appelée île Pescadora) que nous abordons par l’ouest. C’est le seul point qui permet d’accéder à la « terre ferme » sans s’enfoncer.
Inside the salt flat there are a number of small islands and they seem to float on the horizon as if we were on water.
We visit one of them, Incahuasi. It is a little hill that rises above the salt flat level. The rocks of the island are covered in old corals and the whole island is overgrown by and uncountable number of large cacti. Strange combination of a species that once grew under water and a plant that now lives in a salty desert…
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Après la visite de cette île corallienne, couverte de cactus dont le plus ancien, d’une hauteur de 12 mètres venait de mourir après 1035 ans de vie, nous prenons le cap en direction Uyuni.
En route, un grand trou dans la croute de sel nous permet de constater qu’elle ne fait qu’une quinzaine de centimètres d’épaisseur et que dessous c’est de l’eau.
A hole in the surface shows us that the crust is not that thick, with roughly 15 or 20 cm. Not very reinsuring given that the Azalai weighs about 3t… Although the guide book says the salt crust is 2 to 7m thick. So maybe we just saw a weak spot?015-001

Récolte du sel près de la sortie Est. Salt “harvesting” 
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Nous arrivons à Uyuni en fin d’après-midi. The small town Uyuni.
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Nous avons parcouru 650 km de pistes de toutes sortes dont une bonne part de tôle ondulée qui nous auront secoués jusqu’au plus profond de notre être.
We end our South Lipez tour the same day in the little town Uyuni at the eastern end of the salt flat.
During the last 6 days we drove 650km of rough to very rough dirt road. But all the shaking and testing the Azalai for its off road capabilities was definitely worth it!

Uyuni est le point d’appui logistique pour les touristes venus visiter le plus grand désert salé du monde.
Pas moins de 70 agences proposent leurs services pour la visite du Sud Lipez en 4×4.
Il y a du monde de toutes les nationalités.
On a même côtoyé trois Genevoises dans le restaurant où nous mangions le soir.

Les stands de Milk-shake et jus de fruits dans la rue d’Uyuni.
Mmmmm! j’en prends un ou pas?
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C’est trop tentant !019

Nous y passons une journée à nous occuper de notre Azalaï.
Passage dans un « Lava autos » d’où il ressortira comme un sou neuf.
Trouver un magasin où l’on vend de l’additif pour le diesel afin d’éviter qu’il fige en dessous de -05°C.
Gonflage des pneus pour la route asphaltée, vu que c’est ce que nous allons rencontrer jusqu’à
« La Paz », notre prochaine destination.
We spend the next day in Uyuni to recondition the Azalai and also ourselves. Means inside
and outside thorough cleaning of the car to get rid of salt and sand, buy and add anti-gel agent for the diesel, fully re-inflate the tires for paved road conditions and hotel, hot shower and some good food with local live music for us!

Une piste y mène de manière directe mais comme nous en avons assez de la tôle ondulée pour le moment, nous décidons de repasser par Potosi et Oruro. Tronçon qui a l’avantage d’être goudronné.
Nous passons la nuit dans une station-service à Oruro (sécurité oblige).

Ce matin, nous partons de l’idée qu’il nous faudra 3 petites heures pour effectuer les 210 km qui nous séparent de La Paz.
GRAVE ERREUR !!!
For our next stop, La Paz, we decide to take the longer but paved road via Potosi. We feel like we had a little too much of dirt roads over the last days…
In Oruro, half way to La Paz, we can’t find a safe space to sleep and end up next to a petrol station that is surveyed all night. Not very romantic, but safe…
From Oruro we leave early next morning direction La Paz. With the remaining 210 km we estimate a 3hr drive. But since things never work the way you anticipate on South Americas roads it will take us a good part of the day. Not only have we to find a way around 3 “Bloqueos” in Oruro (this time the minivan Taxis block the roads to indicate their unhappiness about the bad state of the roads…) but also the whole road to La Paz is a super long road construction and last but not least, to drive through El Alto, a huge former suburb of La Paz (and by now an independent city with roughly 2mio inhabitants) is chaotic and very slow!

Dès la sortie d’Oruro, nous tombons sur un « Bloqueo », en clair, un barrage de véhicules.
Ce sont les chauffeurs des petits bus de transport en commun qui marquent leur mécontentement quant à la qualité des routes sur le réseau d’Oruro.
Nous commençons à discuter avec eux en leur signifiant que ce n’est pas vraiment notre problème et après 10 minutes de palabres, ils acceptent de nous laisser passer et ouvrent une brèche dans le barrage. OUF ! Nous allons pouvoir continuer.
Ben non ! 2km plus loin, re-Bloqueo. Cette fois, le barrage est si important que la négociation n’apporterait rien.
Comme nous disposons d’un bon 4×4 qui a démontré ses qualités dans les terrains les plus difficiles, nous décidons de faire le tour du bloqueo par les pistes avoisinantes. Après quelques dizaines de minutes de sauts et de grimpées de talus, nous l’avons passé. Youppie ! Cette fois c’est bon, penses-t ‘on.
Ben c’est toujours non ! Encore 2km plus loin, 3ème bloqueo.
Comme le contournement du 2ème a donné de bons résultats, nous récidivons avec le même bonheur pour le 3ème. Cette fois, c’est la bonne.
Il reste toujours 210km à parcourir et nous pensons toujours que 3 heures devraient maintenant suffire.
C’est compter sans le fait que tout le tronçon est en voie d’élargissement et que nous nous trouvons face à un chantier de 210 km que nous mettons 5 heures à parcourir.
We finally get to the border of La Paz and stop to enjoy the amazing view. La Paz is built inside a very steep valley and from the highest parts of the city down to some suburbs is a difference of 1000m altitude (between 3020 and 4000m). The view is topped by snow covered Mountains up to 6000m high!
I have to check in internet to understand why the Spanish wanted to build an important city at this altitude and on such steep slopes. Answer is that the valley protected the habitants from the cold wind constantly present at the Alti Plani and in addition, gold had been found in the river that flows through the valley.   
Anyway, we start to drive down the steep roads into La Paz and are looking forward to explore this unique place…

Actuellement, l’aire métropolitaine compte environ 2 millions d’habitants.
Nous arrivons par “El Alto”, qui était anciennement la banlieue de la ville de La Paz, et qui depuis 1985 est une ville à part entière.
Elle est même devenue la troisième ville la plus peuplée du pays.
Nous passons 2 jours à nous ballader à travers le centre ville, entre autre pour acheter un nouvel appareil de photo, pour aller chez le coiffeur, acheter de nouvelles lunettes de soleil que j’avais égarées lors d’une randonnée etc, etc….

Quelques images prises à travers la ville.006 005 002

Voilà, c’est la fin de cet épisode.
Nous allons maintenant gentiment nous diriger vers le “Lac Titicaca” et terminer ainsi notre voyage à travers la Bolivie pour commencer celui qui nous mènera au Pérou.
Amitiés à toutes et tous et à bientôt pour la suite de l’aventure.

After 3 enjoyable days in La Paz, we are now leaving direction “Lac Titicaca” and will there cross the border to Peru.

Milke

 

 

DE SANTA CRUZ A SUCRE

Bienvenue dans ce sixième article qui vous mènera de Santa Cruz de la Sierra à Sucre en passant par la route du Che.
Hello again to all of you that follow us on our trip through exiting Latin America.
As you already know we are in Bolivia and we are now on our way through the tropical eastern lowlands and Santa Cruz to the southern highlands with the Bolivian capital Sucre and the ancient silver city Potosi.

Itinéraire suivi:De Santa Cruz de la Sierra à Sucre

Santa Cruz de la Sierra s’avère une ville pleine de contrastes et agréable à visiter. Nous irons même au théâtre un soir pour y assister à un concert de musique classique.
Nous y ferons aussi poser des bavettes sur les roues avant de l’Azalaï pour minimiser son encrassement  lors des passages sur les pistes boueuses.
Le principe fonctionne de la manière suivante: Il faut acheter les pièces chez un revendeur et les faire poser dans un atelier.
Dès 07h30 le matin, nous nous rendons dans le quartier spécialisé dans ce genre d’activité et nous arrêtons chez le premier revendeur de pièce détachées ouvert à cette heure.
Il nous sort les bavettes adaptées en quelques secondes et nous adresse à un atelier situé à côté de chez lui.
Le mécano prend la chose en main et à peine une demi-heure après notre arrivée, l’Azalaï se retrouvait avec ses bavettes montées.
Quelle efficacité! Et tout ceci pour à peine 15 CHF.
Nous profitons aussi de faire des courses dans un supermarché dont on nous a venté la qualité de ses fromages. On y trouvera même du Reblochon et du Camembert de la fromagerie suisse de Santa Cruz.
Bon ! Faut pas exagérer, ce n’est pas ce que l’on trouve chez nous mais faut quand même pas trop faire les difficiles.
Santa Cruz the capital of the eastern lowlands is a lively colourful city with a pleasant central Plaza. We really enjoy the difference to the countryside where we have spent the last weeks and even go to a classical concert!
We also use the opportunity to equip the front wheels of our car with anti-mud flaps (English?). Great idea, since our wheels are larger than the car and every time we are on a dirt road or it rains we cover the car very efficiently with a thick layer of colourful mud.
I personally think this makes it look adventurous, but Michel thinks it is horrible and washes the car every time. Usually the very next day it has a new cover in a slightly different colour…
We also fill our fridge with great cheese from a big supermarket (rather rare in South America). To our great amusement the cheese is called “Swiss Reblochon”! and Camembert, and all is produced in Santa Cruz.
No matter what the name, it tastes great with a glass of excellent Bolivian wine (from the south eastern region with perfect Mediterranean wine climate!). 

We then continue our road direction east and get to the “Lomas de Arena”, a large area of perfect sand dunes next to Santa Cruz and in the middle of tropical vegetation. Very surprising and somehow we feel like we will soon see the ocean.  

Nous pouvons maintenant continuer notre voyage.
Nous nous rendons au sud de Santa Cruz où bizarrement on trouve une partie désertique avec des dunes de sable comme dans Sahara. Las Lomas de Arena

Danse sur fond de sable, Dance in red, yellow and blue008

Apéritif Caipirinha au coucher de soleil, Caipirinha at Sunset014

Nous prenons maintenant la direction de Sucre, capitale constitutionnelle de la Bolivie et nous arrêtons en chemin à Bermejo situé à 900 mètres d’altitude.
Le décor commence à changer et devient montagneux.
Again on the road direction Sucre, we stay for 2 days in the little village Bermejo for 2 hikes. One of the 2 ends up being a bit longer than planned since we get lost and end up doing the last 7 km in the bed of a very winding river. We had to cross the river I don’t remember how many times and we finally got back to our village after sunset. Uf, we had already feared to spend the night somewhere outside… But the scenery was really beautiful J

Magnifique mélange de roches ocre et de végétation d’un vert profond, Typical scenery
during the hikes

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Rencontre avec Luis et Fanny la crêpière, famille bretonne que nous croiserons plusieurs fois.
Fanny and Luis, a couple from north of France that travels with their two little girls and a real Crepes stove through SA.
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Maison typique de Bermejo, Typical house in Bermejo
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Nous effectuerons 2 randonnées dont une au Refugio Volcan.
Randonnée planifiée de 12 km qui après nous être perdus nous fera finalement marcher 20 km et arriver la nuit tombée.005

Après une bonne nuit de sommeil bien méritée, nous reprenons la route et nous arrêterons à Samaipata  (1750 mètres)  Samai=repos, pata=en altitude dans la langue Quechua.
Nous y visiterons un site pré-Inca « El Fuerte de Samaipata ».
Ce site a été construit à la même époque que le célèbre Machu Pichu péruvien.
After a well deserved night in our cosy camper van, we continue the road to Samaipata
(1750m) Samai=rest  ,pata=in altitude in the local Indian language Quechua.
T
he area is known for the pre-Inca site “El Fuerte de Samaipata”.
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Soirée crêpes avec Fanny au Bilig. Real crêpes fiesta with Fanny!
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Petit passage au marché avant de continuer en direction de Sucre. Stop at the local market to stock-up on fresh vegetables.
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Nous nous mettons ensuite en route pour prendre la direction de Sucre par la route du Che.
110 km de route asphaltée jusqu’à Valle Grande que nous parcourrons en 2 heures, vu les nombreux nids de poule jonchant la chaussée, suivie de 45km de piste que nous mettrons 4 heures à parcourir.
Il faut dire que durant le parcours, un étrange bruit s’est manifesté sur l’Azalaï. Après analyse, nous avons pu déterminer que cela venait de la roue avant.
Nous décidons de démonter la roue et ceci fait, nous voyons un caillou qui s’est coincé entre la protection du disque de frein et le disque lui-même.
Après avoir réglé le problème, nous reprenons la route du Che et la nuit tombante, nous nous arrêterons à La Higuera  (2050m), à la posada « Casa del Telegrafista » Nous y serons  chaleureusement accueillis par Aude, la propriétaire du lieu.
Back on the road, we continue direction la Higuera (2050m) a very small village in the middle of the mountains, where Che Guevara was captured and killed by the Bolivian army in 1967. The road starts off in relatively good conditions and then gets smaller and smaller and turns into a little windy very bumpy and sometimes very exposed track. The last 45km take us 4 hours (including a little inspection of one front wheel where we extract a stone from the break).  We arrive end of the day in la Higuera and stay in a beautifully redone Posada. The village has a small museum with many photos and details about live and death of “El Che” and even a monument.

Aperçu de la route du Che.
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La Posada « Casa del Telegrafista »069

Notre court séjour nous aura aussi permis de connaître la fin de Che Guevara, guérilléro argentin, qui a été abattu par l’armée bolivienne au matin du 9octobre 1967 dans l’ancienne école du village qui est maintenant devenue un musée.
La place du village avec les monuments dédiés au Che.060

Nous serons aussi invités par Aude à une pasta party des plus sympathiques. Pasta lunch in the garden of our host.
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Après un deuxième petit déjeuner des plus succulents, préparé par Aude, nous reprenons la piste qui même vers Villa Serrano.
Nous mettrons 5 heures pour parcourir les 100 km qui séparent La Higuera de
Villa Serrano.
On the road again direction Sucre via Villa Serrano we advance a little faster than the last km before Higuera, but with the winding gravel and dirt road still the next 100km still take us 5 hrs.

Pour y arriver, nous devrons passer le Rio Grande.074

Le passage se fait sur un magnifique pont suspendu. In the middle of nowhere we cross a surprising new bridge that crosses Rio Grande.
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Les cactus se développent en grand nombre dans cette région. Around the Rio Grande the vegetation suddenly turns very dry with many cactus.
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Nous passerons la nuit à Villa Serrano et poursuivrons notre route avec un arrêt dans le petit village de Tarabuco. We spend the night in Villa Serrano and then climb up to the High Plato and stop at Tarabuco (3000m high). The High Plateau and the villages here look rather dry now, but in and after the rainy season an important amount of wheat, rye and maize grows here.
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Village de montagne, perché à 3000 mètres/mer, dont les principales occupations des
habitants sont la culture du blé (ça surprend à cette altitude) et l’élevage
des cochons.
Les taches jaunes représentent les champs de blé. Field of wheat012

La dame aux cochons. Pigs are often guarded here like sheep.083

La fileuse de laine. Alpaca and its produce are an important income for the region.004 007

Sa fille ou petite fille ? Child or grandchild?006

En fin d’après-midi, nous arriverons enfin à Sucre qui est la capitale constitutionnelle de Bolivie.
C’est la capitale la plus haute du monde, altitude 2750 m/mer, construite à l’époque coloniale.
Elle est aussi appelée « la ville blanche » du fait que tous les immeubles sont peints en blanc.028

Nous y arrivons en pleine fête de l’indépendance de l’Espagne (25 mai 1825) et
ne pourrons échapper aux cortèges et multiples fanfares qui se sont enchaînées
durant 3 jours.
End afternoon we finally get into Sucre, the constitutional capital of Bolivia (La Paz works today more as the real capital. A little bit like Bern and Zürich?). With its 2750m above sea, Sucre is the highest capital in the world. It was built during the Spanish colonial time and has entirely kept this style with beautiful white buildings, which also gives the city its second name: La ciudad Blanca. We arrive here just in time for the yearly independency celebration and profit during 3 days from colourful parades and festive food (Bolivia gained independence from Spain on 25th of May 1825). 033

Plusieurs marchés haut en couleurs se répartissent à travers la ville.
As in all cities we visit in South America, the colourful markets are a must for us, including a
stop for fresh juice. The fresh fruits, vegetables, herbs, spices, handmade tissues and rich odours from all sorts of freshly prepared meals and pastry is each time a great experience! Meat is sold just next to all of this without much cooling and somehow this does not seem to be a big hygiene issue…

Son marché paysan. The Farmer Market 020 025

Son marché central. The Central Market. 038 037

La cuisine du marché central. The hot food part of the central market.039

Vue de la place Bolivar. Plaza Bolivar031

Notre gourmandise nous fait aussi découvrir une chocolaterie « Chocolates para Ti » qui nous attire dans ses filets. Les chocolats qu’elle propose sont tout simplement délicieux et nous y retournerons à plusieurs reprises.
Nous profiterons de faire le plein pour les prochaines semaines.
By chance, we also get to a small chocolate store famous for the area and we obviously have to taste. A little surprised we have to admit that it tastes great!!! Well, maybe not such as surprise once we remember that cocoa and hot chocolate was already produced by the Inca’s and that the best cocoa of the world grows in Bolivia and Columbia…

En partance pour notre prochaine destination qui sera Potosi nous tombons sur Alex et Sonia, couple de motards allemands, déjà rencontrés auparavant.
Dans le cours de la discussion, ils nous recommandent vivement de visiter une Communauté appelée Maragua construite au fond du cratère d’un ancien volcan.
A quelques heures de marche de là, on y trouve un site où l’on peut y voir des traces de dinosaures.
Ni une ni deux, nous changeons nos plans et partons pour cette communauté qui se trouve à 60 km de piste de Sucre.
Sunday May 26th (we have a hard time to remember date and day…), we leave the hotel early to stock up and some thinks and then leave to Potosi. Close to the supermarket we meet Sonia and Alex, a German couple that explores South America by motorbike. While we catch up on recent experiences, both convince us to do a 2 days d-tour to a small community that lives in a beautiful valley made from a huge old volcano crater and where you can find real Dinosaur foot prints in stone. After all we have no fixed dates and route and can go where we like, as long as we have enough fuel, water and food!

On entame la descente du cratère. Climbing down the crater wall. 005

Palette de couleurs. Amazing colours! 061

Further down we stop and ask 2 locals that sit on a heap of boxes and sacks, for directions.
After explaining the way we find out that the two, Teofilo and his wife, are from the village we want to go to and we agree to give them a ride. Well, we first though we were only taking them, but finally we also load all the dusty boxes and sacks into the Azalai… At the end this turns out to be a good thing for us since we find our way to the community easily with their help (finding your way is always
a challenge here since road sings do simply not exist!) and not a bad thing for them, since on this road there is no bus running and for transport you depend on your feet or local cars that pick you up. Given that there are practically no cars in this remote area I am not sure how long they would have needed to wait. In addition Teofilo offers to guide us to the foot prints the next day. Perfect!  

Vue depuis la communauté. View from the village. 004

En route pour les traces de dinosaures, champ de blé noir. Hike to the Dinosaur Foot Prints, a field of black wheat.037

Village de paysans. Small village we cross during the hike.
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Enfin les voilà ! And here they are! 046043
Avec notre guide Teofilo que nous avons rencontré en venant au village. Il était au bord de la piste avec sa femme et un amoncellement de sacs.
Nous nous sommes arrêtés vers eux pour demander si nous étions sur le bon chemin.
Après confirmation, il nous supplie de les emmener à la communauté avec tout leur barda.
Nous hésitons un peu avant d’accepter et arriverons avec peine à tout charger dans l’Azalaï.
En contrepartie, nous lui demanderons de nous guider sur le site des traces de dinosaures.
Teofilo our improvised tour guide. 052

En rentrant de la randonnée, nous serons accueillis par une mini tornade. Coming home, a little
tornado welcomes us.
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Un dépoussiérage des souliers s’impose. In this area, dust is everywhere here and we desperately try to fight it.
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Fin de cet épisode
Cette fois, nous  prenons réellement  la route pour Potosi qui sera notre prochaine destination.
This time it is for real, we take off direction Potosi.(real miner town at 4000m height! Watch out for the cold temperatures…).

Amitiés à toutes et tous.
Hasta Pronto!